Sunday, August 2, 2015

2015 @ The Movies / se paie une toile Archives - August / Août

Monthly Movie reviews originally published on Facebook - YEAR 2:
Critiques cinémas mensuelles d'abord publiées sur Facebook - 2ème ANNEE:
August 2 2015 through August 30 2015:
2 Août au 30 Août 2015:


2015 @ the Movies take 90: "Testament of Youth" For a film that starts with a serious handicap: a tale of Edwardian England, maybe the single-most represented period of British cinema & TV, it delivers a solid story. The Swedish lead, Alicia Vikander, is a very convincing young British proto-feminist. Interestingly, her steadfastness to stick it to the patriarchy sometimes come at an unintended very high price. I just wish we got to see a bit more of her life as an Oxford student - it seems that all she gets to do there is run through the courtyard and bump into the same professor over and over. Still well worth your time if you need a quality British period drama fix. Experienced at Moxie Cinema on August 2 in Theater 1 with Terry Miller Brittain.
https://www.youtube.com/watch?v=e3e2nNNJ7-4
And now la mémoire de France:
2015 se paie une toile 90ème prise: "Mémoires de Jeunesse" (Sortie le 23 Septembre) Pour un film qui commence avec un sérieux handicap: une histoire dans l'Angleterre Edouardienne, la période sans doute la plus représentée dans les productions britanniques cinématographiques et télévisuelles, il tire son épingle du jeu. Alicia Vikander, la comédienne d'origine suédoise qui tient le rôle principal, est convaincante en jeune anglaise proto-féministe. L'intérêt pour le personnage vient aussi du fait que son opiniâtreté envers le patriarcat n'est pas sans très lourdes conséquences. J'aurais aimé que le film explore plus son expérience en tant qu'étudiante à Oxford - elle se résume trop souvent à de brèves rencontres avec la même professeure dans la cours du campus. Au delà de ça, n'hésitez pas si vous une envie de film historique britannique de qualité. Vu au Moxie Cinema le 2 Août dans la salle 1 avec Terry Miller Brittain.
La bande annonce VOSTF:
https://www.youtube.com/watch?v=n0YB8kpEGKE


2015 @ the Movies take 91: "Mission: Impossible – Rogue Nation" It seems that, for at least the last couple of installments, the plots of the M.I. movies have been pretty much the same: Ethan Hunt (Tom Cruise) knows best and DC suits are confused about the true nature of evil. This chapter has the redeeming quality of showing Tom Cruise getting his butt kicked harder than usual and being saved a couple of time by a new female double-agent - whose last name is "Faust" (Subtle!). For a giant-scale action romp, it is rather enjoyable if you ignore the random circularity of the expository dialogues - I am paraphrasing a tad, but the spirit is there: "When you run out of luck, you gotta take a chance!" "It's never a game of chance, you just have to make your own luck!" "Remember, on the off chance that we are in luck, we have to chance it!." Experienced at Springfield 11 on August 4 in IMAX with Kurtis Hunt & Susie Faust.
https://www.youtube.com/watch?v=gOW_azQbOjw
And now l'impossible France:
2015 se paie une toile 91ème prise: “Mission Impossible : Rogue Nation" (Sortie le 12 août) Depuis au moins les deux derniers épisodes de la série, il semble que chaque chapitre à la même histoire: Ethan Hunt (Tom Cruise) sait mieux que tout le monde ce qui se passe et les types en costard de Washington ne comprennent rien à rien. Ce 5ème volet a tout de même une originalité qui le sauve un peu: on y voit Tom Cruise se prendre de belles volées et être sauvé à plusieurs reprises par une nouvelle double-agente - dont le nom de famille est "Faust" (Subtilité!). En tant que grosse machine d'action, le film est plutôt distrayant si on met de côté les dialogues d'expositions sans queues ni têtes - je paraphrase un peu, mais l'esprit y est: "Quand la chance ne te souris plus, il faut s'en remettre au hasard." "Ce n'est jamais un jeu de hasard, il faut juste saisir sa chance." "Souviens-toi, au cas ou nous serions chanceux, nous nous devons de risquer le hasard!" Vu au Springfield 11 le 4 août dans la salle IMAX avec Susie Faust et Kurtis Hunt.
La bande annonce en VF (mmm!)
https://www.youtube.com/watch?v=wX8fhP-fsPg



2015 @ the Movies take 92: "Trainwreck" I am far from an Apatow devotee, but transgressive humor has its appeal. However uneven, his films usually include a couple of chuckle-worthy bits. This particular piece scored a zero on my laugh-o-meter. It is basically a rather boring romantic comedy in which the female lead takes on the worst stereotypical male flaws. Plus, you can't really have funny transgressive sex while keep your bra on. What is this? Network TV? At least in England, they do it naked. Experienced at Regal College Station Stadium 14 on August 7 in Auditorium 10. On the bright side, the French title is pretty funny in a ridiculous sort of way...
https://www.youtube.com/watch?v=y_KP9x80Z9Q
And now la France déraille:
2015 se paie une toile 92ème prise: "Crazy Amy" (Sortie le 15 Novembre) Je suis loin d'être un admirateur d'Apatow, mais l'humour transgressif est toujours bon à prendre. Bien que souvent inégaux, ses films comprennent en général quelques passages sympathiques. Ce dernier opus ne m'a même pas fait sourire. Il s'agit ni plus, ni moins d'une comédie romantique ennuyeuse dans laquelle l'actrice principale revêt les pires défauts habituellement attribués aux hommes. De plus, on ne peut pas prétendre copuler dans la transgression humoristique en gardant son soutient-gorge. Qu'est-ce que ça veut dire? C'est pas du cinéma paroissial que diable! Au moins en Angleterre, ils y vont à poil! Vu au Regal College Station Stadium 14 le 7 août dans la salle 10.
La bande annonce en VF:
https://www.youtube.com/watch?v=cOTCnaAjg_M



2015 @ the Movies take 93: "Irrational Man" No, it is not the most memorable Woody Allen film. The philosophical premise is interesting, but the campus setting rings completely false. Every classroom scene shows Joachim Phoenix dropping a few names and presenting the most basic philosophy 101 concepts. That doesn't gel with his character billed as a radical genius. On a personal note, it was still worth my time - especially seing Emma Stone blurt out my first name unexpectedly with a very nice pronunciation. And it was not even in reference to that philosopher guy! Intrigued? Catch it on Netflix... Experienced at the Moxie Cinema on August 9 in theater 2.
https://www.youtube.com/watch?v=hP8mPkyBntw
And now la France Irrationnel:
2015 se paie une toile 93ème prise: "L'Homme Irrationnel" (Sortie le 14 Octobre) On est d'accord, ce Woody Allen ne restera pas dans les annales. Le propos philosophique n'est pas inintéressant, mais le décors de campus sonne faux. Chaque scène de classe montre Joachim Phoenix citant quelques noms et présentant les concepts philosophiques les plus courus. Ça colle pas vraiment avec l'image de penseur radical du personnage. D'un point de vue plus personnel, je suis quand même content de l'avoir vu - si ce n'est pour entendre Emma Stone prononcer soudainement mon prénom (avec un bon accent). Et ce n'était même pas en référence au philosophe homonyne! Intrigué? Choppez le en VOD... Vu au Moxie Cinema le 9 août dans la salle 2.
La bande annonce en VF:
https://www.youtube.com/watch?v=BH8DEqFIZv0

2015 @ the Movies take 94: "The Gift" This is Actor Joel Edgerton's feature directorial debut. It may seem like a run-of-the-mill thriller. However, it is a smart exploration of bullying. Edgerton does a great job of illustrating the cyclical nature of the abusive behavior and its long-lasting impact. Although it is fictional, the film does shows how a bully is born rather than solely focusing on the victim like most docs on the topic. A nice surprise that could have been marketed better - I almost disregarded it after the lackluster trailer (only watch the first minute of it). Edgerton also wrote the screenplay, and you can tell he cares about his topic. Experienced at the Regal College Station Stadium 14on August 11 in Auditorium 13.
https://www.youtube.com/watch?v=I3IiZU9JBuE
And now un cadeau français:
2015 se paie une toile 94ème prise: "Le Cadeau" (Pas de sortie française annoncée frown emoticon ) C'est le premier long métrage de l'acteur Joel Edgerton. Au premier abord, on dirait un thriller de base. En fait, il s'agit d'une exploration intelligente du harcèlement et de l'intimidation. Edgerton illustre avec succès la nature cyclique des relations abusives et leur impact sur le long terme. Bien qu'étant une fiction, le film montre mieux les mécanismes qui génèrent de tels comportements que les documentaires qui s'attardent uniquement sur les victimes. Un bonne surprise qui aurait bénéficié d'une meilleure pub - Je l'ai presqu'évité après la bande annonce minable (n'en regardez que la première minute). Edgerton est aussi le scénariste, il est clair que le sujet lui tient à coeur. Vu Regal College Station Stadium 14 le 11 août dans la salle 13.
La bande annonce VF canadienne:
https://www.youtube.com/watch?v=ALyl41UC-b4


2015 @ the Movies take 95: "Fantastic Four" They are basically two ways to do a hi-budget super-hero movie: the dark gritty way - if you stick the landing you get "Batman: The Dark Knight" and the light quirky way - done right you get "Guardians of the Galaxy." In both cases, you will need solid acting, larger-than life visuals and an impeccable sense of rhythm. This Fantastic Four reboot is gray and boringly smooth, funny like a led balloon, visually trite, with performances that make you long for Apple's Siri, and a tempo leaning towards cardiac arrest. It is such a disaster that it is almost worth seeing as a case study on bad movie-making. The most intriguing part of the film is when during the key meeting between the FF and government suits, the shot lingers on a plate of pastries (a Danish and a few croissants) on the meeting table. Nobody eats or even mentions the pastries. Did the suits put them there? Were they left over from a previous meeting? Sadly, we will never know because there is no way this reboot gets a sequel. Experienced at Regal College Station Stadium 14 on August 14 in Auditorium 7 with Susie Storm (Do you prefer Susan?), Kurtis Richard and nobody else - yes, there more heroes on the screen than folks in the audience...
https://www.youtube.com/watch?v=wuV4BCYv-YY
And now le français fantastique:
2015 se paie une toile 95ème prise: "Les 4 Fantastiques" (Sortie le 5 août) Il y a deux approches de bases pour faire un film de super-héros à gros budget: l'approche sombre et glauque - au mieux ça donne "Dark Knight" et l'approche déconnante et légère - et ça peut donner "Les Gardiens de la Galaxie." dans les deux cas, il faut de bons acteurs, des visuels plus grands que nature et un sens parfait du rythme. Ce reboot des 4 Fantastiques est grisâtre et plat, drôle comme un porte de prison, visuellement sans intérêt, avec des performances d'acteur qui vous feront regretter Siri, et un tempo proche de l'arrêt cardiaque. C'est un tel désastre qu'il vaut presque la peine de le voir comme un cas d'école de mauvais cinéma. La partie la plus intrigante du film est pendant la réunion finale entre les 4F et des oligarches en costard. La caméra s'attarde sur une assiette de pâtisserie (un pain au raisin et quelques croissants) sur la table de réunion. Personne ne va manger ou même mentioner les pâtisseries. Sont-elles fournies par le gouvernement? Sont-elle un reste de la réunion précédente? Malheureusement, on ne le sera jamais car il n'y a aucune chance que ce reboot connaisse un suite. Vu au Regal College Station Stadium 14 le août dans la salle 7 avec Susie Storm (Tu préfères Susan?), Kurtis Richard et personne d'autre - oui, il y avait plus de héros sur l'écran que de spectateurs dans la salle...
La bande annonce VOSTF:
https://www.youtube.com/watch?v=VgLKjliScaE


2015 @ the Movies take 96: "Tangerine" It's a romantic comedy where the wronged lover happens to be a transgender prostitute in a seedy LA neighborhood. The power of the film resides in its refusal to explain or justify its milieu. It drops the audience in the middle of it and let's you navigate it - better know how to run LA streets in stilettos. The acting is intensely real and also full of humorous sparks. It is shot entirely with an iPhone 5, but luckily, the director knew not to hold it vertically. A tour de force that will help you forget "Trainwreck." Experienced at Moxie Cinema on August 15 in theater 2.
https://www.youtube.com/watch?v=ALSwWTb88ZU
And now une mandarine:
2015 se paie une toile 96ème prise: “Tangerine" (Sortie française le 30 Décembre) C'est une comédie romantique dans laquelle l'amante trompée est une prostituée transexuelle dans un quartier chaud de Los Angeles. La force du film est de ne jamais tenter un exposé justifiant de son inhabituel milieu. Le spectateur y est lâché sans gilet de sauvetage - vaut mieux savoir courir les rues de LA en talons aiguilles. Les acteurs sont intenses d'authenticité et on aussi un sens comique très juste. Le film est entièrement filmé avec un iPhone 5, mais heureusement le réalisateur a eu la présence d'esprit de ne pas le tenir verticalement. Un tour de force qui vous aidera sûrement à oublier "Crazy Amy." Vu au Moxie Cinema le 15 août dans la salle 2.
La bande annonce VOSTF:
https://www.youtube.com/watch?v=YyDmvPgqhZ4





2015 @ the Movies take 97: "Straight Outta Compton" When some major ego tripping could have been expected in a rapper biopic, the film seems more interested in painting a solid social and cultural context to inform the trajectory of each N.W.A member. The atmosphere of racial tension and police brutality is very successfully interwoven with artistic development of the protagonists. The piece is also served by a great roster of actors - with the exception of Paul Giamatti who, as a somewhat shady record producer, hits the same note as in "Love & Mercy" That said Straight Outta Compton is still heartily recommended and a great companion piece to Ed Piskor's Hip-Hop Family Tree - a comic history of the medium. Experienced at Regal College Station Stadium 14 in August 15 in Auditorium 14.
https://www.youtube.com/watch?v=-F5WcFPDzko
Ed Piskor's rendition of a scene also shown in the film:
http://boingboing.net/2015/06/30/toddy-tees-batterram.html
An now Straight Outta France:
2015 se paie une toile 97ème prise: "Straight Outta Compton" (Sortie française le 7 Octobre) Quand on pouvait s'attendre à une compète d'égos dans un biopic de rappers, le film semble plus intéressé de dresser un portrait du contexte social et culturel qui a structuré la trajectoire de chaque membre de N.W.A. L'atmosphère de tension raciale et de violence policière est très bien intégrée au développement artistique des protagonistes. Le groupe d'acteurs principaux est aussi très convainquant - à l'exception de Paul Giamatti qui, dans son rôle de producteur plus ou moins verreux, nous ressert son personnage vu dans "Love & Mercy." Ça m'empêchera pas de recommandé vivement Staight Outta Compton qui est aussi un excellent compagnon pour Ed Piskor's Hip-Hop Family Tree - une histoire du medium en BD (Pas de VF désolé).
Bande Annonce VOSTF:
https://www.youtube.com/watch?v=X3pSD6fKrVY
La version de Ed Piskor d'une scène aussi dans le film (Pas de VF désolé):
http://boingboing.net/2015/06/30/toddy-tees-batterram.html




2015 @ the Movies take 98: "The Man from U.N.C.L.E." Yes, the spy plot is very basic and on par with the source material - even down to the double-entendre-laden corny dialogues. However, it is still a very worthy ride. First, the actors have a surprisingly fun chemistry even if the material they work with is not always top-notch. Second and foremost, the film is a marvel of slick photography, editing and sound design. It constantly plays with audience expectations and deliver some great set pieces - too bad the stakes of the intrigue are not as engaging. The Tarantino-esque soundtrack is also a delight of well-placed Italian vintage pop, jazzy flute, awesome percussions and obscure Brazilian 70's gems (Tom Zé). Last but not least, the Euro-centric country-hopping story is a multilingual showcase with funky yellow subtitles (замечательный!). Director Guy Ritchie achieves here the triumph of form over substance, but in the end, this film may stay with me longer than the more critically lauded "Mission: Impossible – Rogue Nation." Experienced atSpringfield 11 on August 18 in IMAX with Kurtis Kuryakin and Susie Teller.
https://www.youtube.com/watch?v=w_Ky4KPzKwY
And now The Man from F.R.A.N.C.E.
2015 @ se paie une toile 99ème prise: "Agents Très Spéciaux - Code U.N.C.L.E" (Sortie française le 16 septembre) C'est vrai, l'intrigue d'espionnage est super basique comme la série TV d'origine - avec des dialogues pleins de sous-entendus concons. Cependant, c'est une cavalcade plutôt sympas. D'abord, les acteurs ont une bonne dynamique même si le scripte ne vole pas toujours très haut. Ensuite, le film est une perle d'image léchées, de montage et de mixage sonore. Il s'amuse à déjouer nos attentes et crée quelques très bonnes séquences - dommage que les enjeux du scénario ne soient pas à la hauteur. La BO à la Tarantino est aussi un mélange détonnant de vieille pop italienne, flute jazz, excellentes percussions, et obscures perles Brésiliennes des années 70 (Tom Zé). Dernier point, et non des moindres: l'histoire qui passe d'un pays européen à l'autre est une bourrasque multilingue avec de sous-titres jaunes pétants (замечательный!). Le metteur en scène, Guy Ritchie, réalise là le triomphe de la forme sur le fond, mais au final son film me marquera sans doute plus longtemps que le mieux côté "Mission Impossible : Rogue Nation." Vu au Springfield 11 le 18 août en IMAX avec Kurtis Kuryakin and Susie Teller.
Bande Annonce VOSTF:
https://www.youtube.com/watch?v=xraJzRkQ90I
Reviews pending / Critiques à venir:




2015 @ the Movies take 99: "The Overnight" This may qualify as a spoiler, but the asterisk featured on the poster is NOT an asterisk at all (*). This transgressive sex comedy works because it is injected with a sense of play: four young parents experimenting with adult games. I like how the night of playful debauchery is framed by their kids. They meet through their kids and are rescued from their transgressions by their kids as well. When I was pleasantly surprised to see Judith Godrèche in an English-speaking film, it's a tad cliché to cast the French actress as the kinky wife. Other than that slight faux-pas, the film shamelessly explores enough new territory to be worth it. SEXperienced at Moxie Cinemathe on August 22 in theater 2.
Red-band trailer:
https://www.youtube.com/watch?v=RQWhWNbww7Q
(*) unless one is very anal about footnotes.
And now un nuit française:
2015 @ se paie une toile 99ème prise: "The Overnight" (pas de sortie française annoncée - je traduirais le titre "Du jour au lendemain"). Ceci vend peut-être un peu la mèche, mais l'astérisque sur l'affiche, n'est PAS du tout un astérisque (*). Cette comédie sexuelle et transgressive fonctionne parce qu'elle a un côté trés ludique: quatre jeunes parents s'adonnant à des jeux adultes. J'aime que leur nuit de débauche soit encadrée par la présence de leurs enfants. Les couples se rencontrent grâce à leur enfants et sont aussi sauvés de leur transgressions par leur progénitures. J'ai été agréablement surpris de voir Judith Godrèche dans un film en langue anglaise, mais c'est un poil cliché de donner à la française le rôle de l'épouse débauchée. Au de là de cette petite faute de goût, le film explore assez de nouveaux horizons sans aucune vergogne pour valoir le coup. Vu au Moxie Cinema le 22 août dans la salle 2.
Désolé pas de bande annonce VOSTF disponible.
(*) sauf si on aime pas faire de mal aux mouches.




2015 @ the Movies take 100: "Texas Chainsaw Massacre 2" (August 22 1986) This sequel was released 12 years after the original installment. It is interesting to see how each chapter mirrors the era of its release. The first film, like most 1970's cinema, has a strong socio-political subtext about the oil crisis and the industrialization of the food industry that pushed a mon and pop rural slaughter house out of business and society. The second chapter is all about the Reagan era's absurd excess to the point of complete confusion between the victim and aggressor. Notice who is wielding the chainsaw at the end of the second film. Yes, it drags a bit and makes no sense, but so did the 80's. Thanks Mondo Moxie for making this madness my 100th movie of 2015! Experienced at Moxie Cinema on August 22 in theater 2.
https://www.youtube.com/watch?v=xUyEaYxTI2U
And now la tronçonneuse française.
2015 se paie une toile 100ème prise: "Massacre à la tronçonneuse 2" (22 août 1986 - sortie française le 21 Janvier 1987) Cette suite est sortie 12 ans après l'original. C'est intéressant de voir à quel point chaque chapitre est un produit de son époque. The premier film, comme beaucoup de film des années 70, a un message socio-politique sur la crise pétrolière et l'industrie agroalimentaire qui a ruiné et marginalisé le petit abattoir d'une famille rurale. Le deuxième chapitre est excessif et absurde comme l'époque reaganienne - jusqu'à un point de confusion totale entre la victime et le bourreau. Notez qui brandit la tronçonneuse à la fin du deuxième film. C'est vrai qu'il y a des longueurs et que le scénario n'a ni queue ni tête, mais c'était ça les années 80. Merci Mondo Moxie de célébrer ainsi mon centième film de 2015! Vu au Moxie Cinema le 22 août dans la salle 2.
Un extrait en VF:
https://www.youtube.com/watch?v=Df0QRKMWwMc




2015 @ the Movies take 101: "The End of the Tour" A literary road movie that could easily have been a collection of witty quotes with an hagiographic under-taste. Through clever pacing and pitch-perfect performances, the film unfolds as a fascinating conversation about American loneliness. Even with limited exposure to David Foster Wallace(1)'s writing, the film is engaging and thought-provoking. Wallace's portrayal is complex - both intimate and restrained - and successfully avoids hero-worshipping pitfalls. Highly recommended. Experienced at Moxie Cinema on August 23 in theater 2 with Terry Miller Lipsky.
https://www.youtube.com/watch?v=DBk1Mrb4RyM
(1) (February 21, 1962 – September 12, 2008) was an American author of novels, short stories and essays, as well as a professor of English and creative writing. Wallace is widely known for his 1996 novel Infinite Jest, which was cited by Time magazine as one of the 100 best English-language novels from 1923 to 2005.
And now la fin de tournée:
2015 se paie un toile 101éme prise "The End of Tour" (pas de sortie française annoncée) une road-movie littéraire qui aurait pu se résumé à un succession de bons mots avec un arrière-goût hagiographique. Grâce à son rythme bien géré et des acteurs en accord parfait, le film devient une fascinante conversation sur la solitude américaine. Même avec peu d'affinité pour l'écriture de David Foster Wallace (1), le film est captivant et pousse à la réflection. Le portrait de Wallace est complexe: à la fois intime et tout en retenu, évitant de faire de son sujet un héros parfait. Vivement recommandé! Vu au Moxie Cinema le 23 août dans la salle 2 avec Terry Miller Lipsky.
Désolé pas de bande-annonce VOSTF pour le moment.
(1) (21 février 1962 à Ithaca, New York - 12 septembre 2008 à Claremont, Californie) est un écrivain américain. Il est principalement reconnu pour son roman Infinite Jest (1996). Il a également été professeur au Pomona College à Claremont en Californie, de 2002 à 2008. Son roman Infinite Jest (1996), traduit en français en 2015 sous le titre L’Infinie Comédie, est considéré comme un chef-d'œuvre de la littérature de langue anglaise.




2015 @ the Movies take 102: "The Diary of a Teenage Girl" The film explores the elusive border between teenage-hood and adulthood. 15-year old Minnie' sexual experimentation challenges her social identity. This was mirrored in the hybrid nature of the source material: Phoebe Gloeckner's book that can't decide if it is a biography, prose fiction or a graphic novel. The film conveys the same hesitation through a clever mix of live action, voice over and animation. However, this formal game only works because it is supported by Bel Powley's brilliant performance. She manages to the retain a very authentic teenage voice staying away from the Juno type caricature. I also loved the recreation of a 1970's San Francisco comics store and the nod to underground cartoonists Robert Crumb and Aline Kominsky-Crumb. My only minor gripe is the portrayal of Minnie's comic artwork. It is sometimes a bit too slick to be the work of a novice cartoonist. EXperienced Moxie Cinema on August 28 in theater 2 with Susie Goetz &Kurtis Monroe.
https://www.youtube.com/watch?v=M9LNsSjnqBM
And now le journal intime de France:
2015 se paie un toile 102ème prise: "The Diary of a Teenage Girl" (pas de date de sortie annoncée - titre VF du roman: "Vite, trop vite"). Le film explore la frontière trouble entre l'adolescence et l'âge adulte. Les expériences sexuelles de Minnie, une jeune file de 15 ans, met son identité sociale en péril. Cette idée était déjà présente dans côté hybride de l'oeuvre originale de Phoebe Gloeckner qui hésitait entre la fiction pure, la biographie et la bande dessinée. Le film véhicule la même hésitation formelle grâce à un savant dosage de prises de vue réelles et d'animation. Cependant, le jeu sur la forme ne fonctionne que parce qu'il est soutenu par l'excellent jeu de Bel Powley. Son interprétation est toujours juste et authentique sans jamais tomber dans une caricature d'ado à la Juno. J'ai aussi beaucoup apprécié la recréation d'une boutique de comics dans le San Francisco des années 70 et le clin d'oeil à Robert Crumb et Aline Kominsky. Mon seul petit reproche c'est la représentation des dessins de Minnie. Ils sont quelques fois trop parfaits pour une dessinatrice débutante. Vu au Moxie Cinema la 28 Août dans la salle 2 avec Susie Goetz and Kurtis Monroe.
Désolé pas de bande annonce VOSTF pour l'instant.




2015 @ the Movies take 103: "Hitman: Agent 47 Movie." (Notice how the FB page specifies it is a "movie" - that's a bad sign. This film absolutely delivered on every level of my expectations. It is a snooze-inducing soulless shoot-them-up in a red tie. Thanks to the tie, it is a bit more colorful than the recent "Fantastic Four", but otherwise it hits the same boring notes with the accuracy of a tired bb gun. Highly recommended if you are in for a nap in a comfy movie theater seat. Experienced at Regal College Station Stadium 14 on August 29 in Auditorium 8.
https://www.youtube.com/watch?v=alQlJDRnQkE
And now quarante sept français endormis:
2015 se paie une toile 103ème prise: "Hitman: Agent 47" (Sortie le 26 Août 2015) Ce film m'a apporté exactement tout ce que j'en attendais. C'est un festival de défouraillages soporifiques en cravate rouge. Grâce à cette cravate, c'est un peu plus haut en couleur que le récent "Les 4 Fantastiques", mais à part ça il atteint les mêmes cibles ennuyeuses avec la précision d'un pistolet à bouchon fatigué. ce film est recommandé si vous voulez piquer un somme dans un fauteuil comfortable de salle de cinéma. Vu au Regal College Station Stadium 14 le 29 Août dans la salle 8.
la bande annonce en VF:
https://www.youtube.com/watch?v=ArDcXfHKwk8





2015 @ the Movies take 104: "Listen to Me Marlon." This documentary is a collection of archival footage and recordings creating the illusion of Marlon Brandon telling us his life story in his own voice. The result is strangely intimate considering the larger-than-life icon we are dealing with. It also raises questions about the original purpose of some of these audio recordings. The visuals are sometimes enigmatic as well: fragments of dark empty rooms, patio furniture, dirty dishes. Miles away from the glamorous Hollywood myth, this portrait reveals a profound malaise that must have informed Brando's performances throughout his career. A beautiful tortured soul. Experienced at Moxie Cinema on August 30 in theater 1 with Terry Miller Brandokat
https://www.youtube.com/watch?v=JgoFFzy0z8k
And now écoute-moi en français:
2015 se paie une toile 104éme prise: "Listen to me Marlon" (pas de sortie française annoncée) Ce documentaire rassemble des documents d'archives audios et vidéos et crée l'illusion que Marlon Brando nous raconte sa vie avec ses mots. Le résultat est étonnement intime quand on considère l'immense icône qu'il présente. Cela pose aussi des questions sur le but premier de certains de ses enregistrements audios. Les élément visuels sont également énigmatiques: des fragments de pièces vides et sombres, de la vaisselle sale, des chaises de jardin. Bien loin du glamour du mythe Hollywoodien, ce portrait révèle un mal-être profond qui a dû influencer le jeu de Brandon tout au long de sa carrière. Une belle âme blessée. Vu au Moxie Cinema le 30 Août dans la salle 2 with Terry Miller Brandokat.
Pas de Bande annonce VOSTF pour le moment frown emoticon

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