Saturday, April 30, 2016

2016 @ The Movies Take 50 Midnight Special

Movie review originally published on Facebook - YEAR 3 - COMPLETE LISTING
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 3ème ANNEE: - LISTE COMPLÈTE 


2016 @ The Movies Take 50 "Midnight Special" Jeff Nichols' latest effort is the most successful super-hero narrative to grace the silver screen in a while. The film explores the anguish of being the parent of a super-child needing protection and protecting from. Coincidentally, the mega-blockbuster Batman v Superman: Dawn of Justice is an awkward take on the same theme placing motherhood at the center of the conflict between the iconic titans. However, the way Nichols grounds his story makes it much more relatable and meaningful. He even manages to conjure a sense of wonder in spite of (or thanks to) a small budget. A feeling that is all but absent in the multi-million CGI splashes from DC or Marvel. While reading a superman comic with a flashlight (like one should), young Alton Meyer asks "What is kryptonite?" His question is a perfect summary of this journey of self-discovery where acknowledging one's weaknesses becomes a strength. Experienced at Moxie Cinema on April 30 in theater 2 with Susie Meyer & Kurtis Sevier. 




2016 se paie une toile 50ème prise "Midnight Special" (Sortie française le 16 Mars 2016) Le dernier Jeff Nichols est le plus convaincant des films de super-héros à l'écran ses derniers temps. Le film explore les angoisses de parents devant protéger et se protéger de leur enfant armé de dangereux super-pouvoirs. Les hasards du calendrier veulent que le méga-blockbuster Batman vs. Superman, aussi à l'affiche, traite maladroitement de thèmes similaires en plaçant l'amour maternelle au cœur de du conflit entre les deux titans. Cependant, la manière qu'a Nichols d'encrer son histoire dans le familier et l'intime lui donne sens et implique le spectateur. Il parvient même à susciter une certaine forme d'émerveillement malgré (ou grâce à) un budget modeste. Un sentiment qui est totalement absent des machines à dollars de DC ou Marvel débordants d'effets numériques. Alors qu'il lit un un comics de Superman à l'aide d'une torche électrique (comme il se doit), le jeune Alton Meyer demande "C'est quoi la kryptonite?" Sa question est un parfait résumé du trajet du film vers la connaissance de soi où faire face à ses faiblesses devient une force. Vu au Moxie Cinema le 30 Avril dans la salle 2 avec Susie Meyer & Kurtis Sevier. 
La bande annonce VOSTF:

Tuesday, April 26, 2016

2016 @ The Movies Take 49 The Jungle Book (2016)

Movie review originally published on Facebook - YEAR 3 - COMPLETE LISTING
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 3ème ANNEE: - LISTE COMPLÈTE 


2016 @ The Movies Take 49 "The Jungle Book" (2016) Initially, when the trailer for John Favreau's latest effort came out, I made the decision to avoid what looked like yet another computerized jazz-less revival of a Disney classic. I sat through the 2015 version of "Cinderella" already, I know the drill. However, because of the raving reviews from US film pundits and their heartless Gallic counterparts, I was swayed into an IMAX 3D showing of the luxuriant Kipling reboot. Truly, the mostly song-less canopy roller coaster is a technical wonder. Claws, fangs, muddied fur, honey-dripping muzzles and slithering reptilian epidermis have never looked so life-like on screen before. To the point that the only flesh and bone being on screen, Mowgli the man-cub, feels a bit botched texture-wise and fails to display the acting range of Shere Khan - in all fairness, Idris Elba's inflections give the tiger unparalleled street creds. Beyond the epic visual feast, I do not get the enthusiasm of the movie intelligentsia. The story differs a bit from the original animated version and has a darker tone, but it is far from engaging. The film fails to make us care about Mowgli's predicament and bounces from species to species like items on an obstacle course for man-cubs with ADHD. Experienced at AMC Springfield 11 on April 26 in IMAX with Susie Raksha & Kurtis Ikki.



2016 se paie un toile 49ème prise "Le Livre de la Jungle" (Sortie française le 13 Avril 2016) Dans un premier temps à la vision de la bande annonce du dernier film de John Favreau, j'ai pris la décision d'éviter ce qui avait l'air d'une énième redite pixelisée d'un classique Disney. Je me suis déjà farci la version 2015 de "Cendrillon," je connais la chanson. Cependant, à cause des critiques dithyrambiques venues des USA comme de France, je me suis laissé tenter par une séance IMAX 3D de cette luxuriante refonte à la sauce Kipling. Honnêtement, ce tour de montagne russe en pleine canopée est une merveille technique. Les griffes, crocs, pelages boueux, museaux dégoulinants de miel et les contractions d'écailles reptiliennes ont rarement été portés à l'écran avec ce niveau de réalisme. À tel point que le seul être de chairs et d'os à l'écran, Mowgli le petit d'homme, à l'air un peu bâclé au niveau des textures et a du mal à rivaliser avec la palette dramatique de Shere Khan - pour être juste, la voix d'Idris Elba confère au tigre une solide crédibilité. Au delà, de cet épique festival visuel, je ne comprend pas l'enthousiasme de l'intelligentsia cinéphilique. L'histoire se démarque de la version animée avec un ton plus sombre, mais c'est loin d'être passionnant. Le film ne parvient pas à nous intéresser aux défis posés à Mowgli et passe d'une espèce à l'autre comme dans une course d'obstacles pour petit d'homme souffrant du trouble déficitaire de l'attention. Vu au AMC Springfield 11 en IMAX le 26 Avril avec Susie Raksha et Kurtis Ikki.
La bande annonce en VF:

Sunday, April 24, 2016

2016 @ The Movies Take 48 Marguerite

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2016 @ The Movies Take 48 "Marguerite" It is a rare occurrence when a French film imports a story from the US to tell it within the context of Gallic culture. Director Xavier Giannoli takes full advantage of the French Roaring 20's (Les Années Folles) to create a believable setting for this story from the other side of the pond. Turning Marguerite's unique lack of musical acumen into a piece of the avant-garde surrealist/anarchist Parisian scene is especially clever. A few years before (1913) the Parisian premiere of Stravinsky's The Rite of Spring caused a actual riot after all. Rather than turning the story into a farcical curiosity, the film is more of somber exploration obsessive neurotic behavior. Surprisingly, while the question of what qualifies as musical and what does not is present, the film seems more interested in visual theatrical representation than music. Marguerite's relationship to opera seems much more rooted in costumes, props and sheet music than actual music. Furthermore, Marguerite's ambiguous servant, Madelbos' obsession with photographing his mistress slowly takes over the story line. By the end, he almost becomes the protagonist or director of the piece and literally stages the demise of the title character. While it does not take away from Catherine Frot's performance that perfectly balances unfazed ridicule and pathological sincerity, it confuses the focus of the film a bit too much. I have an inkling that the upcoming Meryl Streep vehicle about the true New York socialite Florence Foster Jenkins will be a lot more straightforward. Experienced at the Moxie Cinema on April 24 in theater 1 with Anne just a few days before Susie & Jennifer



2016 se fait une toile 48ème prise "Marguerite" (Sortie française le 16 Septembre 2015) C'est plutôt rare qu'un film français importe une histoire des États Unis pour la réintroduire dans le contexte hexagonal. Cependant, Xavier Giannoli profite pleinement des Années Folles pour créer un contexte français crédible à cette histoire venu du Nouveau Monde. L'idée d'incorporer le manque d'oreille musicale de Marguerite à la scène avant-garde surréalisto-anarchique parisienne est notamment fort bien vu. Quelques années auparavant (1913), la première française du Sacre du Printemps n'avait-elle pas aussi causée une émeute? Mieux que de faire de son histoire un spécimen de ridicule, le film se pose comme une exploration assez sombre de comportments obsessionnels et névrosés. Étonnement, bien que le film questionne ce qui est accepté comme musical ou pas, il semble plus intéressé par la représentation théâtrale visuelle que la musique. La relation de Marguerite à l'opéra semble plus ancrée dans les costumes, accessoires et les partitions en tant qu'objet que dans la musique elle même. De plus, l'obsession photographique du serviteur de Marguerite, Madelbos, envahit peu à peu l'intrigue. Vers la fin, il semble avoir pris le contrôle de l'histoire mettant littéralement en scène les derniers moments de sa maîtresse. Bien que cela n'enlève rien à la performance de Catherine Frot qui trouve l'équilibre parfait entre ridicule assumé et sincérité pathologique, cela jette une certaine confusion sur le but ultime cette histoire. Mon petit doigt me dit que l'imminente version Américaine faite sur mesure pour Meryl Streep, sous le titre de Florence Foster Jenkins, fera moins grande place à l'ambigüité. Vu au Moxie le 24 Avril dans la salle 1 avec Anne et quelques jours avant Susie & Jennifer.

Wednesday, April 20, 2016

2016 @ The Movies Take 47 Demolition

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2016 @ The Movies Take 47 "Demolition" With its intriguing premise and its top-shelf cast, expectations were high for this new film from Québécois director Jean-Marc Vallée. To be fair the film delivers, but ultimately delivers a bit too much. There is a lot of smart directing at play, but every shot, every line is orchestrated as a metaphor of the protagonists mental issues. The overload ends up suffocating the characters that don't have enough space to exist and truly connect with the audience. It seems that Jean-Marc Vallée did not know how to end his story. As a result, he started layering the second half of the film with extra plot lines (abusive boyfriend, destructive teen, ill-conceived trust funds, carrousel restoration) that rehash themes already established earlier instead of really delving into the topic. Vallée had hit a high note with "Dallas Buyers Club" and disappointed with the unimaginative "Wild Movie." "Demolition" falls in between with a very worthy first half and a second half that should have been torn down before coming out of the ground. Experienced at the Moxie Cinema on April 20 in theater 1 with Susie Gyllenhaal & Kurtis Wreckingball. 



2016 se paie une toile 47ème "Démolition" (Sortie française le 16 Avril 2016) Avec une idée de départ intrigante et une distribution de premier choix, on attendait pas mal du nouveau film du Québécois Jean Marc Vallée. Il est vrai que le film en donne à voir, mais au final il en donne un peu trop. Les astuces de mise en scène sont légion, mais chaque plan, chaque réplique est joué comme une métaphore des problèmes mentaux du protagoniste. Ce trop-plein finit par étouffer les personnages qui n'ont plus de place pour exister et laisser le spectateur sur la touche. Il semble que Jean-Marc Vallée ne savait pas comment finir son histoire. A la place, il embourbe la deuxième moitié du film dans des intrigues secondaires (un amant violent, un ado destructeur, une bourse d'étude mal attribuée, une restauration de manège) qui rabâchent des thèmes déjà introduits au lieu de vraiment traiter le sujet. Vallée avait taper fort avec "Dallas Buyers Club" et déçu avec le fort banal "Wild." "Démolition" tombe entre les deux avec un première partie bien ficelé et une deuxième partie qui aurait aurait dû être rasée avant construction. Vu au Moxie Cinema le 20 avril dans la salle 1 avec Susie Gyllenhaal and Kurtis Wreckingball. 
La bande annonce VOSFT:

Saturday, April 16, 2016

2016 @ The Movies Take 44 Southbound

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2016 @ The Movies Take 44 Southbound This horror anthology avoids the usual pitfalls of the form by smoothly connecting a collection of short films by different directors in a coherent setting. Each chapter blends into the next after having twisted more or less successfully a trope of the horror genre: devilish apparitions, oppressing sequestration, demented surgery, murderous rampage. The circular structure of this highway to hell narrative and its literally inescapable landscape create an unusual feeling of open-air claustrophobia. However, it also prevents the film from truly breaking new grounds. It lacks the bold swerve that would take us off-road to a new disturbing mindscape. For that swerve, we will have to go back to David Lynch's Lost Highway. Experienced at Moxie Cinema on April 16 in theater 1.



2016 se fait une toile 44 ème prise Southbound (pas date de sortie française annoncée) Cette anthologie d'horreur évite les faiblesses habituelles de la forme en inscrivant une série de court métrages par différents réalisateurs au sein d'un décor cohérent. Chaque chapitre se fond dans le suivant après avoir tordu le cou, avec plus ou moins de succès, à un poncif du genre: apparitions démoniaques, séquestration oppressante, chirurgie horrifique, tuerie généralisée. La structure circulaire de cette autoroute vers l'enfer et ses paysages défiants littéralement tout espoir d'évasion créent un sentiment étrange de claustrophobie en plein air. Cependant, cela empêche aussi le film d'explorer de nouveaux territoires. Il manque le risque d'un coup de volant qui permettrait une sortie de route vers un paysage mental plus inédit et dérangeant. Pour cette sortie de route, on devra s'en remettre à Lost Highway de David Lynch. Vu au Moxie Cinema le 16 avril dans la salle 1. 
Désolé pas de bande annonce VOSTF pour le moment.

Tuesday, April 12, 2016

2016 @ The Movies Take 41 Eye in the Sky

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2016 @ The Movies Take 41 Eye in the Sky Under the guise of a yet another action war film, Gavin Hood offers a riveting ethical debate about the sacrifice of innocent lives to prevent a further attack with a supposed higher body count. While the debate on the legitimacy of preemptive strikes is not new, the added element is the drone technology that places the perpetrators in a zero-risk zone. The global debate takes place in locations thousands of miles apart and bodily harm can only come to the distant unsuspecting targets and bystanders in their vicinity. The film emphasizes this absolute disparity very effectively and does not shy away from the cruel devastation caused by a drone attack. Ironically, the drones' destructive force mirrors the blind mayhem caused by the terrorist attacks they are attempting to prevent. The key difference is that drones are all-seeing rather than blind. This Eye in the Sky may preserve the safety of military personnel, but through short daily routine scenes, the film shows how it injects the gruesome reality of war in their lives at home miles away from the conflict zone. By that it excludes the easy cowardice argument, and takes the debate to a much more interesting level. The cast is solid and provides a nice send-off to the regretted Alan Rickman. While the A-list actors fall on both sides of the debate, the actors camping the UK civilian representatives unfortunately lack Rickman's charisma. The true victory of the film is to allow the debate to truly exist by not taking an obvious side.That said, I regret the inclusion of the end credit footage that tips the scale a bit. Eye in the Sky is always better when generating difficult questions rather than providing ready-to-think answers. It hits that mark 99% of the time - that's commendable striking accuracy. Experienced at Wehrenberg Theatres Springfield Campbell 16 Cine on April 12 in theater 6 with Colonel Susie Powell & Lieutenant General Kurtis Benson.




2016 se paie une toile 41ème prise "Opération: Eye in the Sky" (Sortie française le 11 mai 2016). Sous les traits d'un énième film de guerre, Gavin Hood nous propose un débat éthique haletant sur le sacrifice d'innocents pour empêcher une attaque qui fera supposément encore plus de victimes. Ce débat sur la légitimité des frappes préventives n'est pas nouveau, le nouvel élément sont les drones qui placent l'attaquant en situation de risque zéro. Le débat global à lieu à des milliers de kilomètres et seules les cibles et les civils qui les entourent sont en réel danger. Le film met à jour ce décalage de manière très efficace et n'hésite pas à montrer la cruauté dévastatrice d'une attaque de drone. L'ironie étant que la force de destruction des drones n'est pas sans rappeler le chaos aveugle causé par les attaques terroristes qu'ils tentent d'endiguer. La grande différence c'est que les drones sont tout sauf aveugles. Cet "Oeil dans le Ciel" préserve certes la vie des militaires, mais, au travers de petites scènes de routine, le film montre aussi comment il injecte violence et chaos dans leurs vies à des lieues de la zone de conflit. Grâce à ça, il évacue l'idée de lâcheté pour élever le débat à un niveau plus intéressant. La distribution est convaincante et offre au regretté Alan Rickman un beau dernier rôle. Bien que les acteurs de premiers rangs se trouvent des deux côtés du débat, les acteurs jouant les civiles britanniques ne font pas le poids face au charisme d'Alan Rickman. Le vrai succès du film c'est de permettre au débat d'exister vraiment sans clairement prendre parti. Cela dit, je regrette les images ajoutées au générique de fin qui font un peu pencher la balance du côté émotionnel. Eye in the Sky est supérieur quand il génère des questions difficiles que quand il fournit des réponses en prêt-å-penser. Il atteint cette cible 99% du temps - une belle précision de force de frappe. Vu au Weherenberg Theatres Springfield Campbell 16 Cine le 12 avril dans la salle 6 avec Colonel Susie Powell and Lieutenant General Kurtis Benson.
Désolé pas de bande annonce VOSTF pour le moment.

Thursday, April 7, 2016

2016 @ The Movies Take 40 Trois souvenirs de ma Jeunesse


Movie review originally published on Facebook - YEAR 3 - COMPLETE LISTING
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 3ème ANNEE: - LISTE COMPLÈTE


2016 @ The Movies Take 40 "Trois souvenirs de ma jeunesse" (My Golden Days) If your very identity were put into question as a fabrication, what memories would you rely on to prove your existence? With this prequel to 1996 "My Sex Life... or How I Got into an Argument" Arnaud Desplechin explores pivotal moments that constitute a person's identity. For that reason, and not because of my innate contempt for titles in translation, the English title fails as it does not convey the idea of memory and adds a nostalgic connotation that is absent from the original title, literally : "Three memories from my youth." In all its simplicity and unsexiness, the title announces the structure of the film as a series of highly subjective chaptered flashbacks. This table of content approach to the title harkens back to some of the films of New Wave director Éric Rohmer: "Six Moral Tales," "Four Adventures of Reinette and Mirabelle," "Tales of Four Season." That influence is also present in some of the dialogues that are delivered in slightly stilted way as a reminder that what we see on screen is filtered through the memory of the protagonist and may be unreliable. The said protagonist, Paul Dédalus, remembers his student days as a Claude Lévi-Strauss in the making. Maybe a better English title would have been "Portrait of a young man as an anthropologist." Think about this film as a French reverse low-key Jason Bourne taking place in the late 1980's where the imminent global crisis is replaced by the indelible memory of heartbreak with added teenage sex and chain smoking. What's not to like? Experienced at The Charles Theater on April 7 in theater 2.


Note: also check out the French trailer (below) with an added tad of laid back nudity...

2016 se paie une toile 40ème prise "Trois souvenirs de ma jeunesse" (Sortie française le 20 mai 2015) Si votre identité même était remise en question, quels souvenirs choisiriez-vous pour la reconstruire? Avec cette prequel à "Ma vie sexuelle... ou comment je me suis disputé" (1996), Arnaud Despléchin explore les moments clés qui fondent un identité. Pour cette raison, et pas à cause de mon dédain naturel pour les traductions de titres, la version anglaise du titre (My Gold days - Mes beaux jours) passe à côté de l'aspect mémoriel et introduit une dimension nostalgique absente du titre original. Malgré sa simplicité et sa platitude, le titre original annonce la structure du film en une série de flash-backs très subjectifs et chapitrés. Ce côté table des matières n'est pas sans rappeler certains titres d'Éric Rohmer: "Six Contes moraux" Quatre aventures de Reinette et Mirabelle," "Contes des quatre saisons." L'ombre de Rohmer plane aussi sur certains des dialogues dits de manière un peu fausse comme pour nous rappeler que ce qui apparaît à l'écran est filtré par les souvenirs du protagoniste et peut-être faussé. Ce protagoniste, Paul Dédalus, se souvient de ses années estudiantines en Claude Lévi-Strauss en herbe. Peut-être qu'un meilleur titre anglais aurait été "Portrait of a young man as an anthropologist" (Portrait de l'anthropologue en jeune homme). Il faut voir ce film comme une version française et pantouflarde de Jason Bourne se déroulant à la fin des années 80 où la crise globale imminente a été remplacé par la trace indélébile de la peine amoureuse avec en sus des coucheries adolescentes la clope au bec. Que du bon! Vu au The Charles Theater de Baltimore dans la salle 2 le 7 Avril. 
La bande annonce française - évitons la bande annonce Youtube qui censure le beau téton à 1m38s. Merci Vimeo de ne pas céder à la pudibonderie: