Tuesday, January 26, 2016

2016 @ The Movies Take 13 Room

Movie review originally published on Facebook - YEAR 3 - COMPLETE LISTING
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 3ème ANNEE: - LISTE COMPLÈTE



2016 @ The Movies Take 13 "Room" I had high hopes for this new film by Lenny Abrahamson. "Frank" (2014) established that he is well-suited to depict a state of mental crisis in a subtle and engaging manner. When "Room" 's focus on the mother/child relationship at the expense of a more procedural approach overexploited by crime dramas is a welcome choice, the exploration of their inner world colliding with the outside is too timid. It quickly becomes too factual and does not visually translate the experience of the protagonists. Brie Larson and young Jacob Tremblay deliver a great performance, but seem ready for more opportunities that what they are given. Another aspect that brought down key scenes to the level of a Lifetime TV special is a very heavy-handed score that charts emotional responses instead of accompanying them. Maybe having the author of the novel, Emma Donoghue, write the script of the film limited directorial creativity, or maybe I was expecting way too much. Experienced at Wehrenberg Campbell 16 Cine the on January 26 in Auditorium 13 with Susie & Kurtis Newsome.



And now la chambre
2016 se paie une toile 13ème prise "Room : Le Monde de Jack" (Sortie française le 9 mars 2016) J'attendais beaucoup du nouveau film de Lenny Abrahamson. Avec "Frank" (2014), il a montré un talent pour dépeindre les troublent mentaux de manière subtile et intéressante. Quand il semble bienvenue que "Room" focalise sur la relation mère/fils au lieu de l'approche polar rabattue dans maintes séries policières, l'exploration de leur monde intérieur confronté à la réalité extérieure est trop timide. C'est la devient trop rapidement un genre de reportage factuelle qui ne traduit pas visuellement l'experience des protagonistes. Brie Larson et Jacob Tremblay sont très convaincants, mais semblent limités dans leur élan. Un autre aspect qui ramène nombre de scènes clefs un niveau d'un téléfilm à deux sous est une bande originale lourdingue qui dicte des réactions émotionnelles au lieu de les accompagner. Peut-être que la présence de la romancière, Emma Donoghue, à l'écriture du scénario a cette-fois limité la créativité de la mise en scène, ou j'avais mis la barre trop haut. Vu au Wehrenberg Campbell 16 Cine le 26 Janvier dans la salle 13 avec Susie & Kurtis Newsome.
La bande annonce en VF:

Monday, January 25, 2016

2016 @ The Movies Take 12 Carol (2nd Viewing)

Movie review originally published on Facebook - YEAR 3
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 3ème ANNEE:


2016 @ The Movies Take 12 Carol (2nd Viewing)
Experienced at the Moxie Cinema on January 25 in theater 2.

2016 @ se paie une toile 12ème prise Carol (2ème visionnage) 
Vu au Moxie Cinema le 25 Janvier dans la salle 2. 
Critique originale: 

Saturday, January 23, 2016

2016 @ The Movies Take 11 Django (1966)

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Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 3ème ANNEE:


2016 @ The Movies Take 11 Django (1966) 
Experienced at Moxie Cinema January 23 in theater 2.


2016 @ se paie un toile 11ème prise Django (1966) 
Vu au Moxie Cinema le 23 Janvier dans la salle 2.

2016 @ The Movies Take 10 Youth - La Giovinezza

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Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 3ème ANNEE:


2016 @ The Movies Take 10 "Youth - La GiovinezzaPaolo Sorrentino's latest piece dives into the multiple meanings of the word "COMPOSITION." The dialogue between form and content that animates Sorentino's cinema reaches here a new high. Each frame and sequence is a masterpiece of visual composition rarely seen sustained that way throughout a feature film. The precision in the position and movements of each visual element is on par with 小津安二郎 Yasujiro Ozu or 黒澤 明 Akira Kurosawa's sense of framing. In addition, the beauty of each shot is perfectly married with a brilliantly eclectic soundtrack. This conversation between music and picture is mirrored in the two aging protagonists perfectly brought to life by Michael Caine & Harvey Keitel. One is a composer, the other a filmmaker. Keitel's Micky Boyle is holding onto his art form lost in a new script doomed to fail while Caine's Fred Ballinger is a retired musician haunted by a composition that the world will not forget: This "Simple Song" that brought him fame and is now his curse. The tone of the film constantly oscillates between pure poetry, absurd comedy and profound sadness heading towards deCOMPOSITION. In that it forms a perfect lineage with the golden age of Italian cinema channeling Frederico FelliniDino Risi or the recently departed Ettore Scola. When the Oscar nomination for best song now makes sense, it is still a shame that it did not make the Best Film list or at least the Best Foreign Film selection. Experienced at Moxie Cinema on January 23 in theater 2 with Gerry & Neal



And now La Jeunesse:
2016 @ The Movies Take 10 Youth - La Giovinezza (Sortie française le 9 septembre 2015) Le dernier film de Paolo Sorentino est un plongeon dans les multiples sens du mot "COMPOSITION." Le dialogue entre fond et forme qui anime le cinéma de Sorrentino atteint ici un niveau supérieur. Chaque plan et séquence montre une parfaite maîtrise du cadre rarement vu sur toute la durée d'un long métrage. La précision du placement et du mouvement de chaque élément visuel est comparable a celui d'un 小津安二郎 Yasujirō Ozu ou 黒澤 明 Akira Kurosawa. De plus, la beauté de chaque prise est parfaitement mariée à une bande son brillamment éclectique. Cette conversation entre la musique et l'image fait échos aux deux protagonistes vieillissants parfaitement incarnés par Michael Caine et Harvey Keitel. L'un est un compositeur, l'autre un cinéaste. Micky Boyd (Keitel) s'accroche à son art en travaillent sur un scénario voué à l'échec quand Fred Ballinger (Caine) est un musicien à la retraite hanté par une composition que le monde se refuse à oublier: Ce "Simple Song" qui lui a apporté la gloire et est maintenant un fardeau. Le ton du film oscille constamment entre la poésie pure, la comédie absurde et une profonde tristesse en pleine déCOMPOSITION. En cela il s'inscrit dans la lignée de l'âge d'or du cinéma italien de Frederico Fellini, Dino Risi, ou Ettore Scola récemment disparu. Quand la nomination aux Oscars pour meilleure chanson est compréhensible, c'est une honte qu'il ne soit pas dans la liste des 10 meilleurs films ou tout au moins dans la liste des 5 meilleurs films étrangers. Vu au Moxie Cinema le 23 Janvier dans la salle 2 avec Gerry & Neal.
La bande annonce en VOSTF:

Wednesday, January 20, 2016

2016 @ The Movies Take 9 Butch Cassidy and The Sundance Kid (1969)

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2016 @ The Movies Take 9 "Butch Cassidy & Sundance Kid (October 24 1969) Just 2 years after the release of Arthur Penn's "Bonnie & Clyde" that paved the way for the New Hollywood, comes this "funnihilistic" western with a similar premise: a pair (and sometimes a trio) of unapologetic outlaws who take their vocation to its última conclusión. The film has a bold energy that stands the test of time. It is, of course, due to the newly introduced Newman/Redford chemistry, but also some of the unconventional choices that characterize the cinema of that era. The focus on the main leads' shortcomings and failures as bank robbers rather than pursuing the safer Robin Hood motif gives more depth to the comedic element. The film goes as far as skipping over a passage of relative success in New York City by presenting it as a montage of vintage still pictures. I also loved how the number one obstacle to their bank robbing spree in Bolivia is the Spanish language. The lesson of Spanish for bank robbers is priceless. Moreover, to emphasize the protagonists' linguistic challenge, all scenes with Bolivians discussing "Los Bandidos Yanquis" are in Spanish and not even subtitled. Of course, there is no shortage of beautiful landscape shots that make it a true treat on the big screen - especially this pristine HD presentation. Experienced at Regal College Station Stadium 14 as part of the Fathom Events on January 20 in theater 3. 



And now le ouesterne
2016 se paie un toile 9ème prise Butch Cassidy et le Kid (Sortie française le 6 Février 1970) Tout juste 2 ans après le "Bonnie & Clyde" d'Arthur Penn qui donna le la du Nouvel Hollywood, sortait ce western comico-nihiliste avec une accroche similaire: un duo (et quelques fois un trio) de hors la lois sans états d'âme qui poussent leur vocation jusqu' à la última conclusión. Le film est doté d'une énergie sans retenue qui n'a pas pris une ride. C'est dû au nouveau tandem Newman/Redford, mais aussi au choix surprenants qui caractérisent le cinéma de l'époque. On s'intéresse plus aux échecs et défauts des protagonistes braqueurs de banques qu'à un côté Robin des Bois plus attendu. Ce qui donne aux moments comiques plus de profondeurs. Le film à même l'audace de passer rapidement sur une période de succès relatif à New York en la présentant sous la forme d'un photo montage en ton sépia. J'ai aussi beaucoup aimé que le premier obstacle au pillage de banque en Bolivie soit la langue espagnole. La leçon de d'espagnol pour braquage de banque est superbe. Comme pour appuyer le défi linguistique des protagonistes, toutes les scènes de boliviens parlant de "Los Bandidos Yanquis" sont en espagnole et non sous-titrées. Bien sûr il y aussi nombre de paysages magnifiques qui appellent un visionnage en salle - surtout avec cette superbe nouvelle copie HD. Vu au Regal College Station Stadium 14 le 20 Janvier dans la salle 3.
Une scène en bonne vieille VF d'époque: 

Saturday, January 16, 2016

2016 @ The Movies Take 8 Labyrinth (1986)

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2016 @ The Movies Take 8 "Labyrinth" (1986) Don't get me wrong. I totally applaud the Moxie Cinema for celebrating David Bowie with a special screening. That said, I understand now why I had semi-consciously avoided seeing "Labyrinth" since 1986. I remember being mesmerized by Jim Henson's "Dark Crystal" when it came out in France in 1983. Therefore, when "Labyrinth" was first advertised 3 years later, I rejoiced. However, a year before I had been given my first yearly subscription to the French edition of "Première" magazine. By then, I had already succumbed to the pleasure of reading scathing reviews (in French, no less!). My initial puppet-induced proclivity to see "Labyrinth" was irreversibly lost in a maze of scorn, ridicule and well-crafted sarcasm. It took me 29 years and the passing of its lead actor to find my way out. I will spare you my own scorn, ridicule and well-crafted sarcasm out of respect for the deceased and because I really enjoyed 1 minute of puppeteering genius: helping hands down the well.
Experienced at Moxie Cinema January 16 in theater 2 with the Man Who Fell to Earth...



Nevertheless, I will choose to remember Mr. Bowie LOST on a HIGHWAY rather than in a labyrinth: 



And now dans le dédale:

2016 se paie une toile 8ème prise "Labyrinthe" (Sortie française le 3 Décembre 1986) Qu'on ne s'y trompe pas, j'applaudis le Moxie Cinema de célébrer la carrière de David Bowie avec une séance spéciale. Cela dit, je comprends maintenant pourquoi j'avais plus ou moins consciemment évité de voir "Labyrinthe" depuis 1986. Je me souviens avoir été enchanté par "Dark Crystal" de Jim Henson quand il est sorti par chez nous en 1983. Donc quand "Labyrinthe" a été annoncé trois ans plus tard, je me réjouissais d'avance. Cependant, un an plus tôt, on m'avait offert mon premier abonnement au magazine "Première." En 1986, j'avais déjà succombé au plaisir de lire des critiques impitoyables. Ma propension initiale à voir "Labyrinthe" guidée un penchant pour la marionette fut irrémédiablement perdue dans un dédale de ridicule, dédain et sarcasmes savamment formulés. Il aura fallu 29 ans et le décès de son acteur principal pour que j'en trouve la sortie. Je vous épargnerai mon propre ridicule, dédain et sarcasmes savamment formulés par respect pour le défunt et par ce que j'ai vraiment aimé la minute géniale de descente dans le puits.
Vu au Moxie Cinema le 16 Janvier dans la salle 2 avec L'homme qui venait d'ailleurs...




Néanmoins, Je choisis de me souvenir de M. Bowie perdu sur un autoroute plutôt que dans un labyrinthe:





Friday, January 15, 2016

2016 @ The Movies Take 7 Brooklyn

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2016 @ The Movies Take 7 "Brooklyn" After seeing the trailer, I was dreading an extremely melodramatic and sappy 1950's version of "The Immigrant" (2013). Luckily, the cheesy romance angle is not the main focus of the film. The story is much more about the traditional stages of culture shock from initial alienation to integration. What is less usual is a plot taking us full circle and exploring the impact of returning to the homeland. Indeed, the second half of the film explores reversed culture-shock in an interesting way. Much of the film's successful parts rest on Saoirse Ronan's performance. Her character has an unexpected and refreshing spunk. However, the piece is way too lavish to give credibility to the turmoil experienced by its protagonist. Ireland, Brooklyn and even the transatlantic crossing have a postcard brightness to them that does not work. Ireland is such a gorgeous green paradise, why did she ever leave it? Brooklyn, that I was expecting as another character in the story, seems an after-thought, a clichéd row of brownstones with no soul. Still watchable, but doesn't belong in the 10 best of the year. Experienced at Moxie Cinema on January 15 in theater 2 with Tatiana Lacey.



And now Brouqueline:
2016 se paie une toile 7ème prise Brooklyn (Sortie française le 9 Mars 2016) La bande annonce semblait promettre un version mélo sirupeux de "The Immigrant" (2013). Heureusement, le côté poisseux à l'eau de rose n'est pas le propos du film. L'intrigue s'intéresse plus aux différentes étapes d'acclimatation à une nouvelle culture des débuts aliénants à l'intégration. Ce qui est un peu moins habituel et intéressant c'est d'étendre l'exploration au retour au pays avec les difficultés que pose la ré-intégration choisie ou subie. Le meilleur du film repose sur l'interprétation de Saoirse Ronan. Son personnage a une force et audace plaisamment inattendues. Malgré tout, l'ensemble est visuellement trop clinquant pour donner de la crédibilité au difficultés traversées par son protagoniste. L'Irlande, Brooklyn et même la traversé de l'Atlantique ont un côté trop carte postale qui ne fonctionne pas. L'Irlande est un tel paradis verdoyant qu'on se demande pourquoi elle l'a quitté. Brooklyn, dont j'attendais un rôle central dans l'histoire, semble laissé en arrière plan, une rangée de maisons identiques sans âme vue et revue. C'est regardable, mais cela ne mérite pas sa place dans les 10 meilleurs films de l'année. Vu au Moxie Cinema le 15 Janvier dans la salle 2 avec Tatiana Lacey.
la bande annonce en VF qui pue:

Monday, January 11, 2016

2016 @ The Movies Take 6 Sundance Short Films 2015

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2016 @ The Movies Take 6 "Sundance Short Films 2015" Short film collections can be hit or miss and are almost impossible to look at as a cohesive whole. However, the brand new canvas that opens up every 15 minutes or so is what makes the viewing experience exciting. When the Oscar shorts are segregated according to modalities and genres (live-action fiction, animated fiction, documentary), the Sundance shorts are formally diverse, eclectic and envelope-pushing in terms subject matter, tone and aesthetic. This year's selection knows no shortage of ideas and surprises.

2016 se paie une toile 6ème prise "Courts-Métrages primés au festival de Sundance 2015" Les collections de courts peuvent être mi-figues, mi-raisins et impossibles à envisager comme un tout cohérent. Cependant, ce nouveau monde qui s'ouvre à nos yeux toutes les 15 minutes c'est tout l'attrait de ce genre de compilation. Les courts présentés au Oscars sont séparés par genres et modalités (fiction en prise de vue réelle, fiction animée, docu). Par contraste, la selection de Sundance mélange les genres et styles dans un joyeux éclectisme qui n'hésite pas à pousser le bouchon. Le cru de cette année n'a pas dérogé à la règle.  


SMILF
Written and directed by Frankie Shaw. USA, 9 minutes.
The opening live action fiction piece (sorry no trailer) is a full-frontal exploration of motherhood and sexuality (on the same bed) and manages to be both hilarious and incredibly sad. Now you must feel even more disappointed that I could not locate a trailer... It is at this very moment  during the projection that I told Susie "and now it gets really weird"... that was an understatement.

le premier court métrage en prise de vue réelle (désolé pas de bande annonce) est un exploration sans feuille de vigne de la maternité et sexualité (sur un même lit) qui parvient à être à la fois à être hilarant et d'une grande tristesse. Vous devez maintenant être encore plus déçu que je n'ai pas trouvé de bande annonce... 



















Object 
Written and directed by Paulina Skibinska. Poland, 15 minutes.
This non-fiction piece finds visual poetry, claustrophobic soundscapes, and sympathy in the depth of a frozen lake in Poland. This artful contemplation of mortality is a standout in the selection.  

Ce documentaire de 15 minutes trouve de la poésie visuelle, des paysages sonores claustrophobes et de la compassion aux tréfonds d'un lac gelé en Pologne. Cette contemplation de la mortalité est un des grands moment de cette sélection. 




Tempête sur Anorak (Storm hits jacket)
Written and directed by Paul Cabon. 2014, France, 13 minutes.
A free wheeling animated adventure from France with an absurd non-sequitur intrigue that echoes the unbridled storytelling of children at play. The dénouement is so out there that it might belong to another story altogether. 

Un dessin animé parti en roule libre bine de chez nous qui nous plonge dans un coq-à-l'âne absurde qui fait échos aux histoires improvisées des jeux d'enfants. Le dénouement est tellement barré qu'il pourrait bien être celui d'une autre histoire. 




Oh Lucy!
Written and directed by Atsuko Hirayanagi. Japan/Singapore/U.S.A, 22 minutes.
This piece proposes second language learning as a remedy to loneliness for 50+ Japanese office workers. It does it in ways that can be both hilarious and utterly depressing. A excellent character study that stays with you. 

Cette fiction courte propose l'apprentissage d'une seconde langue comme remède à la solitude pour employés de bureau quinquas japonais. Tantôt drôle et tantôt déprimant, cette excellente étude de personnage ne laisse pas indifférent.  




The Face of Ukraine: Casting Oksana Baiul
Written and directed by Kitty Green. Russian and Ukrainian, 7 minutes.
The other non-fiction piece of the lot is form-wise the polar opposite of the Polish gem. This is the degree zero of "mise en scène": One fixed camera recording young Ukrainian girls auditioning for a part. However, the result paints, in a mere 7 minutes, a powerful portait of a nation in crisis. 

L'autre docu court de la série est sur le plan formel l'opposé total du superbe "Object" polonais. On est ici au degré zéro de la mise en scène: une caméra fixe filme de jeunes ukrainiennes passant un audition. Cependant le résultat, en à peine 7 minutes, fait un portrait fort d'une nation en crise.



World of Tomorrow
Written and directed by Don Hertzfeldt. U.S.A., 17 minutes.
This animated short is also nominated for an Academy Award and it is well-deserved. With its deceptively sparse-looking style, it manages to convey the most intriguing sci-fi concepts. Did you know there will be robots condemned to an endless moonwalk emailing us depressed poetry?

Ce court métrage d'animation est aussi dans la course aux Oscars et c'est bien mérité. Avec son style faussement simple et minimaliste, il réussi à introduire des trouvailles de science fiction les plus étonnantes. Saviez-vous qu'il aura des robots condamnés à une marche sans fin sur la Lune qui nous enverront des poèmes déprimés par email?  



Experienced at Moxie Cinema the on January 11 in theater 2 with Susie,KurtisGerryNeal & Lidia.
Vu au Moxie Cinema le 11 Janvier dans la salle 2 avec Susie, Kurtis, Gerry, Neal & Lidia.

Saturday, January 9, 2016

2016 @ The Movies Take 5 The Revenant

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2016 @ The Movies Take 5 "The Revenant" Alejandro González Iñárritu's latest opus is not as groundbreaking as "Birdman" but is still a very impressive piece of filmmaking. You can actually feel a fluidity and dynamism in the shots inherited from the constraints of the single-take "Birdman." This time, though, the action is not confined to tight backstage dressing rooms, but attempts to capture the amoral spectacle of the wild. It is ironic that Leonardo DiCaprio's best shot at an Oscar in years is for a performance that is primarily physical rather than dramatic. As it has been discussed ad nauseam Dicaprio's character, Hugh Glass, suffers a brutal bear attack. However, I feel that most commentators overlook the sow's motivation which, to me, informs the rest of the piece: she is protecting her cubs. This natural instinct is what fuels the main plots of the piece: Hugh Glass's revenge path for his son beyond the grave and the Arikara Chief looking for his daughter abducted by trappers. Both are responding to a natural imperative to preserve the young. The key difference is that Glass's imperative is a dark nightmare of death and destruction where all hope is gone. Rather than an extreme, and often very improbable, survival revenge story, the film works better through the prism of magic realism. As the title indicates, this is a ghost story. A wandering spirit cheating the laws of nature by trying to be reborn multiple times (from his grave, from a riverbed, from a cave, from the carcass of a dead horse, from the hallucinogenic warmth of a sweat lodge) to exact his revenge. *Spoiler* Only when he accepts to put his "revenge is in the hands of the creator" and accept his place in nature will his ordeal stop. Beyond good and evil, "we are all savages." Experienced at Regal College Station Stadium 14 on January 9 in Auditorium 14 with Susie Glass & Kurtis Fitzgerald.



And now on y revient:
2016 se paie une toile 5ème prise "The Revenant" (Sortie française le 24 Février 2016) Le dernier opus d' Alejandro González Iñárritu n'est pas aussi novateur que "Birdman," mais la mise en scène reste impressionante. On peut clairement sentir une fluidité et un dynamisme qui trouve sa source dans les longues prises de "Birdman." Néanmoins, cette fois-ci l'action ne se limite pas à des coulisses aux loges étriquées, mais tente de saisir le spectacle amoral de la nature sauvage. L'ironie du sort veut que quand les pronostiques des Oscars souris enfin à Leonardo Dicaprio cela soit pour une performance plus physique que dramatique. On a commenté à plus soif la scène où Hugh Glass, le personnage interprété par Dicaprio, est violemment attaqué par une ourse. Cependant, il me semble que la plupart des commentateurs ne considèrent pas la motivation de l'animal qui, à mon avis, illumine la thématique du reste du film: elle protège ses petits. Cet instinct naturel est le point de départ des deux intrigues principales du film. Hugh Glass ne songeant qu'a venger son fils et le Chef des Arikaras à la recherche de sa fille enlevée par des trappeurs. Tous deux répondent à un impératif naturel de protection de leur progéniture. La différence centrale est que l'impératif qui anime Glass est un cauchemar de mort et de destruction où tout espoir a disparu. Plutôt que de voir ce film comme une épreuve de survie extreme, souvent très improbable, il fonctionne mieux à l'aune du réalisme magique. Comme le titre l'indique, c'est un histoire de fantôme. Un esprit errant déjoue les lois de la Nature en essayant de renaître à maintes reprises (de sa tombe, du lit d'une rivière, d'une grotte, de la carcasse d'un cheval mort, de la chaleur hallucinogène d'une tente à sudation) pour mener à bien sa vengeance. *Spoiler* Seulement quand il acceptera de remettre sa "vengeance entre les mains du créateur" et acceptera sa place au sein de la nature, il connaîtra la paix. Par delà le bien et le mal, "on est tous des sauvages." Vu au Regal College Station Stadium 14 le 9 Janvier dans la salle 14 avec Susie Glass & Kurtis Fitzgerald.
La bande annonce VOSTF: 

2016 @ The Movies Take 4 The Danish Girl

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2016 @ The Movies Take 4 "The Danish Girl" In spite of a melodramatic ending, Tom Hooper's latest effort channels the emotional subtlety of "The King's Speech" (2010) rather than the painful theatrics of "Les Miserables"(2012) When Eddie Redmayne's gender-bending performance has deservingly center stage, the film is also a visual feast of stunning costumes and set designs. It never forgets that its protagonists are fine art painters. The composition of most shots echoes the framing of a painting or reveals hidden female shapes within natural landscapes. Artistic creation is the engine transforming Einar into Lili. The couple's journey is a sort of precursor to present day body-art performances where artists use their body as a canvas. It would be remiss of me not to mention the great supporting cast that gives a Nordic credibility to a story mostly set in Denmark: the always perfect Alicia Vikander & Matthias Schoenaerts. As a side note, Danish female fishmongers truly used to wear newspaper hats in the Roaring 20's. Experienced at Moxie Cinema on January 9 in theater 2 with Susie & Kurtis Wegener.



And now la danoise:
2016 se paie une toile 4ème prise "The Danish Girl" (Sortie française le 20 Janvier 2016) Malgré une fin qui vire au mélo, le dernier long-métrage de Tom Hopper va plus chercher la subtilité de "Le Discours d'un Roi" (2010) que le clinquant pompeux de "Les Misérables" (2012). Quand la transformation de Eddie Redmayne est justement porté aux nues, le film est aussi un tour de force visuel tant pour ses costumes que ses décors. Il ne perd jamais de vu que ses protagonistes sont des artistes peintres. La composition de la plupart des plans rappelle celle de tableaux ou révèle des formes féminines cachées dans des décors naturels. La création artistique est les moteur de la transformation de Einar en Lili. L'experience de ce couple est une sorte de précurseur aux performances de body-art contemporaines où le corps devient le support artistique. Il serait injuste de ma part de ne pas mentioner les seconds rôles qui apportent une crédibilité nordique à une histoire danoise: les toujours impeccables Alicia Wikander & Matthias Schoenaerts. Autre précision supplémentaire (et superflue), les poissonnières danoises portaient bel et bien des chapeaux en papier journal pendant les Années Folles. Vu au Moxie Cinema le 9 Janvier dans la salle 2 avec Susie & Kurtis Wegener.
La bande annonce VOSTF:

Tuesday, January 5, 2016

2016 @ The Movies Take 3 The Big Short

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2016 @ The Movies Take 3 "The Big Short" Thematically this film functions as a sort of prequel to the powerful "99 Homes (Review #123)" that came out last October. However, it is formally much bolder mixing documentary-like footage and stills with satirical high-energy performances by an over-the-top cast. The latter being the usual turf of director Adam McCay mostly known for his work with Will Ferrell ("Talladega Nights" , "Anchorman" 1 & 2). The balance achieved here is quite unique and very effective. The added irony is that the protagonists, that could see the crisis coming in an otherwise oblivious Wall Street, are all nerdy misfits who can barely function in society. Most of them actually never meet on screen and remain stuck in their bubble about to burst.The film is also punctuated by funny didactic moments that explain and ridicule the cryptic lingo of traders. The tone might seem light, but the piece does not lose its political impact or shy away from the gravity of the situation. It makes it more accessible and convincing than one of the first movie to tackle the topic: "Margin Call"(2011) that failed to convey the self-sustaining absurdity of the system. Experienced at Wehrenberg Campbell 16 Cine on January 5 in auditorium 4 with Susie Credit Default Swap & Kurtis Collateralized Debt Obligations. 




And now le gros bermuda:
2016 se paie un toile 3ème prise "The Big Short: Le casse du siècle" (Sortie française le 23 Décembre 2015) D'un point de vue thématique ce film fonctionne comme un prélude à l'excellent "99 Homes (Critique N.123)" sorti en Octobre dernier aux USA. Cependant, il fait preuve d'une plus grande témérité sur le plan formel en alternant images et photos documentaires avec des scènes pleines d'énergie satirique à la distribution musclée. Ce dernier étant le terrain de jeu habituel du réalisateur Adam McCay connu pour son travail aux côtés de Will Ferrel ("Ricky Bobby, roi du circuit", "Présentateur vedette: La légende de Ron Burgundy 1 & 2"). Le résultat est un cocktail détonnant et efficace. L'ironie supplémentaire est que les protagonistes, qui virent arriver la crise alors que le reste de Wall Street non, soient une brochette de matheux asociaux. la plupart d'entre eux ne se croisent d'ailleurs jamais à l'écran et restent coincés dans leur bulle au bord de l'explosion. Le film est aussi ponctué par des scènes didactiques pleines d'humour qui décodent et ridiculisent le jargon des traders. Le ton peut sembler léger, mais le message politique est clair et on ne nous cache pas la gravité de la situation. L'ensemble est plus accessible et convainquant que le film précurseur en la matière: "Margin Call" (2011) qui ne prenait pas acte de la perpétuelle absurdité d'un système parti en roue libre. Vu au Wehrenbreg Campbell 16 Cine le 5 janvier dans la salle 4 avec Susie Dérivés sur Evénement de Crédit & Kurtis Obligation Adossée à des Actifs.
La bande annonce VOSTF: