Friday, July 31, 2015

2015 @ The Movies / se paie une toile Archives - July / Juillet

Monthly Movie reviews originally published on Facebook - YEAR 2:
Critiques cinémas mensuelles d'abord publiées sur Facebook - 2ème ANNEE:
July 2 2015 through July 25 2015:
2 Juillet au 25 Juillet 2015:


2015 @ the Movies take 80: "Terminator Genisys" IMAX 3D. This film is like a class: it comes with prerequisites. Having a fresh memory of the original 1984 "The Terminator" (Thank you Moxie Cinema) and to some extent of the 1991 "Terminator 2 (T2)” will greatly enhance your viewing experience of the best moments of this latest installment. This chapter is clearly a Schwarzenegger showcase which is both the strength and shortcoming of the piece. The technical prowess and smart script twist that allow 3 ages of Arnold to collide are the best part of Genisys. However, the ultimate “villains” of the second half of the film are boring chatter-boxes that will make you long for T-1000’s wordless appearance. They end up undermining the set up of Arnold “Pops” - the aging T-800. The film unravels during its climax by avoiding the necessary [*Cough* Spoiler *Cough*] sacrifice that defined the franchise. The last 30 minutes hastily prepares the grounds for a sequel (or should I say a pre-post-requel) thanks to happily-dug plot holes and a lame stinger (post-credit scene) like we are watching a weak Marvel movie. The next installment should be entitled “Terminator Exegesys” because they have a lot of explaining to do… then time will have come to nail the coffin with “Terminator Obsolesys." Experienced at Springfield 11 IMAX on July 2 with Susie & Kurtis O'Brien.
A clip of the best part :
https://www.youtube.com/watch?v=XB44IxauLrg

And now on passe en terminal.

2015 se paie une toile 80ème prise: “Terminator Genisys” IMAX 3D. Ce film est un peu comme un cours avancé: il faut d’abord prendre les cours préparatoires. Avoir à l'esprit le “Terminator” de 1984 et pourquoi pas “Terminator 2: Le Jugement Dernier” de 1991 améliora nettement votre expérience des meilleurs moments de ce nouvel opus. Ce chapitre est tout à la gloire de Schwarzenegger ce qui est à la fois sa force et son point faible. La prouesse technique et l'astuce scénaristique qui permettent de confronter 3 âges d'Arnold sont ce que “Genisys” a de mieux à offrir. Cependant, les “villains” ultimes de la deuxième moitié du film sont d’ennuyeux moulin à paroles qui vous feront regretter l’apparition mutique de T-1000. Ils finissent par décrédibiliser le rôle d' Arnold “Pops” - le T-800 vieillissant. Le film s’écrase à l’arrivée en évitant [*Tousse* Spoiler *Tousse*] la scène sacrificielle qui est la base de la série. Les dernières 30 minutes préparent de manière lourdingue une évidente suite (ou devrais-je dire pré-post-re-suite) grâce à une intrigue toute trouée et une scène post-générique ridicule sortie d’un mauvais film Marvel. Le prochain volet devrait s’intituler “Terminator Exgégèsys” parcequ’ils ont beaucoup d’explications à donner… après quoi le temps sera venu de la mise en bière avec “Terminator Obsolésys.” Vu au Springfield 11 IMAX le 2 juillet avec Susie & Kurtis O’Brien.
La bande annonce VOSTF: 


2015 @ the Movies take 81: "Me And Earl And The Dying Girl is a tragic teenage romance infused with extreme cinebuffery. It comments upon itself a bit heavily at times, but its unreliable narrator and the pitch-perfect cast save the day. It's also refreshing to see high schoolers with a Klaus Kinski / Werner Herzog obsession. Experienced at Wehrenberg Campbell 16 Cine in Auditorium 16 on July 4 with Susie Rachel & Kurtis Gaines.

2015 se paie une toile 81ème prise: "Me and real and the dying girl” (“This not a love story” oui, oui c’est le titre français! sortie prévue 23 Sept. 2015) est une tragique romance adolescente imbibée d'une extrême cinéphilie. Quand le film peut paraître nombriliste par moment, son narrateur fallacieux et la virtuosité des acteurs rattrapent le coup. C’est aussi bien agréable de voir des lycéens obsédés par Klaus Kinski & Werner Hertzog. Vu au Wehrenberg Campbell 16 Cine dans la salle 16 le 4 juillet avec Susie Rachel et Kurtis Gaines. 
pas de bande annonce en VOSTF - désolé. 


2015 @ the Movies take 82: "I'll See You in My Dreams (2015 film)Based on the trailer and the hideous poster, I was expecting, at best, a Hallmark version of "Nebraska (film)." From the first frame of the actual film, it becomes clear that the marketing team behind the trailer and the poster was shooting for the lowest denominator. Exit the horrible rainbow font and the twilight years sap - the piece maintains a palatable indy flavor and stays away from easy Hollywood tropes. However, the subtle performances of the lead cast are what makes it worth a gander. My only gripe is with the set design that feels impersonal and fake - in stark contrast with the characters who inhabit it. Experienced at Moxie Cinema in Theater 1 on July 5 with Terry Petersen.

2015 se paie une toile 82ème prise: “I’ll see you in my dreams” (Je te verrai dans mes rêves - pas de date de sortie française annoncée). En voyant la bande annonce et l’horrible affiche, je m’attendais au mieux à une version soupe de “Nebraska.” Dès les premières images, il devient évident que l’équipe promotionnelle qui a pondu la bande annonce et l'affiche tirait vers le bas pour pas effrayer le paroissien. On oublie la typo dégueulasse aux couleurs de l’arc-en-ciel et le côté mélo 3ème âge - le film évite les recettes hollywoodiennes et ne compromet pas son ton indé tout du long. Cependant, ce sont les performances d’acteur qui valent vraiment le détour. Mon seul reproche sont les décors qui sonnent un peu faux et en complète opposition avec les personnages qui les occupent. Vu au Moxie Cinema dans la salle 1 le 5 Juillet avec Terry Petersen. 
Pas de bande annonce en VOSTF - désolé.


2015 @ the Movies take 83: "Selfless" On paper, it was a risky move: having Ryan Reynolds embody the soul Ben Kingsley. It’s like serving camembert on a hamburger bun. Well, on screen it unsurprisingly becomes a disaster that will make you regret the worst parts of "The Green Lantern.” A vapid series of clichés of which I will spare you the exegesis. A more apt title would be “Less/Less." If it ever appears on your Netflix queue, delete it. Experienced  UA Horton Plaza 8 San diego, CA in Auditorium 4 on July 12.  

2015 se paie une toile 83ème prise: “Renaissances” (sortie le 29 Juillet) Le concept de départ est casse-gueule: Ryan Reynolds doit donner corps à l’âme de Ben Kingsley. C’est un peu comme servir un bon camembert dans un petit pain à hamburger. Et bien, à l’écran c’est un désastre sans surprise qui vous fera regretter les pires scènes de "The Green Lantern.” Une série de clichés indus dont je vous épargnerai l’exégèse. Un meilleur titre aurait été “Déliquescence.” Si jamais il apparaît sur votre liste Netflix, effacez le. Vu au UA Horton Plaza 8 San Diego, CA in Auditorium 4 on July 12.


2015 @ the Movies take 84: "When Marnie Was There" (思い出のマーニー "Omoide no Mānī") The latest Studio Ghibli offering might also be the swan song of the famed studio following the retirement of Hayao Miyazaki. This is really not fair to 2nd-time director Hiromasa Yonebayashi. This film should be seen as the new guard taking the helm and not pitted against masterworks like "The Wind Rises" or "The Tale of The Princess Kaguya." In fact, it seems to be more in a dialogue with Pixar’s latest "Inside Out." Like its American counterpart, it explores the psyche of a teenage girl, Anna Sasaki, through symbolic representation - a dreamscape in this case. When Ghibli has never been shy about featuring female leads, this piece breaks new grounds with LGBT themes that are rarely seen in teen-orientated animation. Even though filial love dominates the conclusion, Anna’ sexual identity through her relationship with ghostly Marnie is definitely questioned. The film cultivates this ambiguity in spite of the slightly over-talkative and explanatory ending. Formally, the film captures the elegance of Japanese urban and rural landscape beautifully. Experienced at Moxie Cinema in Theater 1 on July 15 with Susie Sasaki & Kurtis Toichi. Special shout out to Moxie honcho Mike Stevens for scheduling 3 screenings in original Japanese with English subs.  

2015 se paie une toile 84ème prise: “Souvenirs de Marnie” (思い出のマーニー "Omoide no Mānī”) Le dernier Ghibli sera peut-être le chant du cygne du studio d’animation après le départ de Hayao Miyazaki. Ce n’est pas juste pour Hiromasa Yonebayashi qui en est qu’à son deuxième film en tant que réalisateur. Ce film devrait être vu comme l’arrivée de la relève, et pas comparé à des chef-d’oeuvres comme "Le vent se lève” ou “Princesse Kaguya.” En faite, Marnie semble plus en dialogue avec le dernier Pixar "Vice-Versa." Comme son collègue américain, il explore l’esprit d’une pré-adolescente, Anne Sasaki, au travers d’un représentation symbolique - ici un monde rêvé. Quand Ghibli n’a jamais hésité à mettre en avant des protagonistes féminins, c’est la première fois qu’ils abordent le thème de l’homosexualité, chose d’autant plus rare dans un film d’animation pour ado. Bien que l’amour filial domine la fin du film, l’identité sexuelle d’Anna au travers de sa relation avec Marnie est clairement mise en question. Le film cultive cette ambiguité malgré la fin un peu bavarde en explication du film. Sur le plan formel, le film capture l’élégance du japon urbain et rural avec brio. Vu au Moxie Cinema dans la salle 1 le 15 juillet avec Susie Sasaki et Kurtis Toichi.


2015 @ the Movies take 85: "Love & Mercy My track record with biopics is very spotty, and my interest for the Beach Boys or Brian Wilson is marginal at best. Therefore, the deck was stacked against this movie-going experience, to say the least. Well, here is for a minor miracle. This portrait of a troubled creative mind is quite a success. The great idea was to have two actors portray Brian Wilson at two different periods of his life and to present them in a non-linear fashion. It takes the spotlight away from an individual actor Oscar-baiting the audience - a problem that plagues most biopics. It refocuses our attention on the struggles of the subject. The scope is also intimate and human, it never glorifies the genius at work. The film also documents very effectively the experimental years of studio production generating music no longer perfomable live. By this token, it is a perfect companion piece to the documentary "The Wrecking Crew” that came out earlier this year. Experienced at Moxie Cinema on July 17 in theater 1.
https://www.youtube.com/watch?v=lioWzrpCtGQ
And now un peu d’amour et de compassion: 

2015 se paie une toile 85ème prise: “Love & Mercy” (Sortie le 1er Juillet) Mon expérience avec les “biopics” n’est pas des plus glorieuses, et mon intérêt pour les Beach Boys et Brian Wilson dès plus marginal. Conséquemment, il y avait peu de chance que cette projection se solde par un succès. Et bien dès fois on a droit à un petit miracle. Ce portrait d’un esprit créatif torturé est plutôt réussi. La grande idée est d’avoir confié le rôle de Brian Wilson à deux acteurs pour deux époques différentes et de les présentées de manière non-linéaire. Cela évite une mise en avant d’un acteur allant à la pêche à l’Oscar - un des écueils typique du biopic. Ici notre attention est recentrée sur le parcours difficile du sujet. Le film est aussi très intimiste et humain, et ne tombe pas dans la glorification du génie à l’ouvrage. Il documente aussi très bien la phase expérimentale de la production en studio qui génère de la musique qui n’est plus jouable en concert. Par de là, il complémente parfaitement le documentaire “The Wrecking Crew” sorti il y’a peu. Vu au Moxie Cinema dans la salle 2 le 17 juillet.
La bande annonce VOSTF:


2015 @ the Movies take 86: "Heavy Metal - 1981 Movie" An attempt at “adult” animation that suffers from the uneven production of its different segments. However loosely connected each chapter is, it comes together around a shared effort to animate bouncing breasts. Now I remember why I found the piece so arresting as a 13-year-old viewer. Thank you Mondo Moxie for the reminder. The animated sci-fi feature that really embraced adulthood in a less hormonal teenage sense came out a year later: “Time Masters” (1982) designed by Moebius - one of the founding members of “Metal Hurlant” (“Heavy Metal”). Experienced ay Moxie Cinema July 18 in theater 2.

And now in français Lourd de Métal:

2015 se paie une toile 86ème prise: Heavy Metal (1981) Un essai d’animation “adulte” qui souffre de la production inégale de ses différents segments. Hormis le manque cohésion d’un chapitre à l’autre, chaque partie partage un fervent effort à animer des nichons sautillants. Je me souviens maintenant pourquoi ce film avait retenu mon attention à l’âge de treize ans. Merci Mondo Moxie pour le rappel. Le long-métrage animé de SF qui vraiment maintenu un ton adulte sans tomber dans le côté ado hormonal est sorti un an plus tard: “Les Maîtres du Temps” (1982) sur desseins de Moebius - membre fondateur de "Métal Hurlant” (“Heavy Metal”). Vu au Moxie Cinema le 18 juillet en salle 2.  


2015 @ the Movies take 87: "Ant-Man" (IMAX 3D) At its best this latest entry in the ever-expanding Marvel Cinematic Universe recaptures the grand scale goofiness of Guardians of the Galaxy. However, its climax in a young girl’s bedroom doesn’t quite work. Even the psychedelic trip at the subatomic level falls a bit flat. It is still worth catching for the first three quarters and Michael Peña. He portrays a fast-lip-synching burglar who deserves his own film. The 3D is also pretty nifty for once. Experienced at Springfield 11 IMAX on July 21 with Susie Van Dyne & Kurtis Lang.
https://www.youtube.com/watch?v=pWdKf3MneyI
And now les fourmis de France:

2015 se paie une toile 87ème prise: “Ant-Man” Au mieux le dernier né des écuries Marvel retrouve les délires de haute volée des Gardiens de la Galaxie. Cependant, la scène finale dans une chambre de jeune fille ne fonctionne pas vraiment. Même le détour psychédélique au niveau subatomique déçoit. C’est tout de même regardable pour les premiers trois-quarts et Michael Peña. Il joue un cambrioleur as du playback déchaîné qui mériterait son propre film. La 3D est aussi plutôt pas mal. Vu au Springfield 11 IMAX le 21 juillet avec Susie Van Dyne & Kurtis Lang.  


2015 @ the Movies take 88: "Southpaw" A sweaty and bloody collection of boxing film tropes and clichés. Yes, we are not spared the reluctant older wise African-American boxing coach from the ghetto club saving the disgraced hero. The only added originality is the dilemma of being a pro-boxing parent when your pre-teen daughter can’t wait to to get a ring-side seat. The solution is to stick her in the locker room in front of a live feed of the fight supervised by a social worker. There was no need for a politically correct "Raging Bull." Experienced at Regal College Station Stadium 14 on July 24 in Auditorium 7 with Susie & Kurtis Hope.
https://www.youtube.com/watch?v=D68vmev7KZc
And now sur le ring de France - Check out the French title "Belly rage" :):
2015 se paie une toile 88ème prise: “La Rage au Ventre” (Sortie le 22 juillet) Un film de boxe fleurant bon le sang et la sueur mais enlisé dans une collection de clichés vus et revus. Oui, on échappera pas au vieil entraineur noir plein de sagesse dans son club miteux de banlieue qui sauvera le héros déchu. La seule pointe d’originalité réside dans le dilemme du parent boxeur pro dont la fille pré-ado veut plus que tout assister au combat. La solution est de la planter devant un écran dans les vestiaires le soir du match accompagnée d’une assistante sociale bienveillante. on avait pas besoin d’un “Raging Bull' politiquement correct. Vu au Regal College Station le 24 Juillet dans la salle 7 avec Susie & Kurtis Hope.
La bande annonce en VOSTF:
https://www.youtube.com/watch?v=l6Zr5oXAWAQ



2015 @ the Movies take 89: "Mr. Holmes" This elegant showcase for Ian McKellen portrays an aging Sherlock Holmes wrestling with his memory and the way his public persona has been reshaped into a mythical figure beyond his grasp. Holmes wanting to set the record straight with this last case seems like a doomed battle of words. No matter if he manages to commit this last investigation to paper, he has already lost control of the Holmes narrative. This clever meditation is worth seeing in spite of slightly melodramatic ending. Experienced Moxie Cinema on July 25 in theater 1 with Terry Miller Watson .
https://www.youtube.com/watch?v=0G1lIBgk4PA
And now from la rue du boulanger:
2015 se paie une toile 89ème prise: “M. Holmes” (Pas de sortie française annoncée) Cette élégante vitrine pour le talent d'Ian McKellen met en scène un Holmes vieillissant qui souffre de trouble de la mémoire et de voir son personnage public ré-approprié en une figure mythique qui lui échappe. Le désir d'Holmes de corriger l'histoire de sa dernière enquête semble un combat perdu d'avance. Peu importe qu'il parvienne à écrire le récit de cette enquête, il a déjà perdu le contrôle du Holmes de papier. Cette intelligente méditation vaut le détour malgré une fin un poil mélo. Vu au Moxie Cinema le 25 Juillet dans la salle 1 avec Terry Miller Watson.
Désolé pas de bande annonce VOSTF.