Saturday, January 23, 2016

2016 @ The Movies Take 10 Youth - La Giovinezza

Movie review originally published on Facebook - YEAR 3
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 3ème ANNEE:


2016 @ The Movies Take 10 "Youth - La GiovinezzaPaolo Sorrentino's latest piece dives into the multiple meanings of the word "COMPOSITION." The dialogue between form and content that animates Sorentino's cinema reaches here a new high. Each frame and sequence is a masterpiece of visual composition rarely seen sustained that way throughout a feature film. The precision in the position and movements of each visual element is on par with 小津安二郎 Yasujiro Ozu or 黒澤 明 Akira Kurosawa's sense of framing. In addition, the beauty of each shot is perfectly married with a brilliantly eclectic soundtrack. This conversation between music and picture is mirrored in the two aging protagonists perfectly brought to life by Michael Caine & Harvey Keitel. One is a composer, the other a filmmaker. Keitel's Micky Boyle is holding onto his art form lost in a new script doomed to fail while Caine's Fred Ballinger is a retired musician haunted by a composition that the world will not forget: This "Simple Song" that brought him fame and is now his curse. The tone of the film constantly oscillates between pure poetry, absurd comedy and profound sadness heading towards deCOMPOSITION. In that it forms a perfect lineage with the golden age of Italian cinema channeling Frederico FelliniDino Risi or the recently departed Ettore Scola. When the Oscar nomination for best song now makes sense, it is still a shame that it did not make the Best Film list or at least the Best Foreign Film selection. Experienced at Moxie Cinema on January 23 in theater 2 with Gerry & Neal



And now La Jeunesse:
2016 @ The Movies Take 10 Youth - La Giovinezza (Sortie française le 9 septembre 2015) Le dernier film de Paolo Sorentino est un plongeon dans les multiples sens du mot "COMPOSITION." Le dialogue entre fond et forme qui anime le cinéma de Sorrentino atteint ici un niveau supérieur. Chaque plan et séquence montre une parfaite maîtrise du cadre rarement vu sur toute la durée d'un long métrage. La précision du placement et du mouvement de chaque élément visuel est comparable a celui d'un 小津安二郎 Yasujirō Ozu ou 黒澤 明 Akira Kurosawa. De plus, la beauté de chaque prise est parfaitement mariée à une bande son brillamment éclectique. Cette conversation entre la musique et l'image fait échos aux deux protagonistes vieillissants parfaitement incarnés par Michael Caine et Harvey Keitel. L'un est un compositeur, l'autre un cinéaste. Micky Boyd (Keitel) s'accroche à son art en travaillent sur un scénario voué à l'échec quand Fred Ballinger (Caine) est un musicien à la retraite hanté par une composition que le monde se refuse à oublier: Ce "Simple Song" qui lui a apporté la gloire et est maintenant un fardeau. Le ton du film oscille constamment entre la poésie pure, la comédie absurde et une profonde tristesse en pleine déCOMPOSITION. En cela il s'inscrit dans la lignée de l'âge d'or du cinéma italien de Frederico Fellini, Dino Risi, ou Ettore Scola récemment disparu. Quand la nomination aux Oscars pour meilleure chanson est compréhensible, c'est une honte qu'il ne soit pas dans la liste des 10 meilleurs films ou tout au moins dans la liste des 5 meilleurs films étrangers. Vu au Moxie Cinema le 23 Janvier dans la salle 2 avec Gerry & Neal.
La bande annonce en VOSTF:

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