Saturday, January 9, 2016

2016 @ The Movies Take 5 The Revenant

Movie review originally published on Facebook - YEAR 3
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 3ème ANNEE:


2016 @ The Movies Take 5 "The Revenant" Alejandro González Iñárritu's latest opus is not as groundbreaking as "Birdman" but is still a very impressive piece of filmmaking. You can actually feel a fluidity and dynamism in the shots inherited from the constraints of the single-take "Birdman." This time, though, the action is not confined to tight backstage dressing rooms, but attempts to capture the amoral spectacle of the wild. It is ironic that Leonardo DiCaprio's best shot at an Oscar in years is for a performance that is primarily physical rather than dramatic. As it has been discussed ad nauseam Dicaprio's character, Hugh Glass, suffers a brutal bear attack. However, I feel that most commentators overlook the sow's motivation which, to me, informs the rest of the piece: she is protecting her cubs. This natural instinct is what fuels the main plots of the piece: Hugh Glass's revenge path for his son beyond the grave and the Arikara Chief looking for his daughter abducted by trappers. Both are responding to a natural imperative to preserve the young. The key difference is that Glass's imperative is a dark nightmare of death and destruction where all hope is gone. Rather than an extreme, and often very improbable, survival revenge story, the film works better through the prism of magic realism. As the title indicates, this is a ghost story. A wandering spirit cheating the laws of nature by trying to be reborn multiple times (from his grave, from a riverbed, from a cave, from the carcass of a dead horse, from the hallucinogenic warmth of a sweat lodge) to exact his revenge. *Spoiler* Only when he accepts to put his "revenge is in the hands of the creator" and accept his place in nature will his ordeal stop. Beyond good and evil, "we are all savages." Experienced at Regal College Station Stadium 14 on January 9 in Auditorium 14 with Susie Glass & Kurtis Fitzgerald.



And now on y revient:
2016 se paie une toile 5ème prise "The Revenant" (Sortie française le 24 Février 2016) Le dernier opus d' Alejandro González Iñárritu n'est pas aussi novateur que "Birdman," mais la mise en scène reste impressionante. On peut clairement sentir une fluidité et un dynamisme qui trouve sa source dans les longues prises de "Birdman." Néanmoins, cette fois-ci l'action ne se limite pas à des coulisses aux loges étriquées, mais tente de saisir le spectacle amoral de la nature sauvage. L'ironie du sort veut que quand les pronostiques des Oscars souris enfin à Leonardo Dicaprio cela soit pour une performance plus physique que dramatique. On a commenté à plus soif la scène où Hugh Glass, le personnage interprété par Dicaprio, est violemment attaqué par une ourse. Cependant, il me semble que la plupart des commentateurs ne considèrent pas la motivation de l'animal qui, à mon avis, illumine la thématique du reste du film: elle protège ses petits. Cet instinct naturel est le point de départ des deux intrigues principales du film. Hugh Glass ne songeant qu'a venger son fils et le Chef des Arikaras à la recherche de sa fille enlevée par des trappeurs. Tous deux répondent à un impératif naturel de protection de leur progéniture. La différence centrale est que l'impératif qui anime Glass est un cauchemar de mort et de destruction où tout espoir a disparu. Plutôt que de voir ce film comme une épreuve de survie extreme, souvent très improbable, il fonctionne mieux à l'aune du réalisme magique. Comme le titre l'indique, c'est un histoire de fantôme. Un esprit errant déjoue les lois de la Nature en essayant de renaître à maintes reprises (de sa tombe, du lit d'une rivière, d'une grotte, de la carcasse d'un cheval mort, de la chaleur hallucinogène d'une tente à sudation) pour mener à bien sa vengeance. *Spoiler* Seulement quand il acceptera de remettre sa "vengeance entre les mains du créateur" et acceptera sa place au sein de la nature, il connaîtra la paix. Par delà le bien et le mal, "on est tous des sauvages." Vu au Regal College Station Stadium 14 le 9 Janvier dans la salle 14 avec Susie Glass & Kurtis Fitzgerald.
La bande annonce VOSTF: 

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