Monday, November 2, 2015

2015 @ The Movies take 132 The Look of Silence

Movie review originally published on Facebook - YEAR 2
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 2ème ANNEE:


2015 @ The Movies take 132 "The Look of Silence" Watching a film, like any piece of art, should be about exploring new perspective and territories, not longing for the safety of familiarity. Joshua Oppenheimer's groundbreaking documentary does exactly that by introducing its audience to an impossibility: a discussion between the victims of a genocide and its perpetrators. The Act of Killing (2013) brought the 1965 Indonesian genocide back to life through theatrical reenactments. This companion piece moves from the visual representation to the realm of discourse. The voice of victims rises and contradicts and questions the voice of authority responsible for the massacre. However, it is never about resentment or revenge, just an acknowledgement of the truth of the events that destroyed innocent lives. It is strangely fitting that the main interviewer, who lost a brother to the massacre, is also an optometrist. At first, the scenes with the interviewer's father descent into senility seemed off-topic, but they also work as a metaphor for the confusion of an entire country who cannot come to terms with its history. As much as this documentary is uniquely powerful, it will also take you very far away from any kind of comfort zone. No-one should emerge from it unscathed. We were lucky to see a post-screening interview with the director that help transition back to "normalcy" - if there is such a thing. Experienced at Moxie Cinema as part of the True/False @ the Moxie Series on November 2 in theater 2.



And now le regard silencieux:
2015 se paie une toile 132ème prise "The Look of Silence" (Sortie française le 30 Septembre 2015) Regarder un film, comme toute oeuvre d'art, devrait nous permettre d'explorer de nouvelles perspectives et de nouveaux territoires, pas de nous réfugier dans le familier. Le documentaire exceptionnel de Joshua Oppenheimer permet exactement cette exploration en nous présentant une impossibilité: une discussion entre les victimes d'un génocide et ceux qu'ils ont perpétré. "The Act of Killing" (2013) réactivait la mémoire du génocide indonésiens de 1965 au travers de recréations théâtrales. Ce deuxième volet déplace le sujet du mode visuel vers le monde du language. La voix des victimes se lève et contredit le discours officiel détenu par les bourreaux. Cependant, cette voix n'est ni vengeresse ni même emprunte de dédain, elle cherche juste une reconnaissance de la vérité des faits qui ont coûté la vie à tant d'innocents. Troublante coïncidence que l'intervieweur, qui a perdu un frère dans le massacre, soit optométriste. Au premier abord, les scènes montrant la père de l'intervieweur sombrant dans la sénilité semblaient hors-sujets. Mais elle fonctionnent aussi comme une métaphore de la confusion d'une nation qui n'intègre pas la réalité de son histoire. Ce documentaire propose un expérience de cinéma unique qui est aussi fort dérangeante. Personne ne devrait en sortir indemne. Notre projection était suivie d'une interview avec le réalisateur ce qui a permis un retour plus serein à la normale - si tant est qu'il y ait un telle chose. Vu au Moxie Cinema dans la salle 2 le 2 Novembre.
Pas de bande annonce VOSTF désolé.

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