Movie review originally published on Facebook - YEAR 3
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 3ème ANNEE:
And now La Jeunesse:
2016 @ The Movies Take 10 Youth - La Giovinezza (Sortie française le 9 septembre 2015) Le dernier film de Paolo Sorentino est un plongeon dans les multiples sens du mot "COMPOSITION." Le dialogue entre fond et forme qui anime le cinéma de Sorrentino atteint ici un niveau supérieur. Chaque plan et séquence montre une parfaite maîtrise du cadre rarement vu sur toute la durée d'un long métrage. La précision du placement et du mouvement de chaque élément visuel est comparable a celui d'un 小津安二郎 Yasujirō Ozu ou 黒澤 明 Akira Kurosawa. De plus, la beauté de chaque prise est parfaitement mariée à une bande son brillamment éclectique. Cette conversation entre la musique et l'image fait échos aux deux protagonistes vieillissants parfaitement incarnés par Michael Caine et Harvey Keitel. L'un est un compositeur, l'autre un cinéaste. Micky Boyd (Keitel) s'accroche à son art en travaillent sur un scénario voué à l'échec quand Fred Ballinger (Caine) est un musicien à la retraite hanté par une composition que le monde se refuse à oublier: Ce "Simple Song" qui lui a apporté la gloire et est maintenant un fardeau. Le ton du film oscille constamment entre la poésie pure, la comédie absurde et une profonde tristesse en pleine déCOMPOSITION. En cela il s'inscrit dans la lignée de l'âge d'or du cinéma italien de Frederico Fellini, Dino Risi, ou Ettore Scola récemment disparu. Quand la nomination aux Oscars pour meilleure chanson est compréhensible, c'est une honte qu'il ne soit pas dans la liste des 10 meilleurs films ou tout au moins dans la liste des 5 meilleurs films étrangers. Vu au Moxie Cinema le 23 Janvier dans la salle 2 avec Gerry & Neal.
La bande annonce en VOSTF:
La bande annonce en VOSTF:
No comments:
Post a Comment