Sunday, February 28, 2016

2016 @ The Movies Take 25 Son of Saul

Movie review originally published on Facebook - YEAR 3 - COMPLETE LISTING
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 3ème ANNEE: - LISTE COMPLÈTE



2016 @ The Movies Take 25 "Son of Saul / Saul fia" Dramatizing the Holocaust is always an ethical nightmare. How to represent annihilation on such a scale without turning it into a form of exploitative spectacle? Some would say we should not even try to represent it in fiction it and stick to documentaries such as Alain Resnais's "Night and Fog (1955)" or Claude Lanzmann's "Shoah (1985)" With is first feature film, Hungarian director László Nemes takes on the impossible task adopting an approach far removed from spectacle. He confines the story to a square 4:3 format and films at eye-sight level as if perched on the shoulder of the protagonist, a Sonderkommando assigned to work in the Auschwitz gas chambers. With a constantly moving camera, he creates a claustrophobic chaos where the surrounding horror which dominates our peripheral vision is often off-focus. This constant blur of unfathomable horror both conveys the struggle of the protagonist, who needs to focus on "pieces" of tasks he must complete in order to survive, and circumvents the visual exploitation of the Final Solution. However, the oppressive soundtrack completes the picture in the audience's mind making Son of Saul a harrowing viewing experience, as it should. The story centers around a Sonderkommando trying to give a proper Jewish burial to the body of a young child that he believes to be his son. A seemingly absurd quest that, in fact, harkens back to the burial ritual as the earliest marker of humanity. This film is nothing short of brilliant on every level, but no viewer can come out of it unscathed. Experienced at Moxie Cinema on February 28 in theater 2 with Angel.



2016 se paie une toile 25ème prise "Le fils de Saul / Saul fia" (Sortie française le 4 Novembre 2015) La dramatisation de l'Holocaust est toujours un sujet épineux sur le plan éthique. Comment representer l'extermination à une telle échelle sans tomber dans une forme spectaculaire douteuse? Certains disent qu'on devrait pas essayer de le représenter dans le cinéma de fiction et se contenter de documentaires tels que Night and Fog (1955) d' Alain Resnais ou Shoah (1985) de Claude Lanzmann. Dans son premier long-métrage, le réalisateur hongrois László Nemes s'attaque à cette tâche impossible en adoptant une approche aux antipodes du spectacle. Il confine l'histoire dans un format carré 4:3 et filme au niveau des yeux comme perché sur l'épaule de son protagoniste, un Sonderkommando assigné au chambres à gaz d'Auschwitz. À l'aide d'une caméra constamment en mouvement, il crée un chaos claustrophobe où l'horreur qui domine notre champ de vision périphérique est souvent noyée de flou. Ce flou constant d'horreurs inconcevables renvoie d'un part à la situation du protagoniste forcé de se concentrer sur les 'morceaux" de tâches précises qu'il doit accomplir pour rester en vie, et d'autre part permet d'éviter une exploitation visuelle de la Solution Finale. Cependant, la bande son oppressive complète l'image floutée dans l'esprit du spectateur faisant du film une expérience déchirante et pénible, comme il se doit. L'histoire s'organise autour d' un Sonderkommando qui essaie de donner des funérailles juives au corps d'un enfant qu'il croit être son fils. Un quête en apparence absurde, qui renvoie en fait au rituel funéraire comme premier signe de l'existence de l'humanité. Ce film est absolument brilliant en tout point, mais aucun spectateur n'en sortira indemne. Vue au Moxie Cinema le 28 Février dans la salle 2 avec Angel. 
 

Friday, February 26, 2016

2016 @ The Movies Take 23 & 24 2016 Oscar Nominated Short Films Documentary A&B

Movie review originally published on Facebook - YEAR 3 - COMPLETE LISTING
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 3ème ANNEE: - LISTE COMPLÈTE



2016 @ The Movies Take 23 & 24 2016 Oscar Nominated Short Films Documentary A&B
The 2016 selection should be lauded for its diversity of subject matter and form. However, hope and uplift are scarce on the ground - stay home if you are already depressed. More importantly, not every short manages to be thorough and fully satisfying as stand alone pieces. The 2 that hit the mark most are Last Day of Freedom for its powerful storytelling rendered in arresting animation and A Girl in the River: The Price of Forgiveness for its thought-provoking subject matter.
Experienced Moxie Cinema on February 26 in theater 2 & 1 with Susie Documented & Kurtis Non-fiction.

2016 se paie un toile 23 & 24ème prise Court-métrages documentaires nominés aux Oscars
La sélection 2016, dont on doit saluer la diversité de sujet et de forme, laisse tout de même peu de place à l'espoir - restez chez vous si vous êtes déjà en proie à la déprime. Plus ennuyeux est le fait que peu de ces court-métrages couvrent leur sujet de manière vraiment satisfaisante. Les deux qui sont les plus aboutis sont Last Day of Freedom pour sa puissance narrative rendu en excellente animation et A Girl in the River: the Price of Forgiveness pour son sujet qui invite à la réflection.
Vu au Moxie Cinema le 26 février dans la salle 2 & 1 avec Susie Documentée & Kurtis Non-Fiction.

Program A  - 02/26/2016 16h00
Body Team 12 - dir. David Darg, Liberia, 13 minutes
This short covers the removal of Ebola victims in Liberia by a team of devoted health workers. The piece feels too much like a segment on a news show, and fails to offer a point of view or analysis of its otherwise very powerful topic.

Ce court-métrage couvre la recherche des corps des victimes du virus Ebola au Liberia par une équipe de vaillants infirmiers. L'ensemble joue comme un sujet du journal télévisé, et n'offre pas de point de vue ou d'analyse de son sujet qui mérite tout de même notre attention.




A Girl in the River: The Price of Forgiveness - dir. Sharmen Obaid-Chinoy, Pakistan, 40 minutes
This piece attempts to analyze the social and cultural mechanism behind honor killings of young Pakistani women by their family members. The strength of the documentary is that it presents every side of the issue: victim, killers, the families, the community and the judicial system. It uncovers a complex system that defies our western values and is bond to generate needed discussions. It also feels like there is more to be explored and the feature format might have been better suited for such topic.

Ce court tente d'analyser les mécanismes culturels et sociaux qui régissent les "meurtres d'honneur" de jeunes pakistanaises par des hommes de leur famille. La force de ce documentaire c'est de présenter le point de vue de toutes les parties: la victime, les meurtriers, les familles, la communauté et les forces de l'ordre. Il met à jour un système complexe qui teste nos valeurs occidentales et est destiné à faire débat. Il semble, cependant, qu'il y avait plus d'aspect à approfondir. Il y avait surement matière à faire un long-métrage, mais c'est mon seul bémol.

Last Day of Freedom - dirs. Dee Hibbert-Jones & Nomi Talisman, USA, 32 minutes
A single testimonial narrative about the impact of death penalty on the family of the executed. Of all the shorts nominated, it is the most satisfying in terms of focus and structure. In addition, the striking animated visuals support the voice of the narrator both thematically and metaphorically. It allows for a very specific and unique story to be elevated to a universal reflection on life and justice.

Un témoignage à la première personne sur l'impact qu'a la peine de mort sur les familles des exécutés. De l'ensemble des court-métrages nominés, c'est le meilleur en terme de point de vue et structure. En plus, le rendu tout en animation apporte beaucoup à la voix du narrateur sur le plan thématique et métaphorique. Cela permet à une histoire très spécifique d'offrir une réflection universelle sur la vie et la justice.

Program B - 02/26/2016 - 20h45
Chau, Beyond the Lines - dir. Courtney Marsh, USA/Vietnam, 34 minutes
The most hopeful piece of the selection might also be the hardest one to watch. It deals with Vietnamese children who suffer severe physical handicap due to the agent orange used during the Vietnam war. The short focusing on one of them Chau, one of these children who dreams to become an artist agains all odds. Here lies the flaw with this piece, it has two topics and does not deliver on both. The first half deals with the children's life in a dedicated center and the second half abruptly abandons this thread to focus of Chau's artistic endeavor. Both stories are worthy but leave unexplained aspects hanging. The first half allude for example to the fact that the center seems to serve as a kind of human zoo visited by random people with cameras. This phenomenon is not explained, just shown. Later on in Chau's story, we learn that his parents are stealing his disability pension. No explanation is given which seems pretty jarring as Chau is needing cash to find a place.

Le moins désespérant de la série est sans doute aussi le plus difficile à regarder. Il aborde le cas des enfants vietnamiens atteints de malformations sévères dues à l'agent orange utilisé par l'armée américaine pendant la guerre. On s'intéresse au cas de Chau, un de ces adolescents handicapés qui rêve de devenir un artiste peintre malgré ses limitations. C'est là le problème de ce film qui navigue entre deux sujets de manière peu convaincante. La première partie s'occupe des enfants parqués dans un centre spécial pour abruptement abandonner le sujet et uniquement se focaliser sur la carrière artistique de Chau. Les deux histoires méritent d'être explorées, mais sont traitées de manière incomplète. La première montre, par exemple, que le centre est visité par des badauds comme un genre de zoo humain. Aucun commentaire n'est donné sur ce sujet. Plus tard on apprend que les parents de Chau lui volent la pension versée par le gouvernement vietnamien aux jeûnes victimes de l'agent orange. Là encore, aucun commentaire ce qui semble surprenant à la vue des problèmes financiers de Chau.

Claude Lanzmann: Spectres of the Shoah - dir. Adam Benzine, USA, 40 minutes
This interview with Shoah director Claude Lanzmann would function as an amazing extra to a DVD collection of the seminal holocaust documentary from 1985. However, it does not work as a stand alone piece especially for viewers not familiar with Shoah. It might trigger interest to seek out the work, but is not a successful short film. In addition, the last part about Lanzmann's friendship with Simone de Beauvoir and Jean-Paul Sartre feels like aggrandizing name-dropping as it has no real bearing on the making of Shoah.

Cette interview de Claude Lanzmann, le réalisateur de Shoah, ferait un excellent bonus pour une collection DVD du fameux documentaire de 1985 sur l'holocauste. Cependant, il ne fonctionne pas vraiment en tant que documentaire indépendant surtout pour les spectateurs qui ne connaissent pas Shoah. Il est possible que ça crée un intérêt, mais ce n'est pas un court-métrage réussi. De plus, la conclusion sur les liens amicaux entre Lanzmann, Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre semblent vraiment accessoires et sans liens directs avec le sujet principal.

Thursday, February 25, 2016

2016 @ The Movies Take 22 45 Years

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2016 @ The Movies Take 22 "45 Years" Andrew Haigh's latest film is a marvel of understated storytelling. The characters' emotional journey is conveyed through small verbal and non-verbal details. However, rather than demanding a more focused attention on the part of the audience, the performances and directing gradually invite you into a different rhythm. The sound of the slide projector that can be heard during the opening credit sequence is a great example of this. The black background and simple white lettering on the screen shifts your attention to the sound of the projector which foreshadows a key scene in the middle of the film. The subtle variations on Charlotte Rampling's face throughout the film also convey pages of unsaid dialogue. But it is only when the film reaches its conclusion that the true impact of this narrative approach is unveiled as an otherwise unremarkable gesture carries an unexpected power and great sadness. Highly recommended and well deserving of an Oscar accolade. Experienced at Moxie Cinema in theater 2 on February 25 with Anne La Minute Française.


And now quarante cinq
2016 se paie un toile 22ème prise "45 Ans" (Sortie française le 27 Janvier 2016). Ce nouveau film de Andrew Haigh est une merveille de narration subtile et discrète. Le parcours émotionnel des personnages est présenté au travers de petits gestes et mots en apparence anodins. Cependant, au lieu de forcer le spectateur à être plus attentionné, la mis en scène et l'interprétation l'invite graduellement à adopter un rythme différent. Le son du projecteur que l'on peut entendre pendant le générique d'ouverture est un bonne exemple de cela. L'écran noir et son lettrage blanc discret dirige votre attention vers le son du projecteur qui préfigure une scène clé du milieu du film. Les variations subtils sur le visage de Charlotte Rampling tout au long du film traduisent aussi des pages de dialogues jamais prononcées. Mais ce n'est que quand le film se termine que tout l'impact de cette approche est mis à jour quand un geste en temps normal totalement banal revêt une puissance inattendu et une immense tristesse. Á voir et une nomination aux Oscar bien mérité. Vu au Moxie Cinema dans la salle 2 le 25 février avec Anne La Minute Française.
La bande annonce VOSTF:

Sunday, February 21, 2016

2016 @ The Movies Take 21 The Maltese Falcon (1941 & 1931)

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2016 @ The Movies Take 21 "The Maltese Falcon" (1941 & 1931) For the 75th anniversary of the Noir classic, a pristine version was re-released in theaters this week. It is always a privilege to see such a milestone film on the big screen. To think this was John Huston's directorial debut is mind-boggling. October 1941, mere month after another first film called "Citizen Kane" opened, Sam Spade was brought to life by Humphrey Bogart- It's hard to Fathom Events. All the ingredient of noir are there: convoluted plot, moody atmosphere, snappy dialogues and immoral characters. The original poster says "Not Suitable for General Exhibition". It is true that this story includes, lust, adultery, social decadence, murders, homosexual tension, and female incarceration. However, none of these elements are portrayed directly. Under the strict censorship code of the time, it is the realm of allusions, double-entendres and visual metaphors. Camera angles, lighting, a shadow falling at a certain angle convey the scandalous subtext. This is in stark contrast with the direct approach of the first film adaptation of theDashiell Hammett novel released in 1931. The pre censorship code version is unbridled and just tells it like it is. Interestingly both versions are very faithful to the dialogues of the novel, but the delivery makes the difference. When the freedom of the 1931 version is fascinating, the censorship code forced directors to creatively suggest forbidden themes. That is maybe one of the reasons why the 1941 Maltese Falcon has not fallen into oblivion. It is still too bad the 1931 debauched adaptation was not re-released as well for its 85th anniversary. In lieu of a trailer, check out this 2 clips of the opening of each film. Experienced at Regal College Station Stadium 14 in auditorium 3 on February 21 with Terry Wonderly. The 1931 version is visible in full here: http://www.veoh.com/watch/v72305702W9ph9dTy

The Maltese Falcon (1941) / Le Faucon Maltais (1941)


The Maltese Falcon (1931) - banned from US theaters until 1966!
Le Faucon Maltais (1931) - interdit sur les écrans US jusqu'en 1966!


And now du noir de chez noir...
2016 @ se paie une toile 21ème prise "Le Faucon Maltais" (Sortie française le 31 Juillet 1946) Pour les 75 ans du classique du film noir, une copie impeccable est ressortie sur les écrans US cette semaine. C'est hallucinant de penser qu'il s'agit là du premier film de John Huston. En Octobre 1941, à peine un mois après la sortie d'un autre premier film appelé "Citizen Kane", Sam Spade apparaissait sous les traits d'Humphrey Bogart - ça dépasse l'entendement. Tous les ingrédients du film noir sont réunis: intrigue compliquée, atmosphère lourde, dialogues ciselés, et personnages immoraux. L'affiche originale mentionnent "Pour un public averti." C'est vrai que l'histoire comprend de la luxure, de l'adultère, de la décadence social, du meurtre, et une femme derrière les barreaux. Cependant, aucun de ces éléments ne sont traités directement. Sous le strict code de censure de l'époque, tout est allusions, double-sens, et métaphores visuelles. Les angles de caméras, l'éclairage, les ombres portées à un angle précis suggère le sous-texte scandaleux. Cette approche est diamétralement opposée au ton de la première adaptation cinématographique du roman de Dashiell Hammet sortie elle en 1931. Cette version réalisé avant l'avènement du code de censure est débridée et n'y va pas par quatre chemin. Étonnamment, les deux versions sont très fidèles aux dialogues du roman, toute la différence est dans l'interprétation. Bien que le vent de liberté qui domine la version de 1931 soit fascinant, le poids de la censure forçait la créativité des cinéastes pour aborder des sujets interdits de manières détournées. C'est peut-être l'une des raison pour laquelle Le Faucon Maltais de 1941 n'est pas tombé dans l'oubli. Dommage que, tout de même, que l'adaptation débauchée de 1931 ne soit pas aussi ressorties pour ses 85 ans. Pour comparer les deux versions, voyez les deux extraits (ci-dessus) d'une même scène en 1941 & 1931. Vu au Regal College Station Stadium 14 dans la salle 3 le 21 Février avec Terry Wonderly. La version de 1931 est visible intégralement ici: http://www.veoh.com/watch/v72305702W9ph9dTy
La Bande annonce de 1941 un VOSFT:

Saturday, February 20, 2016

2016 @ The Movies Take 20 From Beyond (1986)

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2016 @ The Movies Take 20 From Beyond (1986)
Experienced at Moxie Cinema February 20 in theater 2.


2016 @ se paie un toile 20ème prise From beyond: Aux portes de l'au-delà (1986) 
Vu au Moxie Cinema le 20 Février dans la salle 2.


Tuesday, February 16, 2016

2016 @ The Movies Take 19 Deadpool

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2016 @ The Movies Take 19 "Deadpool" (IMAX) In an effort to replicate the tone of the film, this review will include strong language, humorous sexual deviance, a superfluous cameo, a broken fourth wall and will be produced by an asshat. This is a review for a super-hero film unusually rated R that came out on February 12 2016, so about a week ago. Well, except if you are reading this way after I busted my ass to get it on Facebook in a somewhat timely manner. We are probably talking about the blog version at this point since it is a major pain in the ballsack to look for an older post on a friend's profile on Facebook. Don't even try that shit. In that case, check the fucking date on your most reliable calendar and figure out how long ago was February 12, 2016. Then picture yourself typing in the appropriate date in the blankety–blank that follows: This is a review for a super-hero film unusually rated R that came out on February 12 2016, so about _____________ ago. After wasting 3 minutes of your time with profanity-laden digressions, I will sing the praises of the opening credits of the film with a string of unlikely adjectives. At this point, the reviewer (Yes, I just shifted the fatherhumping point of view, didn't I?) makes a snarky comment about Ryan Reynolds' track record and, quite unexpectedly, extols his performance as a self-deprecating super-powered douchebag. Then will come a pompous reference to the original comic-book figure on which the film's titular character is based and his significance in the history of the medium that Will Eisner quite justly described as "Sequential Art." Frank Zappa's Voodoo Butter Underpants will be then mentioned, not because it is relevant, but to justify the "superfluous cameo and the humorous sexual deviance" disclaimers made 279 words ago. Suddenly, a warm summer breeze swept over Wade Wilson's nude posterior as he was certain to be indoors partaking in a copulatory activity with his favorite stuffed unicorn. A hint of panic made his scrotum quiver. He opened one eye and realized one of the walls of the room had collapsed. A stronger gust of wind blew off his fedora that gently landed on his left butt cheek. Experienced right behind a large man with dubious hygienic practices sporting a Deadpool cap worn backwards on a local large format screen (AMC Springfield 11) 4 days after its original release with Susie & Kurtis still full of Patrick's soup. 


Here lies an almost funny transition to Français - probablement une traduction littérale du tire.
2016 se paie une toile 19ème prise "Deadpool" (IMAX) Dans l'effort de reproduire le ton du film, cette critique comportera des mots vulgaires, des déviances sexuelles humoristiques, un invité surprise superflu, un quatrième mur brisé et sera produite par un trouduc à chapeau. Ceci est la critique d'un film de super-héros curieusement destiné à un public avertis qui est sorti le 10 Février 2016, il y a à peu près une semaine. Enfin, sauf si vous être entrain de lire cette critique super longtemps après que je me soit emmerdé à la poster sur Facebook en temps et en heure. On parle là surement de la version blogue vu que retrouver un ancien poste sur la page Facebook d'un ami c'est comme s'épiler les poils de couille avec un pince à linge. Ça vaut même pas le coup de se faire chier à essayer. Dans ce cas, vérifiez plutôt la date d'aujourd'hui sur un putain de calendrier des postes et calculer le temps écoulé depuis le 10 Février 2016. Ensuite, imaginer que vous remplissez la mention manquante dans la phrase qui suit: Ceci est la critique d'un film de super-héros curieusement destiné à un public avertis qui est sorti le 10 Février 2016, il ya à peu près ______________. Après vous avoir fait perdre 3 minutes avec des digressions regorgeant de vulgarités, Je vais faire l'éloge du générique du film à l'aide un nombre important d'adjectifs bizarres. À ce moment précis, le critique (Oui, je viens juste de changer cette enflure de point de vue.) fera une remarque désobligeante à l'égard de la carrière de Ryan Reynolds, pour, sans qu'on s'y attende, porter aux nues sa splendide interprétation d'un super-connard emprunte d'autodénigrement. Ensuite viendra une référence pompeuse au personnage de comic book qui est à la base du film au titre éponyme. Le tout sera assorti d'ue recontextualisation dans l'histoire du mode d'expression que Will Eisner avait justement baptisé l'Art Séquentiel. On fera ensuite allusion à la "beurrette de slip vaudou" issue de l'œuvre de Frank Zappa. Non pas parce que c'est approprié, mais simplement pour justifier l'annonce de déviances sexuelles humoristiques et d'un invité surprise superflu faites il y a 330 mots.
Soudain, une brise tiède brossa le postérieur dénudé de Wade Wilson alors qu'il était certain d'être dans un lieu clos occupé à copuler avec sa licorne en peluche préférée. Une légère panique lui fît trembloter le scrotum. Il ouvrit un oeil et constata qu'un des murs de la pièce s'était écroulé. Un coup de vent plus prononcé le décoiffa de son borsalino qui atterri doucement sur sa fesse gauche. Vu juste derrière un gros monsieur à l'hygiène douteuse qui briguait une casquette Deadpool porté à l'envers sur écran large 4 jours après sa sortie accompagné par Susie & Kurtis repus par la soupe de Patrick.
La bande annonce en VF! 

Saturday, February 13, 2016

2016 @ The Movies Take 18 Where to invade next

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2016 @ The Movies Take 18 "Where to Invade Next" Very Often the weakest part of a Michael Moore documentary is the omnipresence of Michael Moore. While I do not doubt the sincerity of his engagement, his loud on-screen persona can obscure the purpose of his work. The first strength of "Where to invade next" is to better balance his trademark humor and presence and the importance of the message. My other worry, after seeing the trailer, was the Euro-paradise syndrome that went a bit overboard in "Sicko" (2007) - disregarding pitfalls and problems that plague the French healthcare system, for instance. This time the approach is more balanced and cleverly avoids straight American self-loathing to offer a more positive outlook to its local audience. Anyway, arrogant self-loathing is France's national sport, you guys have Baseball already. Michael Moore shows that solutions are already here, America - it is time to invade America. That's maybe why the film doesn't even have a French release date. Catch it and bring your right-wing conservative friends along - the Norwegian Maximum Security Correctional Officer musical number is meant for a general audience, no doubt. Experienced at Moxie Cinema on February 13 in theater 2 with Susie & Kurtis Moore.


And now les envahisseurs:

2016 @ se paie une toile 18ème prise "Where to invade next" (Quel pays envahir maintenant - pas de sortie française annoncée) Souvent le point faible des documentaires de Michael Moore c'est l'omniprésence de Michael Moore. Bien que je ne doute pas de la sincérité avec laquelle il mène son combat, son personnage grande gueule peut porter atteinte à son message. Le premier bon point de "Where to invade next" est de mieux gérer son humour habituel et l'importance des idées en jeu. Mon autre réticence après avoir vu la bande annonce, c'est le côté "paradis européen" qui allait un peu trop loin dans "Sicko" - la façon limite de complètement passer à la trappe les nombreux problèmes du système de santé français, par exemple. Cette fois-ci, l'approche est plus nuancée et évite habilement une haine de soi américaine et présente des horizons plus positives à son public local. De tout façon, la haine de soi teintée d'arrogance c'est le sport national français, les ricains eux ont le baseball. Michael Moore montre que les solutions sont déjà là, chère Amérique - il est temps d'envahir l'Amérique. C'est peut-être pour cette raison que le film n'a toujours pas de date de sortie française. À ne pas manquer et emmenez tous vos amis d'extrême droite - le clip musical des gardiens de prison norvégiens est vraiment tout public. Vu au Moxie Cinema le 13 février dans la salle 2 avec Susie & Kurtis Moore. 

Saturday, February 6, 2016

2016 @ The Movies Take 17 2016 Oscar Nominated Short Films Animation

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2016 @ The Movies Take 17 2016 Oscar Nominated Short Films Animation
The 2016 crop offers a very solid selection that embraces a great diversity. The 2 stand out works in terms of visual creativity and full-fledged storytelling are World of Tomorrow and We Can’t Live Without Cosmos.
Experienced Moxie Cinema on February 6 in theater 2 with Susie Animated & Kurtis Cartoony.
2016 se paie un toile 17ème prise Court-métrages d'animation nominés aux Oscars
Le cru 2016 offre une très bonne sélection qui brille par sa diversité. Les deux œuvres qui sont les plus abouties sur le plan visuel et narratif sont World of Tomorrow et We Can’t Live Without Cosmos.

Vu au Moxie Cinema le 6 février dans la salle 2 avec Susie Animated & Kurtis Cartoony.
Sanjay's Super Team (Sanjay Patel and Nicole Grindle) - 7 minutes/USA/English
The Pixar entry, that has no chance since "Inside Out" will take the gold already, is not their strongest effort from a visual standpoint - remember the amazing & Oscar shunned "The Blue Umbrella?" However, the short elegantly explores generational religious transmission which is new territory for Pixar. There is also an autobiographical ring to it that is welcome for a corporate production.
Le court de Pixar, qui a peu de chance de gagné comme "Vice Versa" est le favoris pour la statuette, n'est pas leur meilleur sur le plan purement visuel - souvenez vous du superbe "The Blue Umbrella" étonnamment ignoré par les Oscars en 2013. Cependant, il explore avec élégance le thème de la transmission du rituel religieux d'une génération à l'autre. C'est un nouveau sujet pour Pixar. Il ya aussi une dimension autobiographique qui est bienvenue pour une production de grand studio.



World of Tomorrow (Don Hertzfeldt) - 17 minutes/USA/English
This short was also in the Sundance selection (See 2016 @ The Movies Take 6 Sundance Short Films 2015). It is still a very strong entry after a second viewing. The contrast between the cute innocence of young Emily and the deadpan depressive delivery of her future adult clone creates a fascinating blend of futurist humor and odd sadness. A must-see ($3.99 on Vimeo)!
ce court métrage était aussi dans la sélection de Sundance 2015 (Voir 2016 se paie une toile 6ème prise Courts-Métrages primés au festival de Sundance 2015). Il tient très bien un deuxième visionnage. Le contraste entre l'innocence toute mignonne de la jeune Emily et la diction pince-sans-rire dépressive de son clone venu du futur créent un fascinant cocktail d'humour futuriste et d'étrange tristesse. À voir d'urgence!



Bear Story (Gabriel Osorio and Pato Escala) - 11 minutes/CHILE
Thematically, it is a striking metaphor of the government-sanctioned abductions under various totalitarian regimes in South America. Unfortunately, the first half has weaker CGI animation. Once we are inside the leading bear's mechanical memory machine, the animation picks up and is quite inventive. Still a worthy entry for the story alone.
D'un point de vue thématique, c'est une métaphore saisissante des disparitions sous nombre de régimes totalitaires en Amérique du sud. Malheureusement, l'animation 3D de la première moitié pèche un peu. Un fois que l'on entre dans la machine à souvenir mécanique de l'ours principal, l'animation passe mieux et devient plus inventive. Ça reste tout de même très bon ne serait-ce que pour l'histoire.


We Can’t Live Without Cosmos (Konstantin Bronzit) - 16 minutes/RUSSIA
A perfect match of 2D aesthetic and visual humor for a subtle bromance in space-faring Russia. The sense of rhythm and the simple yet effective visual gags are second to none in the selection. A must see!
L'accord parfait entre l'esthétique 2D et l'humour visuel pour une romance masculine à l'heure de la conquête spatiale russe. Le sens du rythme et la simplicité efficace des gags visuels sont sans égal dans cette sélection. À voir d'urgence!


Prologue (Richard Williams and Imogen Sutton) - 6 minutes/UK
This marvel of traditional hand-drawn animation is another example of the form exploring adult themes as Charlie Kaufman does with "Anomalisa". Here we have a compact meditation on warfare violence and its impact on children. Crazy to think this is the prologue of a longer feature-length piece, hats off!
Cette merveille d'animation traditionnelle dessinée à la main est un autre example d'animation destinée à un public adulte comme "Anomalisa" de Charlie Kaufman. Ce court est une méditation compacte sur la violence guerrière et son impact sur les enfants. C'est fou de penser qu'il s'agit là du prologue pour un long métrage, chapeau bas!
Highly Commended/Mentions Spéciales:
If I Was God CANADA
The Short Story of a Fox and a Mouse FRANCE
The Loneliest Spotlight USA
Catch It FRANCE




2016 @ The Movies Take 16 2016 Oscar Nominated Short Films Live Action

Movie review originally published on Facebook - YEAR 3 - COMPLETE LISTING
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 3ème ANNEE: - LISTE COMPLÈTE



2016 @ The Movies Take 16 2016 Oscar Nominated Short Films Live Action. 5 live action shorts are competing for the gold. Not the strongest selection on record, but a stutterer saves the day. Snap Judgement #1425 Self-important Frenchman. Movie-buffoon disguised as weak online film scholar. Believes he excels in the art of rude scathing critique.
Experienced at Moxie Cinema on February 6 in theater 2 with Susie &Kurtis Shorts.
2016 se paie un toile 16ème prise Court-métrages de fiction nominés aux Oscars. 5 courts sont en lisse pour la statuette doré. Pas la meilleur sélection à ce jour, mais un bègue sauve la donne. 
Vu au Moxie Cinema le 6 février dans la salle 2 avec Susie & Kurtis Shorts


Ave Maria (Basil Khalil)
- 15 minutes/USA/Arabic, English, Hebrew
A clever religious comedy in which a Jewish family collides (literally) with convent of silent nuns in the West Bank. The looming absence of Arabs/Muslims in the piece feels too cautious rather than a "Waiting for Godot" twist.
Une comédie sur fond religieux bien vue dans laquelle une famille juive entre en collision (littéralement) avec un couvent de nonnes qui ont fait voeu de silence en Cisjordanie. L'absence pesante d'arabes/musulmans dans l'histoire penche plutôt vers le manque d'audace que l'effet voulu à la "En attendant Godot."




Shok (Jamie Donoughue)
- 21 minutes/UK/Albanian, Serbian
A powerful look at the Kosovo genocide through the eyes of a child. My only qualm is that it seems purposefully designed as an Oscar bait. There is a great chance the man of gold will bite.
Un court efficace sur le génocide du Kosovo à travers le regard d'un enfant. Ma seule hésitation c'est que ça sente le formatage pour aller à la pêche aux Oscars. Il est fort possible que l'homme doré morde à l'hameçon.

Everything Will Be Okay (Patrick Vollrath)
- 30 minutes/GERMANY/German
A cinéma vérité look at a divorced father attempting to abduct his own young daughter. I like how the focus is the father's hesitation and trepidation about his own plan, but it could have been achieved in less than 30 minutes.
Une approche cinéma vérité pour la banale histoire d'un divorcé essayant d'enlever sa propre fille. J'aime que toute l'attention soit portée sur l'hésitation et la nervosité du père, mais cela aurait pu se faire en moins de 30 minutes.


Stutterer (Benjamin Cleary)
- 12 minutes/UK/English
A young man with a speech impediment goes on a first face-to-face date with a text-message only girlfriend unaware of his limitation. This is my favorite of the lot. In under 15 minutes, the director manages to find creative ways to translate the protagonist's dread to communicate orally. A most excellent use of the format explore disability empathically, but not sappily. Plus, it concludes at the perfect moment. In other words, it knows to leave the room before the conversation becomes redundant which is quite a feat for a stutterer.
Un jeune homme avec un problème d'élocution rencontre pour la première fois une copine qu'il fréquente uniquement par texto. Mon court favori de la sélection. En moins de 15 minutes, le réalisateurs aligne les trouvailles pour traduire l'angoisse de son protagoniste face à la communication verbale. Une excellente exploitation du format court pour parler du handicape avec empathie, mais sans tomber dans la guimauve. En plus, il se conclut au parfait moment. En d'autres termes, il sait quitter la pièce avant que la conversation ne se répète, pas mal pour un bègue.



Day One (Henry Hughes)
- 25 minutes/USA/English, Dari
Yet another Afghan war narrative based on true events. As a piece of fiction, it feels overly manipulative and inauthentic. After watching it, we learn that wars create extremely difficult situations for all involved - is this news? True events are probably better covered by skilled documentarians than uninspired filmmakers.
Encore un épisode de la guerre en Afghanistan basé sur des faits réels. En tant que court de fiction, ça sonne faux et manipulateur. Au final, on apprend que les guerres créent des situations extrêmement difficiles pour les gens impliqués - nous voilà bien avancé. Les faits réels sont mieux laissés aux mains des pros du documentaires que celles de réalisateurs peu inspirés.