Thursday, December 31, 2015

2015 @ The Movies take 149 Star Wars VII: The Force Awakens

Movie review originally published on Facebook - YEAR 2
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 2ème ANNEE:


2015 @ The Movies LAST take (#149) "Star Wars: The Force Awakens" The main reason for this second viewing of the box office juggernaut of 2015 was to experience it on IMAX without the floating Japanese subtitles (See review #147 for details). It seemed also fitting to close my 2015 film-going experience with an echo, a sort of coda. After all "The Force Awakens" is built around echoes of the past. Ancient mythical figures that remained asleep for over 30 years are pulled from their slumber by a beeping sphere in a bowler hat, a scavenging nubile with a staff, a helmet-less deserter with a borrowed jacket, a disturbed young fencer with a vintage helmet fetish of the First Order, a brash X-rated pilot who lost his jacket and a bespectacled carrot-like dwarfette in a her first millenium. The best parts of the film shine brighter on IMAX - MORE scavenging of abandoned Star Destroyers, please! Of course, the weaker parts of the piece are also magnified and do not tolerate a second pass - LESS climactic scenes ripped off from Episode V, please! Rest assured, the Force still Wakes Up at the end even though I was getting a tad sleepy. Maybe I should get myself a cute B-B8 alarm clock. I am sure the merch department got me covered on this. By the way the French title reads "Le Réveil de la Force" which is a passable translation, but "Réveil" can translate both as "Awakening" or "Alarm Clock" - I am not even kidding! I will close this lazy non-review with my predictions for Episode VIII: seduced by the dark side of the force, B-B8 goes bad. Quentin Tarantino directs "Star Wars VIII: The Hateful B-B8" entirely set in Mos Eisley Cantina - Mace Windu returns with jerry curls and mystical leather pouch that says "Bad Mother F***ing Jedi."
Experienced at Springfield 11 on December 31 in IMAX 3D with Susie Kanata & Kurtis-8.
And now le retour du réveil:
2015 se Paie un Toile DERNIÈRE prise (n. 149) "Star Wars: Le Réveil de la Force" (Sortie française le 16 Décembre 2015). La raison principale pour ce deuxième visionnage du mammouth du box office 2015 c'était de le voir en IMAX sans les sous-titres japonais flottants (Voir la critique n.147 pour plus de détails). Il semblait aussi bien venu de clore ma cinéphagie de 2015 avec un écho, une sorte de reprise du thème principale. Après tout, "Le Réveil de la Force" n'est autre qu'un échos du passé. D'anciennes figures mythiques endormies depuis plus de 30 ans sont tirées de leur sommeil par une sphère à chapeau melon qui fait "bip," une nymphette fan de recyclage armée d'une lance, un déserteur sans casque vêtu d'un veston de deuxième main, un jeune escrimeur fort dérangé avec une fixation sur les vieux casques de Premier Ordre, un fougueux pilote classé X qui a perdu son veston, et une schtroumpfette binoclarde au teint de carotte qui va sur ses mille ans. Les meilleurs moments du film prennent plus d'ampleur en IMAX - PLUS de pillage de gros vaisseaux abandonnés, s'il vous plaît! Bien entendu, les passages plus faiblards supportent mal une deuxième couche - MOINS de scènes pompeuses calqués sur l'épisode V, s'il vous plaît! Soyez sans craintes, la Force se Réveil quand même à la fin bien que je commençais à bâiller un peu. Peut-être que je devrais m'acheter un B-B8 qui fait réveil matin - je suis sûr que ça doit se trouver. Je vais clore cette critique paresseuse avec mes prédictions pour l'épisode VIII: séduit par le côté obscure, B-B8 devient méchant. Quentin Tarantino met en scène "Le B-B8 Salopard" qui se passe intégralement à l'intérieur de Mos Eisley Cantina - Mace Windu revient avec un coupe afro et une pochette en cuir mythique où il est inscrit "Gros Enfoiré de Jedi." Vu au Springfield 11 le 31 Décembre en IMAX 3D avec Susie Kanata et Kurtis 8.

Wednesday, December 30, 2015

2015 @ The Movies Take 148 The Hateful Eight (70mm Roadshow version)

Movie review originally published on Facebook - YEAR 2
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 2ème ANNEE:



2015 @ The Movies Take 148 "The Hateful Eight" (70mm Roadshow version) With his eighth feature, Quentin Tarantino sets aside his notorious harvesting of cinema history a tad to harken back to his own early work. "The Hateful Eight" has a direct formal filiation with "Reservoir Dogs." The setup of each piece is identical: 8 protagonists mostly confined to one room wrestle with treachery and deception. As a an additional nod, Tim Roth &Michael Madsen are in both films. However, the central aspect that ties the two films together is the use of storytelling by the characters to manipulate each other. In "Reservoir Dogs", it is Tim Roth's (Mister Orange) rehearsed anecdote to sell himself as a criminal while being an undercover cop. Here, the unreliable narrative takes the form of a letter and serves more purposes dramatically. This letter also connects to a larger thematic about History present in Tarantino's last two films. The film is not as epic as "Inglorious Basterds" or "Django Unchained", but is a more overtly political film as it confronts diverging points of views about the Civil War and racial issues. Once again, the central element of his cinema is language much more than flying bullets, blood sprays and general mayhem (not that there is a shortage of either). Although the script provides plenty of quotable lines that will bring a smile to the Tarantinophile, the film offers a much darker and cynical outlook than the rest of his filmography which might be a turn off for some. While most of the cast is made up of Tarantino vets with the perfect tongue for his dialogue, Walton Goggins' performance as a southern marauder stands out as a relatively new master of Tarantinese. Jennifer Jason Leigh's extremely physical performance is also very impressive. It may seem illogical to go to extreme length to unearth a widescreen format last used in the 60's - Ultra Panavision 70 - to mostly film inside a mountain haberdashery. Nonetheless, the shots are masterfully constructed and and create a great sense of space. To be noted as well, are the clever use of focus shifts to enhance characters' point of views. The 70mm version brings vibrant colors and striking contrast on the snowy landscape that the digital version will have a tough time matching (see my review of the DLP version). You can literally feel the harshness of the weather with every breath the actors take. Experienced at AMC Town Center 20 on December 30 in theater 12 with Susie Domergue & Kurtis Mannix.




And now les huit haineux:
2015 se paie une toile 148ème prise "Les Huit Salopards" (Version Roadshow en 70mm - sortie française le 6 Janvier) Avec son 8ème film, Quentin Tarantino laisse un peu de côté son habituel jeu de ciné-références pour revisiter ses propres débuts. "Les Huit Salopards" est dans la ligne formelle directe de "Reservoir Dogs." La mise en place est la même: 8 protagonistes confinés dans un seul lieu principal sont aux prise avec la duperie et la trahison. Pour plus de continuité, Tim Roth & Michael Madsen sont dans les deux films. Cependant, l'aspect principal qui relie les deux films est l'utilisation d'histoires et anecdotes par les personnages pour se manipuler. Dans "Reservoir Dogs," c'est par une croustillante anecdote que Tim Roth (M. Orange) parvient à infiltrer le gang de malfrats. Dans ce cas, l'histoire à la véracité douteuse prend la forme d'une missive et sert à encore plus de développements dramatiques. Cette lettre fait aussi raccord avec la thématique historique qui hante les derniers films de Tarantino. Ce long-métrage n'a pas le souffle épic de "Inglourious Basterds" ou "Django Unchained", mais c'est son film le plus ouvertement politique qui confronte des points de vue diamétralement opposés sur la Guerre de Sécession et les problèmes raciaux. Comme toujours, l'élément central de son cinéma reste le language bien plus que le sifflement des balles, les giclées de sang et le chaos généralisé (sans pour autant que tout cela manque à l'appel). Bien que le scénario regorge de répliques mémorables qui feront sourire les tarantinophiles, le film offre un perspective plus sombre et cynique que le reste de sa filmographie qui déplaira peut-être à certain. La distribution comprend presqu'exclusivement des habitués du cinéaste avec une gouaille parfaite pour ses dialogues. Walton Goggins en renégat sudiste sort tout de même son épingle du jeu et émerge en tant que nouveau maître du Tarantinais. Jennifer Jason Leigh fait aussi forte impression avec un jeu extrêmement physique. Il peut sembler illogique de se plier en quatre pour utiliser un format scope abandonné dans les années 60 - Ultra Panavision 70 - pour filmé en grande partie l'intérieur d'une mercerie de montagne. Quoi qu'on en dise, les plans sont construits de main de maître et créent un superbe sens de l'espace. À noter aussi le jeu sur la netteté changeantes des différents plans pour accentuer le point de vue des personnages. La version 70mm a de superbes couleurs et présente de magnifiques contrastes sur les paysages enneigés que la version digitale aura du mal à reproduire (Voir ma critique de la version DLP). On ressent la rudesse du climat à chaque respiration des acteurs. Vu au AMC Town Center 20 Leawood (Kansas) dans la salle 12 le 30 Décembre avec Susie Domergue et Kurtis Mannix.
La bande annonce VOSTF:

Sunday, December 20, 2015

2015 @ The Movies Take 147 Star Wars: The Force Awakens

Movie review originally published on Facebook - YEAR 2
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 2ème ANNEE:


2015 @ The Movies Take 147 "Star Wars: The Force Awakens" Christmas releases tend to be family-friendly, this entry is, however, a prime example of parenting gone wrong. A power couple's marriage goes awry - a union doomed from the start when you employ Ewoks as wedding planners (see episode VI). Instead of engaging in a traditional custody space-battle, the parents give their first born in the care of a mystic hooded uncle who seems to enjoy the company of glow-in-the dark ghosts more than real folks. As expected, the uncle's questionable parenting skills have a devastating effect on the youth who turns FORCEfully to militarized space delinquency. The original trilogy characters seem at a complete loss when it comes to their offsprings. Good thing they are just around to pass the baton: the true stars of the film are the newcomers - BB-8, Daisy Ridley (Rey) & John Boyega (Finn)- who inject energy and fun in this engaging space epic. Like he did with "Star Trek" (2008), J. J. Abrams successfully blends grandiose space adventure with witty character moments. The feel of the original trilogy is preserved, but there is also enough novelty to draw new converts. Now, when "Star Trek" managed to maintain a balance of drama and humor throughout, the dark climax of "The Force Awakens" lacks the energy of its first half. Its impact is even undercut by the conclusion that feels in a hurry to prime episode VIII rather than providing closure. Despite its successful departure from the dreadful second trilogy, I wonder if the witty action adventure cocktail brought back to life with the Star Trek reboot and served since then with every Marvel movies (Iron Man, Avengers, Guardians of the Galaxy etc...) has become too much of a recipe. "Mmmmmh... Lightness the order of the day seems to be, but Darkness dealt with needs to be as well" (Yoda, 1980). One last spoiler: BB-8 is for sure the offspring of EVE and WALL-E. Experienced at 新宿バルト9 (Wald9 Shinjuku) on December 20 in theater 6 in 3D.



And now la force française.

2015 se paie une toile 147ème "Star Wars: Le Réveil de la Force" (Sortie française le 16 Décembre 2015). Les films de Noël sont souvent destinés à un public familial. Celui-ci, cependant, est un exemple criant d'une famille en plein dysfonctionnement. Le mariage d'un couple de puissants bat de l'aile - c'était couru quand on emploie des Ewoks pour organiser les noces (voir épisode VI). Au lieu de s'adonner à une lutte spatiale pour la garde des enfants, les parents mettent l'éducation de leur rejeton entre les mains d'un oncle mystique encapuchonné qui semble préférer la compagnie de fantômes fluos plutôt que celle de ses semblables. Le résultat est sans surprise, le tonton ne peut empêcher la dérive vers la délinquance militaro-spatiale du gamin, FORCÉment. Les personnages de la série originale ne semblent pas du tout savoir gérer leurs progénitures. Heureusement qu'ils sont juste là pour passer le relais: les vrais stars du film sont les nouvelles têtes - BB-8, Daisy Ridley (Rey) & John Boyega (Finn) - qui injectent une dose d'énergie et d'humour à cette séduisante épopée spatiale. Comme il avait fait avec "Star Trek" (2008), J.J. Abrams parvient à allier la grandiose aventure spatiale sans perdre de vue les personnages et leur échanges savoureux. Le ton de la trilogie originale est préservé, mais il y a assez d'idées fraiches pour conquérir de nouveaux fans. Néanmoins, là où Star Trek (2008) maintenait l'équilibre entre gravité et humour, le point d'orgue sombre du "Réveil de la Force" n'a pas l'énergie du premier acte. Son impact est même mis de côté durant la conclusion qui semble plus un prétexte pour lancer l'épisode VIII qu'un vrai dénouement. Malgré le pari réussi de nous faire oublier l'horrible seconde trilogie, j'en viens à me demander si ce cocktail action grand format avec dialogues décalés, remis au goût du jour avec "Star Trek" et resservi par chaque nouveau film Marvel (Iron Man, Avengers, Les Gardiens de la Galaxie etc...), ne devient pas une recette facile. Comme dirait Yoda: "Mmmmh... La Légèreté au goût du jour se trouve, mais l'Obscurité aussi doit l'être." Un dernier spoiler: BB-8 est sans aucun doute le fils de EVE et WALL-E. Vu au Wald 9 Shinjuku dans la salle 6 en 3D le 20 Décembre.
La bande annonce en VF:

Tuesday, December 8, 2015

2015 @ The Movies Take 146 The Hunger Games: Mockingjay – Part 2

Movie review originally published on Facebook - YEAR 2
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 2ème ANNEE:




2015 @ The Movies Take 146 "The Hunger Games: Mockingjay – Part 2" The last chapter of the franchise opens seconds after the previous installment ended. A slew of characters, that we are meant to remember, pop in during the first scenes to comment on the situation. For casual viewers of the series, like me, it is a challenge to remember them all. Therefore, it creates an unintended disjointed effect. Maybe a foreshadowing of the last act of the piece that takes a weird turn pitting our heroes against slimy zombies, tar tsunamis and unlikely boobytraps. The only thematic constant is Peeta's bondage dilemma. Katniss' tragic disturbed love interest starts strapped to a bed and goes through various stages of handcuffing as he earns the trust of the other Hunger Gamers. When the series reaches its climax, Peeta (*Spoiler*) earns his full redemption and finally beds Ms. Everdeen in a blurry halo reminiscent of David Hamilton. The sheets maybe of rustic linen, but the headboard is of an elegant copper color wrought iron. The perfect design for Katniss to whip out the handcuffs one last time... not quite. We came so close to "50 shades of Mockingjay..." Oh, and Philip Seymour Hoffman says goodbye one last time. Experienced at Springfield 11 in IMAX on December 8 with Susie Everdeen & Kurtis Mellark.




And now les jeux de la faim, dernière: 
2015 se paie une toile 146ème prise "The Hunger Games: La révolte Partie 2" (Sortie française le 18 Novembre 2015) L'ultime chapitre de la série débute quelques secondes après la fin du numéro précédant. Une flopée de personnages, dont on est sensé se souvenir, défile pour commenter la situation. Pour un spectateur peu assidu, comme moi, il est assez difficile de se rappeler qui est qui. Du coup ça crée une certaine incohérence involontaire. Peut être un présage du dernier acte où le film prend un virage stylistique en confrontant nos héros à des zombies gluants, un tsunami de goudron liquide et autres pièges improbables. La seule constante thématique c'est le dilemme autour du ligotage de Peeta. Le grand amour tragique et troublé de Katniss commence attaché sur un lit et passe son temps plus ou moins menotté à mesure qu'il gagne la confiance des autre Hunger Gamers. Quand la série atteint son apogée, Peeta (*Spoiler*) gagne sa rédemption et se met enfin en couche avec Mlle Everdeen dans un flou artistique à David Hamilton. Les draps sont peut-être en toile rustique, mais le lit en fer forgé aux reflets de cuivre est pourvu d'élégants barreaux. La parfaite occasion pour Katniss de sortir les menottes une dernière fois... et ben même pas. On est passé tout prêt de "50 Nuances de Mockingjay..." Oh, et Philip Seymour Hoffman tire sa révérence pour de bon. Vu au Springfield 11 en IMAX le 8 Décembre avec Susie Everdeen et Kurtis Mellark.
La bande annonce VF:

Saturday, December 5, 2015

2015 @ The Movies Take 145 Creed

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2015 @ The Movies Take 145 "Creed" What could have been the tired spinoff of a - literally - dying film franchise, stands on its own as a very solid film until the last round. More than a boxing film, African American director and co-writer Ryan Coogler portrays a black youth struggling to shape his identity in spite of an absent father. When "Rocky" originally came out, the Apollo Creed character was a way in for the African American audience. It is high time the black hero be front and center. Michael B Jordan's performance will make you forget the painful "Fantastic Four" and harkens back to Wallace in season one of The Wire. Adonis Creed stands with rogue stormtrooper Finn as the great black movie characters of 2015 : strong, smart and multifaceted. Experienced at Regal College Station Stadium 14 in Auditorium 14 on December 5.



And now on va au tapis: 
2015 se paie une toile 145ème prise "Creed: L'héritage de Rocky Balboa" (Sortie française le 13 Janvier 2016). Ce qui aurait pu être la suite fatiguée d'une série - c'est le cas de le dire - mourante, est au contraire un film efficace qui tient le coup jusqu'au dernier round. Plus qu'un film de boxe, le réalisateur et co-scénariste Afro-Américain Ryan Coogler dresse le portrait d'un jeune noir luttant pour se forger une identité malgré un père absent. À la sortie de "Rocky", le personnage d'Apollo Creed était un point d'entrée pour le public afro-américain. Il est grand temps que le héros noir ait le rôle central. L'interprétation de Michael B. Jordan vous fera oublier le pénible "4 Fantastiques" et fera échos au jeune Wallace de la saison 1 de "The Wire." Adonis Creed, aux côtés de Finn, le stormtrooper déserteur de Star Wars VII, sont les meilleurs personnages blacks de cinéma de 2015: forts, intelligents et aux multiples facettes. Vu au Regal College Station Stadium 14 le 5 Décembre dans la salle 5.
La bande annonce VF:

Friday, December 4, 2015

2015 @ The Movies Take 144 Trumbo

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2015 @ The Movies Take 144 "Trumbo" The film is a great document about artistic freedom crushed by a political agenda gone awry. The interweaving of authentic and reenacted newsreels and film scenes works very well in the first half of the film. However, the later portion takes on a more conventional biopic form. The film is evidently a Bryan Cranston showcase in his first movie leading role. By that token, it feels a bit unfair to have cast him alongside Louis C.K. whose acting chops are not as convincing. In the end, we get a decent film when we had the ingredients for a great one. Experienced at Wehrenberg Campbell 16 Cine in theater 9 on December 4 with Susie & Kurtis Trumbo.



And now la chasse aux sorcières: 
2015 se paie une toile 144ème prise "Dalton Trumbo" (Sortie française le 27 Avril 2016) ou quand la liberté artistique est écrasée par une machine politique partie en roue libre. Le mélange de documents d'actualités et d'extraits de films authentiques et rejoués fonctionne très bien sur la première moitié du film. Cependant, la dernière partie prend la forme d'un biopic plus conventionnel. Le tout est, bien évidemment, du sur mesure pour Bryan Cranston qui tient là son premier grand rôle au cinéma. Il semble alors un peu injuste de lui opposer Louis C.K. qui est loin d'avoir la même versatilité. Au final, les ingrédients étaient réunis pour un excellent film, mais on doit se contenter d'un film tout juste bon. Vu au Campbell 16 Cine le 4 Décembre dans la salle 9 avec Susie et Kurtis Trumbo.
La bande annonce VOSTF:

Sunday, November 29, 2015

2015 @ The Movies Take 143 Suffragette

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2015 @ The Movies Take 143 "Suffragette" Sarah Gavron takes on a topic that has been depicted in a variety of British productions over the years. In spite of a first-rate cast and a very high production value, the script may seem a bit of a by-the-book British drama. However, Gavron manages to inject a modern eye to the protest scenes that are more immersive thanks to a mobile camera at the heart of the crowd and dynamic editing. Overall, the film truly succeeds in conveying the everyday physical hardship facing the working class women of the time. A hardship that ultimately fuels their political action. Thanks to that, the movie avoids being a too much of a pamphlet and has a greater chance to connect with a modern audience. When I saw the film, as the light came back on, a young woman in the audience told her friend "OMG! I had no idea, all this for the vote." Let's hope the conversation continues beyond the lobby. Experienced at Moxie Cinema on November 29 in theater 1 with Anne Pankhurst & Josh Watts. 



And now aux urnes!
2015 se paie un toile 143ème prise "Suffragette" (Sortie française le 18 Novembre 2015) Sarah Gavron s'attaque à un sujet qui a été maintes fois porté à l'écran dans les productions anglaises. Malgré une distribution de rêve et un niveau de production très élevé, le scénario a tout du drame britannique assez convenu. Cependant, Gavron réussi à injecter un oeil moderne dans les scènes de manifestations grâce à une caméra mobile et immersive au coeur de la foule et un montage très dynamique. De manière générale, le film retranscrit très bien la souffrance physique quotidienne ce ses femmes des classes ouvrières. Cette même souffrance qui va nourrir leur engagement politique. Grâce à cela, on évite le côté pamphlétaire et offre une plus grande chance de rentrer en dialogue avec le spectateur de 2015. À la fin de la séance , quand la lumière s'est rallumée, un jeune femme dans la salle s'est exclamée "Putain! J'avait pas idée, et tout ça pour le vote!" Espérons que la conversation s'est poursuit au delà des portes du cinéma. Vu au Moxie Cinema le 29 Novembre dans la salle 1 avec Anne Pankhurst et Josh Watts.
La bande annonce VOSTF: 

Wednesday, November 25, 2015

2015 @ The Movies Take 142 Fat City (1972 - 4K Restoration)

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2015 @ The Movies Take 142 "Fat City"(1972) John Huston's boxing film was recently digitally restored and re-released in 4K. The new copy is not only stunning, but it makes Rocky (1976) look like a walk in the park. Huston offers a brutally honest look at the lives of low-tier working-class boxers. Let's hope it will "Help Me Make It Through the Night" - to quote the opening credit song by Kris Kristofferson - as the dreams of youth collide with the social reality that knocks the wind out of any form of hope. While the journey of aging alcoholic boxer Tully, portrayed by a great Stacy Keach, is depressing and sometimes pathetic, the film concludes with a surprising epiphany that may usher a path towards self-acceptance. However, this film was made at a time when Hollywood had a much greater tolerance for ambiguous endings, so it is up to the viewer to ponder about it. It is always special to catch such a classic on the big screen, but, as a last resort, the HD restored version is also for rent on Amazon and iTunes. Experienced at the Film Forum on November 25 in theater 3. 


Also check the restored clip in HD below the French review:
And now la grosse ville:
2015 @ se fait une toile 142ème "La Dernière Chance (Fat City)" (Sortie française le 11 Janvier 1973) Le film de boxe de John Huston a subi une restauration digitale et ressort en 4K. Non seulement la nouvelle copie est somptueuse, mais le film fait passer Rocky (1976) pour une promenade dominicale. Huston dresse là un portrait brut et sans compromis d'ouvriers boxers de deuxième division. En espérant que cela m'aidera à tenir jusqu'à la fin de la nuit ("Help Me Make It Through the Night") - pour reprendre le titre de la chanson de Kris Kristofferson qui ouvre le film - quand des rêves de jeunesse s'entrechoquent avec une réalité sociale qui écrase d'un coup de poing toute forme d'espoir. Quand la trajectoire de Tully, un boxer vieillissant et alcoolique, joué par un excellent Stacy Keach, est déprimante et pathétique, le film se termine sur une épiphanie surprenante qui ouvre peut-être un chemin vers un nouvelle conscience de soi. Cependant, ce film date d'une époque où Hollywood avait une plus grande tolérance des fins ambigües, donc c'est au spectateur d'y réfléchir. C'est toujours une expérience unique de voir un tel classique sur grand écran, mais, à défaut de mieux, cette nouvelle version en HD est aussi disponible à la location sur iTunes et Amazon. Vu au Film Forum (NYC) le 25 Novembre dans la salle 3.
Un extrait de la version restaurée VOSTF: 

Tuesday, November 24, 2015

2015 @ The Movies Take 141 Carol

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2015 @ The Movies Take 141 "Carol" Todd Haynes delivers a beautifully shot love story that is only matched by the superb level of craft of its lead actresses, Cate Blanchett & Rooney Mara. The emotional transformation of both characters always rings true and prevents the film from becoming a flat social commentary about its period. Without betraying the specificity of its context, it deftly explores universal and timely themes of self-acceptance, and personal freedom. One directorial choice that stood out to me is how the two female lovers are often shot through foggy or rainy windows. It gives them this out-of-focus status as if they do not have their place in the world they must live in. A technique reversed at the moment of their initial encounter then the rest of the world falls off-focus. A must-see that definitely deserves some Oscar nod. Experienced at the Angelika Film Center (NYC) on November 24 in theater 1. 


And now Carole:
2015 se paie un toile 141ème prise "Carol" (Sortie française le 13 Janvier 2016) Todd Haynes nous livre là une histoire d'amour magnifiquement mise en scène et parfaitement à la hauteur du superbe jeu de ses deux actrices principales, Cate Blanchett & Rooney mara. La transformation émotionnelle des deux personnages ne sonne jamais faux et empêche le film de tomber dans le commentaire sociologique ronflant sur la période. Sans pour autant renier la spécificité de son contexte, le film explore les thèmes universels et courants de la liberté individuelle et la conscience de soi. Un choix de mise en scène qui m'a marqué est la manière dont les deux amantes sont souvent filmées au travers de fenêtres embuées ou ruisselantes. Ça les nimbe de flou comme si elles n'étaient pas à leur place dans le monde où elles doivent exister. Cette technique est inversée au moment de leur rencontre, à ce moment là c'est le reste du monde qui devient flou. Un film à voir qui mérite considération pour les Oscars. Vu au Angelika Film Center (NYC) le 24 Novembre dans la salle 1.
La Bande Annonce VOSFT:

2015 @ The Movies Take 140 Love (3D)

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2015 @ The Movies Take 140 "Love (3D)" With this latest effort, Gaspar Noéattempts to depict romantic love making explicitly in a mainstream film. The actors engage in sexual activities (mostly not simulated) that are usually only shown in phonographic movies. The difference being they are framed in a narrative with a greater purpose than just titillate. In an effort to enhance the experience, and add a layer of provocation, the film is shot in 3D and clocks at 2h15min. While the challenge and initial boldness can be laudable, the execution fails to impress. After 2 hours 15 minutes, we become well-acquainted with wide array of genitalia; however, the characters attached to them are flat, and boring. Their passion is tepid and the resulting debauchery mechanical and tedious. The 3D element is almost not exploited except for the predictable finale of a hand-propelled activity. Stay home and re-watch "Blue Is the Warmest Colour" or "In the Realm of the Senses" for true passion on the explicit screen. Experienced at the Angelika Film Center (NYC) on November 24 in theater 2. 



And now l'amour en trois D
2015 se paie un toile 140ème prise "Love (3D)" (Sortie Française le 15 Juillet 2015) Avec son dernier long-métrage, Gaspar Noé essaye de porter l'amour physique à l'écran de la manière la plus explicite possible. Les acteurs jouent des scènes de sexe (la plupart non simulées) qui sont habituellement réservées aux films pornographiques. À la différence que leurs ébats font partis d'une histoire dont le but n'est pas seulement d'émoustiller. Pour ajouter du piment à l'expérience, et une bonne couche de provocation, le film est en 3D et dure 2h15min. Quand on peut saluer la témérité de l'entreprise, l'execution est loin d'être convaincante. Après 2 heures et 15 minutes, on devient intime d'une belle collection d'organes génitaux; cependant, les personnages qui les relient sont creux et ennuyeux. Leur passion est tiédasse et la débauche résultante mécanique et pénible. Le côté 3D est quasi-inexploité si ce n'est pour le bouquet final très téléphoné d'une activité manuelle répétitive. Rester à la maison et repasser vous "La vie d'Adèle" ou "L'Empire des Sens" pour de la vraie passion sur écran sans vergogne. Vu au Angelika Film Center (NYC) le 24 Novembre dans la salle 2.
la Bande annonce de chez nous:

Monday, November 23, 2015

2015 @ The Movies Take 139 Mustang

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2015 @ The Movies Take 139 "Mustang" While it is not the first film to to portray women subjugated by a traditional patriarchal culture, Turkish-French director Deniz Gamze Ergüven's Mustang avoids pure victimization. Instead, she films her young female cast with an exuberant energy and striking physicality. It makes their rebellion against a system of arranged marriages where young women are bartered like commodity all the more powerful. The film does not hold back its message, but makes very effective use of off-screen suggestion to convey the physical and emotional abuse the young women are facing. Finally, the male-dominated culture of rural Turkey is portrayed as a complex system of power. For instance, the pivotal role of elder women in the perpetuation of the matchmaking system is clearly shown, and not all of the young sisters have no say in their destiny. A very powerful and timely first film that would have deserved a wider release. Experienced at the IFC Center (NYC) on November 23 in theater 3.



And now on part au galop
2015 se paie une toile 139ème prise "Mustang" (Sortie française le 17 Juin 2015) Quand il ne s'agit pas là du premier film sur des femmes en proie au patriarcat, la réalisatrice franco-turque Deniz Gamze Ergüven évite la simple victimisation. Elle filme son groupe de jeunes soeurs avec une exubérante énergie et une grande place donnée au corps. Cela décuple l'impact de leur rebellion contre le système de mariages arrangés où les jeunes femmes sont échangés comme de vulgaires objets. Le film ne s'éloigne jamais de son message, mais il utilise avec succès le hors-champ pour traduire les abus physiques et émotionnelles imposés aux jeunes femmes. De plus, la culture phallocrate de la Turquie rurale est présentée comme un système complexe. Par exemple, le rôle crucial des mères et grand-mères qui perpétuent le système des marriages forcés est clairement montré, et toutes les jeunes soeurs ne sont pas démunies face à leur destin. Un très fort premier film - en plus d'actualité - qui aurait mérité un plus large distribution aux USA. Vu au IFC Center (NYC) le 23 Novembre dans la salle 3.
La bande annonce VOSTF:

Sunday, November 22, 2015

2015 @ The Movies Take 138 The Assassin (刺客聶隱娘 - Nie Yin Niang)

Movie review originally published on Facebook - YEAR 2
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 2ème ANNEE:


2015 @ The Movies Take 138 "The Assassin" (刺客聶隱娘 - Nie Yin Niang) From Taiwanese director Hou Hsiao-Hsien, "The Assassin" seems to fit within the codes of the Wuxia genre: ancient China, gravity-defying martial arts, inscrutable political intrigues and a dash of supernatural. However, don't expect the grandiose drama of "Crouching tiger, Hidden Dragon" or "Hero." Hou Hsiao-Hsien's approach is closer to visual poetry where action and plot give way to meditation and contemplation. Composition, color, sound and movement often carry more meaning than the sparse dialogue. The director seems to question our ability to even understand the dynamics of a culture and language lost to history. Through a rich formal tapestry, he invites us instead to connect with people from another time through a more sensorial pathway. Experienced at the Film Society of Lincoln Center (NYC) on November 22 in the Walter Reade theater.

Note that the letter-boxed format in the trailer is not a mistake. The film uses 2 different aspect ratios according to the type of scene as part of its formal game.
Also check out the wordless teaser below which captures the atmosphere of the film better.

And now on contemple l'assassine:
2015 se fait un toile 138ème prise "The Assassin" (刺客聶隱娘 - Nie Yin Niang) (Sortie française le 16 Mars 2016) "The Assassin", du réalisateur taïwanais Hou Hsiao-Hsien, semble adhérer aux codes du genre Wuxia: Chine ancienne, art martiaux virevoltants, des intrigues politiques insondables, et une touche de surnaturel. Cependant, ne vous attendez pas un grand spectacle à la "Tigre et Dragon" ou "Héros." L'approche de Hou Hsiao-Hsien tient plus du poème visuel où la méditation et la contemplation prennent le pas sur l'action et la trame narrative. La composition, les couleurs, les sons et mouvements sont souvent plus chargés de sens que les rares dialogues. Le metteur en scène semble remettre en question notre habilité à comprendre la dynamique d'une culture et d'une langue d'un passé lointain. Au travers d'un riche jeu formel, il nous invite plutôt à appréhender ses gens d'un autre temps grâce à un chemin plus sensoriel. Vu au Film Society of Lincoln Center (NYC) le 22 Novembre dans la salle Walter Reade.
Pas de bande annonce VOSTF, mais ce teaser taïwanais sans parole qui se rapproche plus de l'esprit du film:

Notez que le format carré à bandes horizontales du teaser n'est pas une erreur. Le film utilise deux formats d'images selon les scènes - un élément de son jeu sur la forme.

Friday, November 20, 2015

2015 @ The Movies Take 137 Spotlight

Movie review originally published on Facebook - YEAR 2
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 2ème ANNEE


2015 @ The Movies Take 137 "Spotlight" Writer-Director Thomas McCarthy (entertainer) finds the right balance between a character-driven piece and the thrills of investigative journalism. McCarthy is also no stranger to the dramatized newsroom: he portrayed crooked journo Scott Templeton in the last season of The Wire. Chances are that it informed his depiction of the Boston Globe investigative team. The human element both on the side of the journalists and the victims is always compelling but never exploitive. Even though the sex abuse scandal rippled through the Catholic Church worldwide, one of the strengths of the piece is also its very strong sense of place. The film deftly shows how a team of Boston journalists shakes the foundation of their own community. It is also important to show real journalists at work in this era when anyone with a Twitter account may think they can report the news. The cast delivers great performances, but the pacing and editing hold everything together. This is what makes "Spotlight" successful where "Truth", in spite solid acting, did not hit the mark. Experienced at Moxie Cinema on November 20 in theater 2 with TerryRobinson, Susie Pfeiffer & Kurtis Rezendes.



And now faisons la lumière sur:
2015 se fait un toile 137ème prise "Spotlight" (Sortie français le 16 Janvier 2016) Le réalisateur et scénariste, Thomas McCarthy, trouve ici le parfait équilibre entre le drame humain et le journalisme d'investigation. McCarthy a une certaine expérience de la salle de rédaction à l'écran: il tenait le rôle du journaleux corrompu Scott Templeton dans la dernière saison de "The Wire." Il y a fortes chances que cela ait influencé sa vision de l'équipe du Boston Globe. Qu'ils soient journalistes ou victimes, les personnages sont complexes et intéressants et jamais exploités de manière racoleuse. Bien que ce scandale d'abus sexuels ait secoué l'Eglise Catholique à travers le monde, une des forces du film est d'être très ancré dans un lieu. Il montre précisément comment une équipe de journalistes de Boston s'attaque aux fondements de leur propre communauté. Il est aussi important de montrer de vrais journalistes au travail à l'heure où n'importe qui avec un compte Twitter peut se fantasmer grand reporter. La distribution est hors pair, mais le rythme et les choix de montage donnent force à l'ensemble. C'est ce qui fait de "Spotlight" un succès là où "Truth", malgré de bonnes prestations, n'avait pas convaincu. Vu au Moxie Cinema le 20 Novembre dans la salle 2 with Terry Robinson, Susie Pfeiffer & Kurtis Rezendes.
La bande annonce en VOSTF: