Movie review originally published on Facebook - YEAR 3 - COMPLETE LISTING
2016 @ The Movies Take 53 "Everybody Wants Some!!" The trailer heralds an uninspired nostalgic campus party comedy. It is true that the depiction of Time has been at the center of Richard Linklater's cinema, but this entry looks like a very dubious departure from the depth of "Boyhood" (2014) or the "Before Sunrise/Sunset/Midnight" (1995-2004-2013) series. The film can be watched like a somewhat tame 80's version of Neighbors (2014). However, certain details feel oddly deep for a basic comedy and reveal a much more interesting piece. First of all, the film is built around a count-down until the first day of class: 3 days during which a lifetime of events seem to unrealistically unfold; 3 days in a world where adults have oddly no access or are confined to the background. Then comes an impossible sing-along moment forming a perfect choir of characters that have barely met and a very elaborate Alice in Wonderland themed party. Finally, a key character named Willoughby and self-professed "The Twilight Zone" fanatic *SPOILER* disappears suddenly because he is revealed to be a fake 30-year-old student *END OF SPOILER*. As Rod Serling would put it, Linklater doesn't invite us to a place in time, but to "a state of mind"- a dream creating a perfect moment that we cruise by and hope to reconnect with. In the 1960 episode #30 of "The Twilight Zone," an overworked ad man falls asleep on the commuter train and wakes up at an imaginary train stop. Through the window lies a welcoming 19th century town where people are perfectly happy basking in perpetual sunshine. The third time he has the dream, the man decides to make the stop and meets his demise on the snow-covered railroad tracks of reality. This classic episode is entitled "A Stop at Willoughby." Rewatch it before delving into "Everybody wants Some!!" as many more interesting connections (no pun intended) exist between the two pieces. Also, make sure to stay through the end credits where more of the film's subtext is made salient. Experienced at Moxie Cinema in theater 2 on May 7.
Clip from "A Stop at Willoughby" (1960)
2016 se paie une toile 53ème "Everybody wants some!!" (Sortie française le 20 Avril 2016) La bande annonce laisse présager d'une comédie de campus fêtarde et un poil nostalgique pas trop inspirée. Il est vrai que le Temps a toujours été au cœur du cinéma de Richard Linklater, mais cet opus semble loin de la profondeur de "Boyhood" (2014) ou la série des "Before Sunrise/Sunset/Midnight" (1995-2004-2013). Ce film peut se regarder comme version soft et rétro année 80 de "Nos pires voisins" (2014). Cependant, certains détails sont étrangement profonds pour une comédie de bas étages et révèlent un film bien plus intéressant. Tout d'abord, le film s'organise autour d'un compte à rebours jusqu'à la rentrée des classes: sur trois jours durant lesquels se déroule un nombre irréaliste d'événements.; trois jours dans un monde ou les adultes sont absents ou confinés à l'arrière plan. Ensuite vient un moment musical impossible d'harmonie parfaite entre des personnages qui viennent à peine de se rencontrer et une soirée thématique "Alice au pays des Merveilles" carrément élaborée pour une fête étudiante. Enfin, un des protagonistes dénommé Willoughby fanatique de la série TV "La Quatrième Dimension" *DIVULGACHAGE* disparaît soudainement quand on découvre qu'il est un faux étudiant de 30 ans *FIN DU DIVULGACHAGE*. Comme le dirait Rod Serling, Linklater ne nous invite pas dans un lieu à un moment précis, mais dans "état d'esprit" - un rêve qui crée un moment parfait que l'on observe à la fenêtre d'une voiture et qu'on tente de saisir. Dans l'épisode 30 (1960) de "La Quatrième Dimension," un publicitaire surmené s'endort à bord d'un train de banlieue pour se réveiller en gare d'une ville imaginaire. A la fenêtre du train on voit la petite ville accueillante dans un 19ème siècle de carte postale où tout le monde vit heureux sous un soleil perpétuel. La troisième fois qu'il fait ce rêve, l'homme décide de descendre à l'arrêt et perd la vie sur la voie ferrée enneigée de la réalité. Cet épisode classique est intitulé "Arrêt à Willoughby" (A Stop at Willoughby). A revoir avant de se plonger dans "Everybody wants some!!" comme beaucoup d'autres correspondances (sans mauvais jeu de mot) existent entre les deux œuvres. Aussi, n'oubliez pas de rester pour le générique de fin qui propose un autre éclairage sur les thèmes sous-jacents du film. Vu au Moxie Cinema dans la salle 2 le 7 Mai.
Extrait de "A Stop at Willoughby"
https://www.youtube.com/watch?v=tmLh2LMT2Gc
Bande annonce VOSTF:
Clip from "A Stop at Willoughby" (1960)
2016 se paie une toile 53ème "Everybody wants some!!" (Sortie française le 20 Avril 2016) La bande annonce laisse présager d'une comédie de campus fêtarde et un poil nostalgique pas trop inspirée. Il est vrai que le Temps a toujours été au cœur du cinéma de Richard Linklater, mais cet opus semble loin de la profondeur de "Boyhood" (2014) ou la série des "Before Sunrise/Sunset/Midnight" (1995-2004-2013). Ce film peut se regarder comme version soft et rétro année 80 de "Nos pires voisins" (2014). Cependant, certains détails sont étrangement profonds pour une comédie de bas étages et révèlent un film bien plus intéressant. Tout d'abord, le film s'organise autour d'un compte à rebours jusqu'à la rentrée des classes: sur trois jours durant lesquels se déroule un nombre irréaliste d'événements.; trois jours dans un monde ou les adultes sont absents ou confinés à l'arrière plan. Ensuite vient un moment musical impossible d'harmonie parfaite entre des personnages qui viennent à peine de se rencontrer et une soirée thématique "Alice au pays des Merveilles" carrément élaborée pour une fête étudiante. Enfin, un des protagonistes dénommé Willoughby fanatique de la série TV "La Quatrième Dimension" *DIVULGACHAGE* disparaît soudainement quand on découvre qu'il est un faux étudiant de 30 ans *FIN DU DIVULGACHAGE*. Comme le dirait Rod Serling, Linklater ne nous invite pas dans un lieu à un moment précis, mais dans "état d'esprit" - un rêve qui crée un moment parfait que l'on observe à la fenêtre d'une voiture et qu'on tente de saisir. Dans l'épisode 30 (1960) de "La Quatrième Dimension," un publicitaire surmené s'endort à bord d'un train de banlieue pour se réveiller en gare d'une ville imaginaire. A la fenêtre du train on voit la petite ville accueillante dans un 19ème siècle de carte postale où tout le monde vit heureux sous un soleil perpétuel. La troisième fois qu'il fait ce rêve, l'homme décide de descendre à l'arrêt et perd la vie sur la voie ferrée enneigée de la réalité. Cet épisode classique est intitulé "Arrêt à Willoughby" (A Stop at Willoughby). A revoir avant de se plonger dans "Everybody wants some!!" comme beaucoup d'autres correspondances (sans mauvais jeu de mot) existent entre les deux œuvres. Aussi, n'oubliez pas de rester pour le générique de fin qui propose un autre éclairage sur les thèmes sous-jacents du film. Vu au Moxie Cinema dans la salle 2 le 7 Mai.
Extrait de "A Stop at Willoughby"
https://www.youtube.com/watch?v=tmLh2LMT2Gc
Bande annonce VOSTF:
No comments:
Post a Comment