Movie review originally published on Facebook - YEAR 3 - COMPLETE LISTING
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 3ème ANNEE: - LISTE COMPLÈTE
2016 @ The Movies Take 64 "A Bigger Splash" Luca Guadagnino is back with a Swinton-centric remake. His previous ode to Tilda, "Io sono l'amore" (I Am Love 2009) had the formal beauty of a his fellow countryman Paolo Sorrentino, but left me in a state of indecision somewhere between brilliance and grandiloquence. In spite of its all-star international cast (Tilda Swinton, Ralph Fiennes, Dakota Johnson & Matthias Schoenaerts), A Bigger Splash chokes a bit on too much heavy-handed tropes: the lolitta complex, the voiceless pop star, the exuberant over-sexed egomaniac, the brooding jealous lover... not too mention the constant snake invasion that unsubtly underscores the "trouble in Paradise" syndrome. The backdrop of the migrant crisis that is hinted at interestingly enhances the futility of the psychological drama, but falls flat as we fail to really care for the lead characters. Stick with the original 1969 "La Piscine" (The Swimming Pool) with Alain Delon and Romy Schneider in their prime which is as dysfunctional but way sexier. Experienced at Moxie Cinema on May 28 in theater 2 with Susie Lamier et Kurtis De Smedt.
2016 se paie une toile 64ème "A Bigger Splash" Luca Guadagnino revient avec un remake encore centré sur Tilda Swinton. Sa précédente ode à Tilda, "Io sono l'amore" (I am Love 2009) avait la beauté formelle de son compatriote Paolo Sorrentino, mais m'avait laissé indécis quelque part entre brilliance et grandiloquence. Malgré sa distribution internationale de premier ordre (Tilda Swinton, Ralph Fiennes, Dakota Johnson & Matthias Schoenaerts), A Bigger Splash étouffe un peu sous un trop plein de figures imposées: la vrai-fausse lolitta, la pop star aphone, le mégalo sexuel exubérant, l'amant jaloux bougon... sans oublier l'invasion constante de serpents qui souligne de manière forcée le syndrome du Paradis en péril. La crise des migrants qui sert de toile de fond discrète met en relief la futilité du drame psychologique, mais tombe à plat vu qu'on a du mal à s'intéresser au sort des protagonistes. Tenez-en vous à la version originale de 1969 "La Piscine" de Jacques Deray qui est aussi torturé mais bien plus sexy. Vu au Moxie Cinema le 28 Mai dans la salle 2 avec Susie Lamier et Kurtis De Smedt.
2016 se paie une toile 64ème "A Bigger Splash" Luca Guadagnino revient avec un remake encore centré sur Tilda Swinton. Sa précédente ode à Tilda, "Io sono l'amore" (I am Love 2009) avait la beauté formelle de son compatriote Paolo Sorrentino, mais m'avait laissé indécis quelque part entre brilliance et grandiloquence. Malgré sa distribution internationale de premier ordre (Tilda Swinton, Ralph Fiennes, Dakota Johnson & Matthias Schoenaerts), A Bigger Splash étouffe un peu sous un trop plein de figures imposées: la vrai-fausse lolitta, la pop star aphone, le mégalo sexuel exubérant, l'amant jaloux bougon... sans oublier l'invasion constante de serpents qui souligne de manière forcée le syndrome du Paradis en péril. La crise des migrants qui sert de toile de fond discrète met en relief la futilité du drame psychologique, mais tombe à plat vu qu'on a du mal à s'intéresser au sort des protagonistes. Tenez-en vous à la version originale de 1969 "La Piscine" de Jacques Deray qui est aussi torturé mais bien plus sexy. Vu au Moxie Cinema le 28 Mai dans la salle 2 avec Susie Lamier et Kurtis De Smedt.
No comments:
Post a Comment