Monday, June 6, 2016

2016 @ The Movies Take 67 Cemetery of Splendor (Rak ti Khon Kaen)

Movie review originally published on Facebook - YEAR 3 - COMPLETE LISTING
Critique cinéma d'abord publiée sur Facebook - 3ème ANNEE: - LISTE COMPLÈTE 


2016 @ The Movies Take 67 "Cemetery of Splendour" (Rak ti Khon Kaen) Ever since Thai director Apichatpong Weerasethakul received accolades at the Cannes Film Festival, his name is constantly dropped by every arrogant pompous French film critics (Like, there is any other kind). I have to confess that what they have to say about Apichatpong Weerasethakul's cinema sparked my curiosity almost as much as the fun spectacle of French snob cinephiles correcting each other's pronunciation of "Apichatpong Weerasethakul." At some point, the mere ability to perfectly enunciate the otherworldly patronymic "Apichatpong Weerasethakul" became imbued with near magical properties guaranteeing a review worthy of attention and praise. Consequently, I eagerly seized the first opportunity I encountered to experience a film by Apichatpong Weerasethakul. It is now with great keenness that I embark on a discussion of Apichatpong Weerasethakul's ninth feature before the said review ends up sounding like a Monty Python skit. "Cemetery of Splendour" is structured in a succession of long takes with a single still camera. Each take shows very mundane scenes where very little happens: power shovel digging a hole, young man relieving himself in a bush (#2), kids playing in the dirt, hospital patients sleeping. However, the few scenes of dialogues that briefly interrupt the contemplation introduce layers of meaning that slowly bring the viewer to reconsider the apparent mundanity to each long take. Although every scene seems anchored in tangible reality, Apichatpong Weerasethakul manages to imply a sense of magical realism where ancient beliefs, memories and fantasy become intertwined. The film takes place in a single location - a make-shift hospital in an old school building - where memories exist in simultaneous layers. The camera is perfectly still throughout the two-hour feature with the exception of two slow tracking shots. These shots function as doors to other layers of reality and memory: the abandoned school and the imagined ancient palace that used to stand on the same spot. The film will challenge viewers expectation in terms rhythm and narrative, but is like a hidden treasure of meaning and beauty. "You simply have to open your eyes." Experienced at Moxie Cinema on June 6 in theater 1 with Tatiana Weerasethakulita.



2016 se paie un toile 67ème prise "Cemetery of Splendour" (Rak ti Khon Kaen - sortie française le 2 Septembre 2015) Depuis que le réalisateur thailandais Apichatpong Weerasethakul a été primé à Cannes, son nom est LA référence pour tous critiques cinémas arrogants et pompeux de France et de Navarre (Comme si, il y en avait d'autre sorte). Je dois avouer que ce qu'ils disent du cinéma d'Apichatpong Weerasethakul avait attisé ma curiosité presque autant que le spectacle amusant dun parterre de cinéphiles snobinards corrigeant leur prononciation de "Apichatpong Weerasethakul." À un moment donné, la simple habilité de parfaitement énoncer ce patronyme venu d'un autre monde "Apichatpong Weerasethakul" fit preuve de propriété quasi-magiques garantissant une critique commandant respect et attention. Par conséquent, je ne pouvais resister à l'opportunité de me confronter à une œuvre de Apichatpong Weerasethakul. C'est donc avec grande anticipation que je me lance dans une discussion du neuvième long-métrage de Apichatpong Weerasethakul avant que cette critique commence à ressembler à un sketch des Monty Pythons. "Cemetery of Splendour" est structuré en une succession de longues prises en caméra fixe. Chaque prise dépeint une scène des plus banale: pelleteuse creusant un trou, jeune homme déféquant derrière un buisson, enfants jouant sur une butte de terre, patients endormis sur leur lit d'hôpital. Cependant, les quelques scènes de dialogues qui viennent interrompre la contemplation introduisent des niveaux de lecture qui nous amène à réévaluer l'apparente banalité des longues prises. Bien que chaque séquence semble ancrée dans une réalité tangible, Apichatpong Weerasethakul parvient à suggérer un réalisme magique où croyances ancestrales, souvenirs et inventions s'entremêlent. Le film a une quasi unité de lieu - un hôpital de fortune dans le bâtiment d'une école - où les souvenirs existent simultanément en couches superposées. La caméra est totalement fixe tout au long des deux heures du film à l'exception de deux plans en traveling lents. Ces plans fonctionnent come des portes sur d'autres niveaux de réalité mémorielle: l'école abandonnée et l'ancien palais imaginaire qui se trouvait au même endroit. Le film est un défi lancé au spectateur de par son rythme et sa narration déroutantes, mais c'est comme un trésor caché fort de sens et beauté. "Il te suffit d'ouvrir les yeux." Vu au Moxie Cinema le 16 Juin dans la salle 1 avec Tatiana Weerasethakulita. 

No comments:

Post a Comment