Friday, October 23, 2015

2015 @ The Movies Take 127 Victoria

Movie review originally published on Facebook - YEAR 2
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 2ème ANNEE:


2015 @ The Movies Take 127 "Victoria" Every film is limited by its running time. It is only through the illusion of editing that fictionalized time becomes infinitely elastic. Several filmmakers have tried to match fictionalized time and the actual running time of the movie through technical tricks: Alfred Hitchcock with "The Rope" (1948) and more recently Alejandro González Iñárritu with 98% of "Birdman" (2014). Both films consist of a virtual single take. Alexander Sokurov's "Russian Ark" (2002) was the first feature film to be shot in a true 96-minute interrupted take. German director Sebastian Schipper renews the experiment and ups the ante with "Victoria," a 138-minute feature filmed in one actual single take. While Sokurov's take was a travel through 300 years of history with thousands of actors and extras, Schipper chooses to follow an intimate group of 5 characters from dusk til dawn in Berlin. Beyond the Guinness Book-worthy stunt, the single take allows Schipper to uniquely tether the audience to his characters. No detail of their journey, no matter how insignificant, hilarious or heart-wrenching will be edited out. The film invites the audience to vicariously experience an ambiguous fast-friendship that borders on the dangerous encounter and takes us through multiple film genres: comedy, thriller, social drama, romance - It is multi-faceted, like life, in real time. The success of the piece truly hinges on the cast who delivers amazing performances in what must have been an acting marathon. Comparing it to a long live theater performance is not really accurate since, on stage, one cannot run or drive a car beyond the physical walls of the theater. This is a sure contender for my top 10 of 2015. In addition, the dialogues are entirely delivered in ESL English chockfull of non-standard poetic syntax and insane code switching - "You touched my ass! Say sorry with the heart!!" "¡Un beso o tu vida!" Experienced FilmScene in Iowa City on October 23 with Kurtis Foster & Jennifer Lowrey



And now le plan séquence:
2015 se paie une toile 127ème prise "Victoria" (Sortie française le 1er juillet 2015) Tout film est limité par son métrage. C'est uniquement grâce l'illusion du montage que le temps de la fiction devient élastique. Plusieurs réalisateurs ont joué avec l'idée de faire coïncider le temps de la fiction et le métrage réel du film grâce à une astuce technique: Hitchcock avec "la Corde" (1948) et plus récemment Iñárritu avec 98% de "Birdman" (2014). Ces deux films sont constitués d'une seule prise virtuelle. "L'Arche Russe" (2002) d'Alexander Sokurov était le premier film filmé en une seule véritable prise ininterrompue de 96 minutes. Le metteur en scène allemand Sebastian Schipper retente l'expérience et pousse encore le bouchon avec "Victoria," un long métrage de 138 minutes filmé en une seule prise. Quand le plan séquence de Sokurov était un voyage au travers de 300 ans d'histoire peuplés de millers d'acteurs et de figurants, Schipper choisit l'intimité d'un groupe de 5 personnes du crépuscule à l'aube dans les rues de Berlin. Au delà de l'exploit digne du Livre des Records, ce plan séquence permet à Schipper de nous lier au destin de ses personnages. Aucun détail de leur tribulation, du plus futile au plus comique en passant par le plus tragique ne peut être tronqué au montage. Le film nous invite à vivre par procuration une amitié prématurée aux parfums dangereux et nous projette au travers de plusieurs genres: la comédie, le thriller, le drame social, la romance - C'est un prisme au multiple facettes comme la vie, en temps réel. Le succès du projet tient pour beaucoup au jeu des comédiens qui sont bluffants dans ce qui a dû être un marathon pour acteur. Comparer leur travail à celui d'une longue représentation théâtrale n'est même pas vraiment correct, car sur scène on ne peut courir ou conduire une voiture au delà des murs physiques du théâtre. Ce film est en lisse pour mon top 10 de l'année 2015. De plus, les dialogues sont en anglais non-natif débordant de syntax bizarre et poétique et autres incessants changements de langue: "Tu m'as touché le cul! Demande pardon avec le coeur!" "¡Un beso o tu vida!" Vu au Film Scene d'Iowa City le 23 Octobre avec Kurtis Foster & Jennifer Lowrey.
La Bande Annonce VOSTF:

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