Wednesday, December 30, 2015

2015 @ The Movies Take 148 The Hateful Eight (70mm Roadshow version)

Movie review originally published on Facebook - YEAR 2
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 2ème ANNEE:



2015 @ The Movies Take 148 "The Hateful Eight" (70mm Roadshow version) With his eighth feature, Quentin Tarantino sets aside his notorious harvesting of cinema history a tad to harken back to his own early work. "The Hateful Eight" has a direct formal filiation with "Reservoir Dogs." The setup of each piece is identical: 8 protagonists mostly confined to one room wrestle with treachery and deception. As a an additional nod, Tim Roth &Michael Madsen are in both films. However, the central aspect that ties the two films together is the use of storytelling by the characters to manipulate each other. In "Reservoir Dogs", it is Tim Roth's (Mister Orange) rehearsed anecdote to sell himself as a criminal while being an undercover cop. Here, the unreliable narrative takes the form of a letter and serves more purposes dramatically. This letter also connects to a larger thematic about History present in Tarantino's last two films. The film is not as epic as "Inglorious Basterds" or "Django Unchained", but is a more overtly political film as it confronts diverging points of views about the Civil War and racial issues. Once again, the central element of his cinema is language much more than flying bullets, blood sprays and general mayhem (not that there is a shortage of either). Although the script provides plenty of quotable lines that will bring a smile to the Tarantinophile, the film offers a much darker and cynical outlook than the rest of his filmography which might be a turn off for some. While most of the cast is made up of Tarantino vets with the perfect tongue for his dialogue, Walton Goggins' performance as a southern marauder stands out as a relatively new master of Tarantinese. Jennifer Jason Leigh's extremely physical performance is also very impressive. It may seem illogical to go to extreme length to unearth a widescreen format last used in the 60's - Ultra Panavision 70 - to mostly film inside a mountain haberdashery. Nonetheless, the shots are masterfully constructed and and create a great sense of space. To be noted as well, are the clever use of focus shifts to enhance characters' point of views. The 70mm version brings vibrant colors and striking contrast on the snowy landscape that the digital version will have a tough time matching (see my review of the DLP version). You can literally feel the harshness of the weather with every breath the actors take. Experienced at AMC Town Center 20 on December 30 in theater 12 with Susie Domergue & Kurtis Mannix.




And now les huit haineux:
2015 se paie une toile 148ème prise "Les Huit Salopards" (Version Roadshow en 70mm - sortie française le 6 Janvier) Avec son 8ème film, Quentin Tarantino laisse un peu de côté son habituel jeu de ciné-références pour revisiter ses propres débuts. "Les Huit Salopards" est dans la ligne formelle directe de "Reservoir Dogs." La mise en place est la même: 8 protagonistes confinés dans un seul lieu principal sont aux prise avec la duperie et la trahison. Pour plus de continuité, Tim Roth & Michael Madsen sont dans les deux films. Cependant, l'aspect principal qui relie les deux films est l'utilisation d'histoires et anecdotes par les personnages pour se manipuler. Dans "Reservoir Dogs," c'est par une croustillante anecdote que Tim Roth (M. Orange) parvient à infiltrer le gang de malfrats. Dans ce cas, l'histoire à la véracité douteuse prend la forme d'une missive et sert à encore plus de développements dramatiques. Cette lettre fait aussi raccord avec la thématique historique qui hante les derniers films de Tarantino. Ce long-métrage n'a pas le souffle épic de "Inglourious Basterds" ou "Django Unchained", mais c'est son film le plus ouvertement politique qui confronte des points de vue diamétralement opposés sur la Guerre de Sécession et les problèmes raciaux. Comme toujours, l'élément central de son cinéma reste le language bien plus que le sifflement des balles, les giclées de sang et le chaos généralisé (sans pour autant que tout cela manque à l'appel). Bien que le scénario regorge de répliques mémorables qui feront sourire les tarantinophiles, le film offre un perspective plus sombre et cynique que le reste de sa filmographie qui déplaira peut-être à certain. La distribution comprend presqu'exclusivement des habitués du cinéaste avec une gouaille parfaite pour ses dialogues. Walton Goggins en renégat sudiste sort tout de même son épingle du jeu et émerge en tant que nouveau maître du Tarantinais. Jennifer Jason Leigh fait aussi forte impression avec un jeu extrêmement physique. Il peut sembler illogique de se plier en quatre pour utiliser un format scope abandonné dans les années 60 - Ultra Panavision 70 - pour filmé en grande partie l'intérieur d'une mercerie de montagne. Quoi qu'on en dise, les plans sont construits de main de maître et créent un superbe sens de l'espace. À noter aussi le jeu sur la netteté changeantes des différents plans pour accentuer le point de vue des personnages. La version 70mm a de superbes couleurs et présente de magnifiques contrastes sur les paysages enneigés que la version digitale aura du mal à reproduire (Voir ma critique de la version DLP). On ressent la rudesse du climat à chaque respiration des acteurs. Vu au AMC Town Center 20 Leawood (Kansas) dans la salle 12 le 30 Décembre avec Susie Domergue et Kurtis Mannix.
La bande annonce VOSTF:

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