Friday, February 26, 2016

2016 @ The Movies Take 23 & 24 2016 Oscar Nominated Short Films Documentary A&B

Movie review originally published on Facebook - YEAR 3 - COMPLETE LISTING
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 3ème ANNEE: - LISTE COMPLÈTE



2016 @ The Movies Take 23 & 24 2016 Oscar Nominated Short Films Documentary A&B
The 2016 selection should be lauded for its diversity of subject matter and form. However, hope and uplift are scarce on the ground - stay home if you are already depressed. More importantly, not every short manages to be thorough and fully satisfying as stand alone pieces. The 2 that hit the mark most are Last Day of Freedom for its powerful storytelling rendered in arresting animation and A Girl in the River: The Price of Forgiveness for its thought-provoking subject matter.
Experienced Moxie Cinema on February 26 in theater 2 & 1 with Susie Documented & Kurtis Non-fiction.

2016 se paie un toile 23 & 24ème prise Court-métrages documentaires nominés aux Oscars
La sélection 2016, dont on doit saluer la diversité de sujet et de forme, laisse tout de même peu de place à l'espoir - restez chez vous si vous êtes déjà en proie à la déprime. Plus ennuyeux est le fait que peu de ces court-métrages couvrent leur sujet de manière vraiment satisfaisante. Les deux qui sont les plus aboutis sont Last Day of Freedom pour sa puissance narrative rendu en excellente animation et A Girl in the River: the Price of Forgiveness pour son sujet qui invite à la réflection.
Vu au Moxie Cinema le 26 février dans la salle 2 & 1 avec Susie Documentée & Kurtis Non-Fiction.

Program A  - 02/26/2016 16h00
Body Team 12 - dir. David Darg, Liberia, 13 minutes
This short covers the removal of Ebola victims in Liberia by a team of devoted health workers. The piece feels too much like a segment on a news show, and fails to offer a point of view or analysis of its otherwise very powerful topic.

Ce court-métrage couvre la recherche des corps des victimes du virus Ebola au Liberia par une équipe de vaillants infirmiers. L'ensemble joue comme un sujet du journal télévisé, et n'offre pas de point de vue ou d'analyse de son sujet qui mérite tout de même notre attention.




A Girl in the River: The Price of Forgiveness - dir. Sharmen Obaid-Chinoy, Pakistan, 40 minutes
This piece attempts to analyze the social and cultural mechanism behind honor killings of young Pakistani women by their family members. The strength of the documentary is that it presents every side of the issue: victim, killers, the families, the community and the judicial system. It uncovers a complex system that defies our western values and is bond to generate needed discussions. It also feels like there is more to be explored and the feature format might have been better suited for such topic.

Ce court tente d'analyser les mécanismes culturels et sociaux qui régissent les "meurtres d'honneur" de jeunes pakistanaises par des hommes de leur famille. La force de ce documentaire c'est de présenter le point de vue de toutes les parties: la victime, les meurtriers, les familles, la communauté et les forces de l'ordre. Il met à jour un système complexe qui teste nos valeurs occidentales et est destiné à faire débat. Il semble, cependant, qu'il y avait plus d'aspect à approfondir. Il y avait surement matière à faire un long-métrage, mais c'est mon seul bémol.

Last Day of Freedom - dirs. Dee Hibbert-Jones & Nomi Talisman, USA, 32 minutes
A single testimonial narrative about the impact of death penalty on the family of the executed. Of all the shorts nominated, it is the most satisfying in terms of focus and structure. In addition, the striking animated visuals support the voice of the narrator both thematically and metaphorically. It allows for a very specific and unique story to be elevated to a universal reflection on life and justice.

Un témoignage à la première personne sur l'impact qu'a la peine de mort sur les familles des exécutés. De l'ensemble des court-métrages nominés, c'est le meilleur en terme de point de vue et structure. En plus, le rendu tout en animation apporte beaucoup à la voix du narrateur sur le plan thématique et métaphorique. Cela permet à une histoire très spécifique d'offrir une réflection universelle sur la vie et la justice.

Program B - 02/26/2016 - 20h45
Chau, Beyond the Lines - dir. Courtney Marsh, USA/Vietnam, 34 minutes
The most hopeful piece of the selection might also be the hardest one to watch. It deals with Vietnamese children who suffer severe physical handicap due to the agent orange used during the Vietnam war. The short focusing on one of them Chau, one of these children who dreams to become an artist agains all odds. Here lies the flaw with this piece, it has two topics and does not deliver on both. The first half deals with the children's life in a dedicated center and the second half abruptly abandons this thread to focus of Chau's artistic endeavor. Both stories are worthy but leave unexplained aspects hanging. The first half allude for example to the fact that the center seems to serve as a kind of human zoo visited by random people with cameras. This phenomenon is not explained, just shown. Later on in Chau's story, we learn that his parents are stealing his disability pension. No explanation is given which seems pretty jarring as Chau is needing cash to find a place.

Le moins désespérant de la série est sans doute aussi le plus difficile à regarder. Il aborde le cas des enfants vietnamiens atteints de malformations sévères dues à l'agent orange utilisé par l'armée américaine pendant la guerre. On s'intéresse au cas de Chau, un de ces adolescents handicapés qui rêve de devenir un artiste peintre malgré ses limitations. C'est là le problème de ce film qui navigue entre deux sujets de manière peu convaincante. La première partie s'occupe des enfants parqués dans un centre spécial pour abruptement abandonner le sujet et uniquement se focaliser sur la carrière artistique de Chau. Les deux histoires méritent d'être explorées, mais sont traitées de manière incomplète. La première montre, par exemple, que le centre est visité par des badauds comme un genre de zoo humain. Aucun commentaire n'est donné sur ce sujet. Plus tard on apprend que les parents de Chau lui volent la pension versée par le gouvernement vietnamien aux jeûnes victimes de l'agent orange. Là encore, aucun commentaire ce qui semble surprenant à la vue des problèmes financiers de Chau.

Claude Lanzmann: Spectres of the Shoah - dir. Adam Benzine, USA, 40 minutes
This interview with Shoah director Claude Lanzmann would function as an amazing extra to a DVD collection of the seminal holocaust documentary from 1985. However, it does not work as a stand alone piece especially for viewers not familiar with Shoah. It might trigger interest to seek out the work, but is not a successful short film. In addition, the last part about Lanzmann's friendship with Simone de Beauvoir and Jean-Paul Sartre feels like aggrandizing name-dropping as it has no real bearing on the making of Shoah.

Cette interview de Claude Lanzmann, le réalisateur de Shoah, ferait un excellent bonus pour une collection DVD du fameux documentaire de 1985 sur l'holocauste. Cependant, il ne fonctionne pas vraiment en tant que documentaire indépendant surtout pour les spectateurs qui ne connaissent pas Shoah. Il est possible que ça crée un intérêt, mais ce n'est pas un court-métrage réussi. De plus, la conclusion sur les liens amicaux entre Lanzmann, Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre semblent vraiment accessoires et sans liens directs avec le sujet principal.

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