Tuesday, February 2, 2016

2016 @ The Movies Take 14 Anomalisa

Movie review originally published on Facebook - YEAR 3 - COMPLETE LISTING
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 3ème ANNEE: - LISTE COMPLÈTE


2016 @ The Movies Take 14 "Anomalisa" Any animated film involving speaking characters has one ingredient that has not been hand-drawn, manufactured, modeled, cut up, composed or designed digitally: the voice of the voice actors. The rest is a simulacrum of movement that echoes gestures, emotions and places, but the voices give the characters, even improbable portly pandas, a tangible identity. With Anomalisa, Charlie Kaufman and Duke Johnson magnificently animate stop motion puppets with an uncanny level of realism, but strip 98% of them of a distinct voice. With this subtle shift, the film explores feelings of loneliness and isolation in human relations with an accuracy rarely seen in films with flesh and blood actors. As signaled by the hubbub of overdubbed conversations opening the film, no meaningful connection is possible - there is just a solitude of molded hollow flesh. The film takes stop motion animation to a new level. As hinted at in "Being John Malkovich" (1999), Charlie Kaufman is now a true master puppeteer, and everyone has the same face again and it's falling apart. That said, a best film Oscar nomination would have been more fitting than being stuck in the Pixar-dominated best animated feature category (Pascal Oscar rant #34). Experienced at Moxie Cinema in theater 2 on February 2 with Susie Stone & Kurtis Hessleman.

 


And now l'anomalie:
2016 se paie une toile 14ème prise "Anomalisa" (Sortie française le 3 février 2016) Tout film d'animation avec des personnages parlants contient un ingrédient qui n'a pas été dessiné, construit, modelé, découpé ou créé avec un ordinateur: la voix des doubleurs. Tout le reste est un simulacre de mouvement qui fait écho a des gestes, émotions et lieux, mais les voix donnent aux personnages, même d'improbables panda bedonnants, une identité tangible. Dans Anomalisa, Charlie Kaufman et Duke Johnson animent superbement des marionettes image par image avec un degré de réalisme incroyable, mais ils privent 98% de leur personnages d'une voix distincte. Grâce à ce subtil glissement, le film explore la solitude et l'isolation dans les relations humaines avec une justesse rarement égalée dans les films avec des acteurs en chair et en os. Comme annoncé par le brouhaha des conversations en surimpression au début du film, aucune connection est possible - il n'y a qu'une solitude de chair modelée et creuse. Le film est un nouveau sommet d'animation image par image. Comme unclin d'oeil à son "Dans la peau de John Malkovich" (1999), Charlie Kaufman est passer maître dans l'art de la marionnette, et tout le monde à de nouveau le même visage et il part en morceau. Cela dit, une nomination pour meilleur film aux Oscars aurait été plus logique que d'être coincé dans la catégorie long-métrage d'animation dominé par Pixar (Pascal rouspète à propos des Oscars 34ème). Vu au Moxie Cinema dans la salle 2 le 2 Février avec Susie Stone et Kurtis Hessleman.
Bande annonce VOSTF:


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